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Parmi les moyens permettant d’infléchir les phénomènes médiateurs orientant la position d’un auteur autant que la réception d’une œuvre figure notamment la préface, qui a d’abord pour objectif d’encourager à une lecture de l’œuvre, et ensuite de garantir que cette lecture soit bonne, comme le disait Gérard Genette, dans Seuils. Mais en déplaçant la focale du lecteur vers l’ensemble des agents qui constituent la chaîne du livre, on s’aperçoit que la préface est également témoin de nombreux éléments qui se jouent dans et hors des textes : il convient dès lors d’interroger, en sus des indications ou recommandations de lecture qu’elle contient, tous « les aspects institutionnels et les facteurs sociaux qui en déterminent l’usage », comme le disait Jacques Michon. Ce colloque se propose d’explorer ces réalités, en interrogeant la préface du point de vue de son historicité et de ses rhétoriques, des rapports effectifs dont elle témoigne et qu’elle fait évoluer, des représentations auctoriales, enfin, qu’elle abrite et met en circulation.
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Histoire, langage, politique et esthétique d'une émotion plurielle
Nombreux sont les objets qui suscitent le dégoût et agressent chacun des sens : odeurs putrides, horreurs visuelles, matières repoussantes, saveurs dégoûtantes… Le dégoût est l’une des affections les plus violentes du système perceptif (W. Menninghaus). Les sens sont touchés avec une immédiateté qui les entraîne irrésistiblement à l’écart de cet objet qui dégoûte, à détourner le regard, se boucher les narines, s’éloigner physiquement afin éviter la mise en contact ou en contiguïté (A. Kolnai) avec le dégoûtant. Et pourtant, malgré la répulsion, quelque chose dans le dégoût fascine. Les artistes s’en emparent qui, dans la littérature, la peinture, l’art performatif ou le cinéma, s’efforcent de faire naître une émotion esthétique de ce qui au départ révulse, véritable « énigme du dégoût » (C. Korsmeyer). Y-a-t-il, dès lors, une esthétique possible du dégoût, ou faut-il au contraire décider, avec les premiers théoriciens de l’esthétique du XVIIIe siècle, d’exclure le dégoût du cadre des émotions esthétiques possibles ? Comment comprendre ce sentiment pluriel, dans son ambivalence ? Comment définir le dégoût, malgré la multiplicité de ses objets ? Qu’en est-il de son histoire, tant du mot « dégoût » que du sentiment lui-même ?
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