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Saint-Martin-d'Hères
Workshop
Cette journée thématique organisée par le Larhra (UMR 5190) vient prolonger une réflexion interdisciplinaire amorcée le 25 mars 2009 à Aix-en-Provence, autour des articulations possibles entre deux formes généralement définis comme contradictoires et opposées d’un rapport au temps : l’utopie et la nostalgie. Nous poursuivons à Grenoble cette réflexion, en mettant en regard deux types d’approches, deux attitudes de recherche. La première se saisit de cette articulation qu’elle constitue en objet propre, en observant ses modalités et ses effets dans des contextes socio-historiques déterminés : l’Algérie coloniale et l’Allemagne réunifié. La seconde approche appréhende l’articulation utopie-nostalgie comme un cadre de pensée, susceptible d’apporter un éclairage singulier sur des expériences plurielles (mettant toujours en jeu la tension entre le local et le global, le particulier et le général) et de questionner le rapport même du chercheur à l’historicité. -
Saint-Martin-d'Hères
Conference, symposium - History
Collections of Art and Artistic Photography in Italy during the Risorgimento
Authors, Institutions, Representations
Le 150e anniversaire de l'Unité de l'Italie est l'occasion de manifestations de part et d'autre des Alpes. Le projet Illustrer l'Histoire // Illustrare la Storia (UPMF-Grenoble II) s'associe avec l'Istituto Nazionale di Storia del Risorgimento et la Fototeca Nazionale de Rome pour offrir un ensemble d'événements autour de cette date de l'histoire européenne et alpine. Du 28 octobre au 15 novembre 2010 sera proposée au public grenoblois l'exposition « Collections d’art et photographie artistique dans l’Italie du Risorgimento », après sa présentation cet été au Vittoriano (Rome). À travers la centaine de photographies d'époque, ce parcours sera une véritable plongée dans la mémoire d'une nation en construction entre événements politiques, société en mutation et identité culturelle à retrouver. La photographie tient à la fois le rôle de médiateur de la mémoire culturelle et celui de support d'expression de l'artiste, tout en étant un objet du patrimoine, thèmes abordés lors d'un colloque international. -
Grenoble
Conference, symposium - Urban studies
The Creative City in Questions
5th international conference of Grenoble's urban planning unit
Aujourd’hui, on ne compte plus les publications, les évènements scientifiques ni même les expositions relatives à l’impact des milieux culturels sur l’économie, l’attractivité et la régénération des territoires urbains. Ce foisonnement de manifestations et d’écrits place l’artiste, et plus généralement la créativité, au cœur de la renaissance des villes. Si ce débat brille par son caractère transdisciplinaire, les interprétations proviennent généralement de la sociologie, de la géographie, de l’économie et des sciences politiques. Dans ce concert, il est une voix que l’on entend peu : celle des urbanistes. Pourtant, elle paraît nécessaire, car elle permet de mieux saisir les liens qui s’établissent entre pratique artistique, économie culturelle, créativité et organisation spatiale de la ville. Ces rencontres se veulent l’occasion d’ouvrir un débat entre les différentes disciplines concernées par cette problématique. Elles se veulent aussi l’occasion d’une confrontation entre jeunes chercheurs et chercheurs plus confirmés, entre chercheurs de différents pays européens et entre chercheurs, créateurs et professionnels. -
Grenoble
Conference, symposium - History
Signatures. The Work and its Author
Le visiteur d'un musée s'attend à trouver face à lui des œuvres signées. Toutes, ou presque, sont en effet placés sous la protection d'un nom. Pourtant, les artistes ont de tous temps joué de la signature, l'oubliant parfois volontairement, l'affichant hors de propos ou par provocation, réduisant l'œuvre à la marque de leur nom. Les usages et non-usages de la signature sont aussi divers que complexes et ne sauraient la réduire à une marque d'authentification.La signature peut être aussi bien mystification, clin d'œil, autoportrait. En cela, elle constitue un objet d'étude à part entière dans le domaine de l'art. -
Grenoble
Conference, symposium - History
Depuis quelques années, les écrits sur l’art de Stendhal ont suscité un regain d’intérêt tant parmi les spécialistes de littérature qu’auprès des historiens de l’art. De nouvelles éditions de textes, des colloques, des séminaires, mais aussi les travaux fondamentaux menés sur la correspondance administrative nous le prouvent. Il est désormais possible de mieux mesurer l’apport d’Henri Beyle aux débats sur l’art dans la première moitié du XIXe siècle en s’éloignant des lectures schématiques et des seules accusations de plagiat qui ont nourri tant de travaux du passé. Grenoble nous a paru le lieu idéal pour réunir stendhaliens et historiens de l’art autour de ces débats. Les communications et les discussions ne porteront pas tant sur le critique d’art militant, dont la renommée est acquise, que sur la nature, la portée et le public des ouvrages où Stendhal affiche une posture d’historien. -
Grenoble
Call for papers - Representation
« On ne naît pas… on le devient »
Les Gender Studies et le cas italien, des années 70 à aujourd’hui. Entre libération sexuelle et nouveaux tabous.
Nés aux Etats-Unis dans les années 70 mais avec des racines européennes (notamment françaises), les Gender Studies ou « études sur le genre » se concentrent sur la notion de genre sexuel et ses caractéristiques biologiques et sociales. Avec des champs d’intérêts extrêmement vastes et polyvalents, les Gender Studies se sont progressivement étendus à tous les domaines des sciences humaines en conservant une de leurs caractéristiques fondamentales : l’interdisciplinarité. Malgré leur origine philosophique, critique, littéraire, les Gender Studies, dont les principales problématiques sont liées au statut de l’individu dans la société en ce qui concerne les sphères de la corporalité et de la sexualité, sont intimement liés aux évolutions politiques et culturelles du monde moderne. -
Grenoble
Conference, symposium - History
Oral history: shared and shifted perspectives - France, Brazil, Europe
Malgré un certain foisonnement de travaux à la fin des années 1970, l’histoire orale est restée en France sur les marges de la discipline et la parole des témoins a conservé un statut secondaire par rapport aux sources écrites et même iconographiques considérées comme plus légitimes. La question du statut de ces sources, de leur conservation, de leur mise à disposition comme de leur exploitation et in fine de leur légitimité reste d’actualité. Prendre les témoignages comme de simples sources de connaissance factuelle est la démarche la plus couramment utilisée. C’est pourtant loin d’être la plus féconde s’agissant de ce matériau particulier.
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