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Esch-sur-Alzette
Naturalisation et légitimation des pouvoirs (1300-1800)
Entreprise d'histoire comparée – Première partie
Premier volet d'un programme en deux parties, cette rencontre s'intéressera à la naturalisation du pouvoir comme stratégie de légitimation en Europe (1300-1800). En jetant le voile sur la contingence de son apparition, le recours à la naturalité permettait de montrer (et non pas démontrer) le caractère incontestable et incontesté du pouvoir. Pour comprendre les ressorts de cet usage, nous analyserons des cas concrets de naturalisation du pouvoir tout en nous interrogeant sur son efficacité contre les approches contractualistes développées tant par des souverains en quête de consensus que par les démarches contestataires désireuses de mettre au jour la contingence du pouvoir institué. Cette rencontre s'intéressera également aux définitions explicites et implicites de la nature que les acteurs de l'époque partagaient et prendra en compte les imbrications multiples entre rapport à la nature, rapport à soi, rapports entre nature et culture.
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Paris
Capitalisme et (post)esclavage
Pour une critique caribéenne de l’économie politique
Cette journée d’étude se propose de relancer le débat sur les rapports entre capitalisme et esclavage, initié par Eric Williams en 1944, en adoptant une approche croisée entre les Caraïbes « britannique » et « française » et en élargissant la perspective aux transformations des modes et rapports de production, des formes de travail et de résistance, après les abolitions jusqu’à l’ère néolibérale dans laquelle nous vivons. Il s’agit d’encourager le développement d’une critique de l’économie politique qui reste le parent pauvre des études contemporaines sur la Caraïbe dans le monde francophone.
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Coimbra
Appel à contribution - Ethnologie, anthropologie
Penser les commémorations comme des espaces de pratiques ritualisées
Au croisement d’une approche historique et anthropologique
C’est à partir des pratiques commémoratives et des luttes politiques et sociales auxquelles elles sont associées que nous aimerions repenser les temps et les espaces des colonialités contemporaines. En nous interrogeant, sur les modalités pratiques d’exposition et de ritualisation des mémoires politiques en proie à des hégémonies qui leur sont exogènes. De nombreux événements historiques survenus dans le monde, par exemple au Chiapas au Mexique, ou bien au Brésil, ici et là en Afrique par exemple en Algérie, pays qui a présenté des commémorations politiques par la négative, ou bien encore en Europe (Irlande du Nord, Portugal, Catalogne) tout comme la récente contestation sociale et politique en France, fournissent de nombreux arguments pour penser dans ce sens. L’objectif de ce colloque sera de décrire et de comprendre les modalités de fonctionnement de certaines pratiques mémorielles contre-hégémoniques, dans leurs diversités, et l’institution des traditions qui en découlent.
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Paris
En dépit de son utilisation et de son invocation fréquentes, il n’y a pas d’accord sur ce que désigne le racisme. Ses usages sont variés et ont changé au cours du temps. Ce colloque, organisé dans le cadre de l'ANR "Global Race", entend questionner le terme même de « racisme » et revenir sur ses usages pluriels par les acteurs, les institutions et les chercheurs. Qu’a-t-on à l’esprit lorsqu’on parle de « racisme » et que l’on désigne une situation, un comportement ou un système comme « racistes » ? Quels sont les conflits d’interprétation, les malentendus, les dits et les non-dits que le terme génère ? Quelles possibilités d’action ouvre-t-il et quelles portes referme-t-il ? Quels sont les usages scientifiques faits de la notion de racisme et quelles sont les modalités d’opérationnalisation de ce concept pour les sciences humaines et sociales ? Pendant deux jours les intervenant.e.s, issu.e.s de toutes les disciplines en sciences humaines et sociales reviendront sur ces questions.
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Lyon
Appel à contribution - Études du politique
Violences administratives envers les étranger·es en France
Les travaux du laboratoire Junior Mouvances analysent les processus de représentation et de catégorisation des migrations, et des personnes concernées, ainsi que leurs effets sociaux. Cette journée porte sur les « violences administratives envers les étranger·es », que nous définissons très largement comme « des formes de violences symboliques et/ou physiques, qui s'exercent contre des individus étranger·es en raison de leur situation administrative, mais aussi en fonction d'autres discriminations (raciales, sociales, de genre, de handicap), généralement de la part des administrations d'État elles-mêmes ». Nous étudions spécifiquement le cas français, même si des études comparées sont les bienvenues. Dans le souci de donner une visibilité et des espaces de communications de leurs recherches à des étudiant·es, doctorant·es, et jeunes chercheur·ses, nous leur réservons cet appel à communication.
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Montpellier
Colloque - Ethnologie, anthropologie
S'associer. Une pratique fondatrice des sociétés
Ce colloque, qui n’a pas pour objet principal les formes associatives dans leur dimension historique, vise à interroger leurs dimensions contemporaines : la professionnalisation des associations, l’impact du numérique, les fonctions du bénévolatet son utilité sociale, les expérimentations de la démocratie participative et les solidarités nouvelles des femmes et des hommes qui la vivent. Les formes actuelles de l’engagement liées à l’exercice de la réflexivité des acteurs (signe à la fois de leur autonomie et deleur vulnérabilité) invitent les anthropologues à une réflexion singulière.
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Paris
Appel à contribution - Histoire
Lire et narrer le post-esclavage
Revue « Esclavages et post-esclavages / Slaveries and post-slaveries »
Le terme « post-esclavage » est un concept qui n’est pas toujours défini et qui sert à désigner la période complexe suivant l’abolition formelle de l’esclavage. Dans ce numéro spécial, on se propose d’explorer et d’interroger ce concept à travers les récits de vies individuelles. Ces formes narratives, qu’elles soient visuelles ou textuelles, pourront par exemple provenir de la littérature, de plates-formes numériques militantes, de documents officiels concernant les droits de l’homme, d’articles de journaux et de magazines, de pamphlets, de films, de pièces de théâtre, etc. Le dossier accueillera tout autant des contributions historiographiques fondées sur des récits d’esclavage postérieurs à l’abolition, que des contributions montrant de quelle façon ces récits ont été utilisés à travers le temps ou le sont encore aujourd’hui.
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Paris
Si certains grands génocides du XXe siècle retiennent à juste titre l’attention, on s’intéresse moins à d’autres exterminations qui ont jalonné l’histoire et parfois sombré dans l’oubli. L’étude de quelques-unes d’entre elles – comme celles dont ont été victimes les Indiens d’Amérique du Nord et du Sud, les Aborigènes d’Australie, les Hereros et les Namas, les Ukrainiens à l’époque de Staline, les Roms sous les nazis, les Chinois sous Mao, etc. – permettra d’en préserver la mémoire, mais aussi de réfléchir sur la notion de génocide, de se demander si elle a une pertinence avant l’invention du mot, de la distinguer de celle de meurtre de masse, et donc de poser la question : qu’est-ce qu’un génocide ?
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Paris
Appel à contribution - Représentations
En dépit de son utilisation et de son invocation fréquentes, il n’y a pas d’accord sur ce que désigne le racisme. Ses usages sont variés et ont changé au cours du temps. Qu’a-t-on à l’esprit lorsqu’on parle de « racisme » et que l’on désigne une situation, un comportement ou un système comme « racistes » ? Quels sont les conflits d’interprétation, les malentendus, les dits et les non-dits que le terme génère ? Quelles possibilités d’action ouvre-t-il et quelles portes referme-t-il ? Quels sont les usages scientifiques faits de la notion de racisme et quelles sont les modalités d’opérationnalisation de ce concept pour les sciences humaines et sociales ? Le colloque abordera cette question du (ou des) « racisme(s) » en réunissant des communications issues de toutes les disciplines en sciences humaines et sociales (sociologie, science politique, anthropologie, histoire, philosophie, droit, linguistique, etc.).
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Paris
Journée d'étude - Études du politique
Objet historique, conceptuel et politique
L’émeute est, pour les sciences sociales, un objet d’étude problématique. Charles Tilly soulignait que le mot appartient au répertoire de la répression, à tout cet ensemble « des paroles infamantes que ne prononcent presque jamais les acteurs eux-mêmes ». Pourtant, son constat n’est pas entièrement exact : « émeute », y compris avec la charge de violence, de désordre et d’improvisation que porte le mot, est parfois revendiqué comme désignant une forme d’action jugée légitime par certains groupes. Pour Tilly, le biais qu’il soulignait était ainsi une raison pour ne pas employer le terme comme catégorie d’analyse du politique. Pour nous, la question reste ouverte. L’émeute oblige à s’interroger sur les critères qui permettent de penser la légitimité d’une contestation violente dans un État de droit : peut-on penser l’émeute comme une modalité d’exercice du droit de résistance ? Où doit-on la situer dans la distinction entre guerre et paix ?
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Appel à contribution - Géographie
Le tourisme à l'épreuve des paradigmes post et décoloniaux
L’irruption des questions post et décoloniales au sein des champs académiques et l’exercice critique de ces paradigmes soulèvent des enjeux épistémologiques, théoriques et méthodologiques majeurs pour les sciences humaines et sociales. Les nombreux débats autour de ces courants, ainsi que la virulente hostilité dont ils peuvent faire l’objet notamment en France, ne doivent pas freiner mais plutôt encourager des analyses rigoureuses et situées des processus sociaux, économiques et mentaux de longue durée induit par les régimes coloniaux, dont le tourisme est partie prenante. À travers cet appel, nous encourageons les travaux permettant de repenser les situations touristiques au sein des sociétés traversées historiquement par la matrice coloniale. En effet, le tourisme, en tant qu’économie de l’altérité, constitue un formidable laboratoire pour penser les articulations historiques et contemporaines des rapports sociaux de pouvoir (Boukhris, Chapuis, 2016).
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