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Mont-Saint-Aignan
Journée d'étude - Époque contemporaine
Objet historique, conceptuel et politique
L’émeute est, pour les sciences sociales, un objet d’étude problématique. Charles Tilly soulignait que le mot appartient au répertoire de la répression, à tout cet ensemble « des paroles infamantes que ne prononcent presque jamais les acteurs eux-mêmes ». Pourtant, son constat n’est pas entièrement exact : « émeute », y compris avec la charge de violence, de désordre et d’improvisation que porte le mot, est parfois revendiqué comme désignant une forme d’action jugée légitime par certains groupes. Pour Tilly, le biais qu’il soulignait était ainsi une raison pour ne pas employer le terme comme catégorie d’analyse du politique. Pour nous, la question reste ouverte. L’émeute oblige à s’interroger sur les critères qui permettent de penser la légitimité d’une contestation violente dans un État de droit : peut-on penser l’émeute comme une modalité d’exercice du droit de résistance ? Où doit-on la situer dans la distinction entre guerre et paix ?
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Tours
Rapports à l'espace et formes d'engagement : ancrage, attachement, territorialisation
L’objectif de ces journées est d’analyser la place qu’occupe la question des rapports à l’espace des individus et des groupes au sein des travaux sur les mobilisations locales, sur les conflits de proximité, sur les modalités d’engagement territorialisées.
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Reims
Journée d'étude - Époque contemporaine
Une volonté d’indépendance s’exprimant dans de nombreux territoires
Le thème de l’édition 2018 des journées géopolitiques de Reims (JGR), les « Sécessions », s’inscrit dans l’actualité. Le référendum écossais en 2014 et la situation en Catalogne fin 2017 soulignent l’importance du sujet dans l’Europe contemporaine (mais aussi en France où la nouvelle Calédonie votera une dizaine de jours avant la tenu de ces JGR). Hors d’Europe, la question des sécessions est sensible au Kurdistan (référendum de septembre 2017), sur l’île de Bougainville, à Mindanao, etc. Ainsi, la volonté d’indépendance s’exprime dans de nombreux territoires. Les intervenants souligneront ce paradoxe dans un contexte de mondialisation.
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Nanterre
Retour sur les mouvements du printemps 2018 : narrations, filiations, innovations
Cette journée d’étude est organisée dans le cadre du séminaire public de l’équipe Genre, travail, mobilités du Centre de recherches sociologiques et politiques de Paris (CRESPPA-GTM) « Classer, partager, contester » pour l’année universitaire 2018-2019 par Michel Kokoreff (sociologue, université Paris 8, CRESPPA-GTM) et Sabine Fortino (sociologue, université Paris Nanterre, CRESPPA-GTM).
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Montpellier
Journée d'étude - Études du politique
Mobilisations par la vulnérabilité
Perspectives féministes sur l'agir et le résister
Loin d'être un phénomène unifié, la vulnérabilité prend des formes multiples et se différencie quant à ses causes et ses degrés, ou encore selon ses contextes. Cependant, on tend souvent à la réduire à une sorte de passivité fragile et impuissante, à une réceptivité inerte qui exclut tout agir, à un être-affecté dépourvu de toute puissance d’affecter. Le fait d’être vulnérable suffit-il pour ôter au sujet sa capacité d’agir ? Dans le cadre de cette journée d’étude, nous nous tournerons vers les théories et les recherches féministes, afin de mettre en question la prétendue incompatibilité entre la vulnérabilité et l’agir, de saisir et d’approfondir le potentiel de la vulnérabilité en tant que force mobilisante et condition inébranlable de la résistance et de l’action politique.
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Paris
Pour une socio-histoire du « made in France » (XIX-XXIe siècle)
Cette journée d’étude vise à questionner les enjeux du « produire français », à examiner comment ils sont saisis par différents acteurs et touchent tant les conceptions des économistes et des spécialistes de gestion, que le champ politique, les acteurs de luttes sociales et les mouvements syndicaux.
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Francfort-sur-le-Main
Professeurs, étudiants et pouvoirs publics en Europe (1848-1945)
Cette journée d’études ambitionne, sur la période d’un siècle allant des révolutions de 1848 à la fin de la seconde guerre mondiale, d’interroger la relation entre l’université et le politique en Europe. Onze communications permettront de réfléchir sous de multiples angles aux liens hétérogènes entre acteurs du champ universitaire, qu’ils enseignent, étudient ou administrent, et acteurs du champ politique, dans l’espace européen. Une problématique centrale qui traverse l’ensemble des exposés, qu’ils traitent d’un individu, d’un groupe d’individus ou d’une discipline, est celle de l’autonomie du champ universitaire, de sa constitution et de son éventuelle limitation, par rapport au champ politique, dans une période où l’institution universitaire est en pleine expansion et transformée par la formation de nouvelles disciplines.
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Tours
Il s'agit d'une approche comparative d'un vaste mouvement depuis le début des années 1960.
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Dijon
Journée d'étude, exposition et conférences du Centre Georges Chevrier
Profitant des commémorations liées au « cinquantième anniversaire » du printemps 1968, et désireux de prolonger une réflexion entamée sur les conflits et la conflictualité, le Centre Georges chevrier propose de revenir sur l’événement 1968 autour de plusieurs manifestations. Cette journée d’étude, co-organisée par le CGC et la Maison des Sciences de l'Homme de Dijon accompagne l’exposition de photographies inédites réalisées par Patrick Lescure à l’Atelier populaire des arts décoratifs en mai 1968. Elle est l’occasion de questionner le trait 68, la postérité politique et graphique de ses motifs, d’en renouveler l’approche au défaut d’une patrimonialisation consensuelle en ces temps de commémoration.
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Tunis
Journée d'étude - Ethnologie, anthropologie
Usages (et mésusages) de la cause des femmes
Cas tunisien et perspectives comparatives
Afin d’interroger et de discuter les usages (et mésusages) des répertoires féministes ainsi que les relations entre les mouvements de femmes et les États dans l’espace méditerranéen, le réseau de recherche « Reconfigurations » de la Philipps Universität de Marburg, associé à l’Université de la Manouba ainsi qu’à la Fondation Heinrich Böll de Tunis, organise deux journées d’étude interdisciplinaires à Tunis. Elles réuniront des universitaires investi·e·s dans les études de genre et les études féministes, travaillant sur et depuis différentes sociétés méditerranéennes et ayant le désir de mettre en perspectives leurs travaux.
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Paris
Un moment 1968 en Amérique latine ?
Dialogues comparatistes
Le moment 1968 est considéré par l’historiographie comme un tournant dans l’histoire européenne et nord-américaine, ainsi que dans certains pays asiatiques comme le Japon où la radicalité de la Zengakuren n’a rien à envier aux barricades parisiennes de la rue Gay-Lussac, à la bataille romaine de la Valle Giulia ou au brasier des universités californiennes. En Amérique latine aussi, il y eut un « esprit de 1968 » qui rima avec rebellion et insubordination comme en témoignèrent aux yeux du monde les réactions à la mort d’Edson Luis au Brésil en mars, les manifestations massives à Mexico ou encore la seconde conférence générale de l’épiscopat latino-américain à Medellin en août.
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Louvain-la-Neuve
Les fabriques alternatives d'archives
Quels témoignages, quelles images, quels objets diront demain le monde d’aujourd’hui ? Un peu partout, des archivistes et des chercheurs en sciences humaines et sociales ouvrent le chantier, vivant et créatif, de la fabrique alternative d’archives. Quinze d’entre eux exposeront leurs projets et leurs pratiques en Belgique, en France, en Suisse et au Québec, mais aussi à Sarajevo, en Algérie, au Rwanda, autour de la mémoire des territoires et des populations, des arts vivants, de l’archive des émotions, des souffrances, du vécu tout simplement. Au plus proche des préoccupations de tous les participants, nous partagerons nos méthodes et le sens que nous engageons dans la construction d’archives.
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Paris
Journée d'étude - Études du politique
Femmes contre le totalitarisme
Avec cette journée d'étude, il s'agit d'explorer et de réévaluer la participation des femmes à la résistance face au totalitarisme sous toutes ses formes : combat, contre-propagande, littérature ou analyse méthodique (dont Hannah Arendt fut loin d'être l'unique représentante). Les auteurs féminins furent, par exemple, nombreux à dénoncer l'effet Potemkine du bolchevisme qui, se présentant comme l'aube d'une ère nouvelle ayant boulversé les rapports hiérarchiques, avait en réalité laissé intact l'ampleur des inégalités sociales. Moins portées que les hommes à prétendre atteindre des hauteurs stratosphériques de la pensée, elles surent aussi particulièrement bien mettre le fascisme en contradiction avec lui-même.
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