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    Jornadas - Europa

    En mal d’archive ? La bibliothèque coloniale revisitée

    De l’usage postcolonial de l’archive (littérature, cinéma et arts plastiques)

    « Je choisis d’écrire sur Port of Spain, ma ville d’origine, parce que […] je croyais qu’il n’y aurait pas trop de matière […]. Puis je m’aperçus qu’il n’existait pas vraiment d’ouvrage de référence. » Dans L’Énigme de l’arrivée, V. S. Naipaul prend conscience du fait que, s’il veut écrire sur Trinidad, il lui faut se « reporter aux documents eux-mêmes ». La vérité historique n’est pas « préservée quelque part dans les bibliothèques, sous forme de volumes semi-divins. » Retour similaire sur un passé inexploré (refoulé) ? Depuis les années 1980, les héritiers de l’histoire coloniale semblent, plus que tout autre, « en mal d’archive » (Derrida). Chez eux cependant, la passion de l’archive vise moins à mettre au jour une origine qui se déroberait qu’à compenser les déficits d’une histoire demeurée longtemps inexplorée. Pour ressusciter l’événement et s’appuyer sur ce qui fait preuve, de nombreux artistes contemporains revisitent dans leurs œuvres les fonds de la bibliothèque coloniale. Ils s’approprient ces matériaux, les absorbent, les citent et, dans certains cas, vont jusqu’à forger des faux. 

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