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• 09 déc 2009

  La Rochelle

  Coloquio - Sociología

  Priez, pauvres précaires !

  Dans son ouvrage L’invisibilité sociale, Guillaume Le Blanc constate fort justement que la capacité de se maintenir dans l’espace public ne repose pas uniquement sur les seules performances des sujets. Elle dépend largement des règles sociales qui légitiment une vie ou, au contraire, la précarisent. La visibilité et l’invisibilité ne sont nullement des qualités naturelles mais des modes sociaux de confirmation ou d’infirmation des existences. Le déclassement, la relégation, l’absence de travail marginalisent les individus au point de les effacer en les retirant de toutes les formes de participation : le subalterne, le précaire, l’exclu sont alors de moins en moins audibles, de moins en moins visibles.

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• 07 oct 2009

  La Rochelle

  Coloquio - Sociología

  La famille... et ses embrouilles

  Le lien familial est une forme particulière du lien social. C’est même le seul lien qui s’inscrit d’un rapport dont on peut rêver qu’il soit naturel. Force est de constater qu’il n’en est pas moins tout à fait dénaturé : la nature est un pot-pourri de hors-nature. Autrement dit, les embrouilles sont au rendez-vous. Les familles contemporaines indiquent assez les changements de ce qui faisait jusqu’ici l’actualité clinique autant que politique, mais attestent également de la vitalité de la famille, à travers l’invention de mille et une façons de faire lien. Le découplage contemporain entre enfant et famille fait en outre apparaître que c’est à partir de l’enfant, pris comme objet (a) de la famille, que se structure celle-ci. La clinique psychanalytique, à l'école de Freud et de Lacan, à partir de son éthique, prend en compte cette évolution rapide de la famille en accueillant ces mutations comme des formes nouvelles du lien social et en se tenant prêt à répondre aux demandes symptomatiques qui pourront en émerger au cas par cas.

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• 11 mar 2009

  La Rochelle

  Jornada de estudio - Sociología

  Handicap : mythologies, représentations et pratiques

  Enjeux philosophiques, anthropologiques et psychanalytiques

  Malgré l’évolution incontestable des mentalités se traduisant par des avancées aussi bien en ce qui concerne les nouvelles lois que les dispositifs de prise en charge, le handicap est un champ continuant à susciter le rejet, ou pire l’indifférence. Nulle part ailleurs il y a un tel décalage entre les discours officiels incluants et bien intentionnés et la réalité des pratiques souvent excluantes. Cette journée se propose d’étudier les raisons profondes de ce rejet, en allant les rechercher du côté des représentations inconscientes individuelles, collectives et mythologiques mobilisées par le handicap, puis d’en montrer les conséquences sur les pratiques. Cette démarche, qui s’appuie sur les idées fondatrices de Georges Deverreux postulant une étroite correspondance entre les comportements culturels et les pulsions, désirs et fantasmes individuels et de Georges Canguilhem soutenant que les formes considérées comme anormales de la vie sont d’autres modalités du vivant, nécessite des approches pluridisciplinaires afin de dégager les enjeux philosophiques, anthropologiques et psychanalytiques d’un domaine qui risque toujours de susciter une sidération qui bloque la pensée.

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