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  • Montpellier

    Appel à contribution - Pensée

    Les titres

    Intituler les œuvres d'art, les biens culturels et les contenus médiatiques

    L’objectif du colloque n’est pas tant de renseigner telle pratique, tel corpus ou tel objet, mais d’interroger le titre des objets artistiques, culturels et médiatiques en tant que catégorie de pensée (et conséquemment d’usage), que cette catégorie soit construite et mobilisée par les acteurs, les publics ou les chercheuses et les chercheurs des champs concernés. Le but est ainsi moins d’investiguer les titres et les intitulations per se que leurs principes et modes d’existence, leurs fonctions et raisons d’être, leurs processus tout autant que leurs réifications. À quoi servent les titres, d’où viennent-ils, comment évoluent-ils, que signifient-ils, comment signifient-ils, peut-on s’en passer, quels sont les rapports d’influence réciproques qu’ils entretiennent avec les objets qu’ils chapeautent ?

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  • Paris

    Colloque - Représentations

    Espaces du blanc : concepts et pratiques

    Le blanc est un concept majeur dans la réflexion sur les relations entre écriture et figure. Il renvoie, sans s’y réduire, au support sur lequel s’inscrivent le texte et l'image dans l’espace du livre, de l’estampe, de la peinture, de la paroi ou du mur. Souvent théorisé en Occident comme un vide, un manque qui s’oppose à la matérialité de la figure ou du signe écrit, il est pourtant susceptible d’assumer un rôle énonciatif, sémantique et plastique dont les artistes et les écrivains se sont souvent emparés, et qui reste à interroger. Prolongeant le colloque Écritures V. Systèmes d'écriture, imaginaire lettré (2015), ce colloque se donne pour but d’explorer la richesse conceptuelle de la notion de blanc, et la multiplicité des enjeux qu’elle ouvre dans l’étude des formes mixtes associant figure et support.

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  • Séminaire - Époque moderne

    L’auteur, ses archives, sa bibliothèque

    Les archives et la bibliothèque d’un écrivain, objets génétiques par excellence, sont un espace de création qui témoigne de la façon dont l’auteur dialogue avec la tradition et entend s’y inscrire à son tour. Qu’il se réfugie dans le silence de l’anonymat ou qu’il mette en exergue son « Je », l’écrivain moderne exerce un contrôle sur son œuvre, sur sa diffusion et sur le message qu’il livre à ses lecteurs contemporains, mais aussi à ceux qui viendront plus tard. La façon dont il conserve ou détruit, dont il sélectionne et agence ses papiers et ses livres est riche d’enseignements : ses archives « font œuvre » et sont les dépositaires de l’image de soi qu’un écrivain souhaite léguer à la postérité. C’est donc en travaillant à restituer aux archives littéraires et aux bibliothèques d’écrivains cette dimension consciemment publique que la figure de l’auteur, dont on a annoncé la mort il y a cinquante ans, pourra enfin ressurgir de ses cendres.

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  • Appel à contribution - Représentations

    Ambiguity: Conditions, Potentials, Limits

    “On_Culture” Issue 12 (Winter 2021)

    The 12th issue of On_Culture seeks to explore ambiguity in its potential and limits as an analytical tool for research in the study of culture. By the same token, the issue is also interested in perspectives on ambiguity as a cultural phenomenon in its historical situatedness and political dimensions.

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  • Appel à contribution - Épistémologie et méthodes

    Bibliopolis / bibliotopies.

    Inscription du livre dans l’espace géographique et culturel au nord et au sud de la Méditerranée

    Sacré ou profane, lu ou appris par cœur, transformé en amulette ou trônant dans la vitrine d’une librairie et exhibant un prix qui le rend parfois inaccessible au public auquel il est destiné, le livre possède-t-il et exerce-t-il encore un pouvoir sur nos vies et dans notre imaginaire ? Par quels biais cet objet qui ne semble exister que pour permettre la circulation des idées ou la relation spirituelle peut-il mettre en avant sa propre matérialité ? Cette matérialité n’est-elle pas le support autant des cultes voués au livre que des agressions et des détournements dont il peut faire l’objet ? Quels rapports entretenons-nous avec le support papier à l’heure de la digitalisation prétendument universelle ?

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  • Séminaire - Moyen Âge

    Comment finir ?

    Séminaire de littérature médiévale

    Beaucoup d’œuvres médiévales nous sont parvenues inachevées, pour ne citer que les exemples notoires du Conte du graal, du Tristan de Béroul ou du Roman de la rose de Guillaume de Lorris. Au-delà des raisons accidentelles – mort de l’auteur, lacune de la tradition manuscrite – difficilement mesurables, on questionnera la pertinence de la notion d’achèvement pour les œuvres médiévales. Comment pense-t-on, au Moyen Âge, la fin d’une œuvre ? Cette dernière doit-t-elle nécessairement aboutir à une forme close qui seule achèverait de lui donner un sens ? Est-ce l’achèvement, le fait de mener l’œuvre à chief, de lui donner par-là une forme de couronnement, qui fait l’œuvre ? La question de l’achèvement de l’œuvre soulève celle de l’achèvement du sens.On envisagera les œuvres inachevées –ou supposées telles– qui travaillent sans fin « l’impossibilité d’en finir », et la question des continuations qui les prolongent. Laisser inachevé, donc, pour pouvoir toujours recommencer. S’interrompre, s’arrêter de dire pour laisser la place au « contre-dit ». À l’inverse, comment clore ? Comment mettre un terme à l’écriture, sortir de l’œuvre ?

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  • Appel à contribution - Pensée

    La critique. Arts, littérature, théorie

    Nouvelle Revue d’Esthétique, n° 27

    L’invention de la critique d’art par Diderot et son installation dans le paysage intellectuel par les  « professionnels », mais surtout par les écrivains et poètes du dix-neuvième siècle (on rappellera la place imminente de Baudelaire dans cette évolution), ont fait de la critique une spécialité nationale qui, par-delà les salons et la seule peinture, a concerné tous les arts, de la musique au cinéma, et a tissé des liens spécifiques avec la critique littéraire. De fait, le critique peut devenir un écrivain à part entière et il se doit même de l’être s’il veut être opérant. Le champ de la critique, artistique et littéraire, se pose ainsi en s’opposant à ceux de l’histoire et de la théorie : la critique provient d’une expérience, fonde un public ou une communauté, et le savoir qu’elle communique reste indissolublement lié à une écriture. Mais la critique croise aussi en bien des points le champ de la connaissance historique et esthétique.

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  • Québec

    Appel à contribution - Époque moderne

    Histoire de l'édition : problématiques et enjeux des partages disciplinaires (XVIe-XVIIIe siècle)

    Le présent colloque voudrait approfondir la question suivante : qu’avons-nous à gagner en pensant conjointement, et dans le cadre intellectuel spécifique des XVIe-XVIIIe siècle, histoire de l’édition et histoire des disciplines intellectuelles ?

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  • Paris

    Séminaire - Pensée

    De l'image, et qu'elle pense

    Ce séminaire veut en premier lieu se montrer digne de ce mot sur lequel on passe d’ordinaire trop rapidement : il aimerait contribuer à ensemencer. Il tourne autour des deux mots grecs de logos et eikôn, le verbe et l’image pour employer une fois des traductions reçues et commodes. Cela dit on a depuis longtemps renoncé à traduire effectivement le premier, au-delà du prologue de Jean, et il sera plus prudent de faire de même pour le second, sans l’assimiler trop vite à ce latin image qu’il conviendra lui-même de démêler.

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  • Tours

    Appel à contribution - Époque moderne

    La preuve : procédures, protocoles, procédés

    Pour la quatrième année consécutive, l’Association des doctorants du Centre d’études supérieures de la Renaissance (ADCESR) organise à Tours ses rencontres doctorales pluridisciplinaires. Cette année les journées d’étude porteront sur le thème de la preuve à la Renaissance. La notion de preuve a surtout été thématisée par les historiens du droit et des sciences. Un effort de formalisation des protocoles s’observe en effet à la Renaissance, à travers la multiplication des traités juridiques cherchant à régler l’usage des modi probationum comme dans la métamorphose du statut de l’observation dans les sciences physiques et la médecine. Les discussions autour de l’écriture de la preuve s’inscrivent ainsi dans un ensemble de pratiques professionnelles et institutionnelles qu’il s’agira de mettre en lumière. Le cadre pluridisciplinaire de cette journée d’étude offre l’occasion d’élargir l’examen à l’ensemble des champs du savoir et de la pratique, afin d’analyser la preuve et les modes de son établissement.

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  • Paris

    Séminaire - Représentations

    Art et corporéité

    Phénoménologie des univers formels

    Ce séminaire doctoral examine, dans un territoire hexagonal mais transnational aussi, en longue durée, les liens entre les arts et le corps : comment les artistes sont conditionnés et conditionnent les catégories d'œuvres et de modèles d’objets qu’ils imaginent et fabriquent, en fonction de la plasticité des corps ? De quelles manières, selon quels échéanciers et à partir de quels schémas économiques sont produits, édités, diffusés des unica ou corpus qui répondent un canon esthétique et un confort social soumis à des variables politiques, culturelles et générationnelles ?

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  • Nanterre

    Colloque - Représentations

    Éloquences révolutionnaires et traditions rhétoriques (XVIIIe-XIXe siècles)

    Quel rapport une révolution politique, moment tout entier tendu vers le changement, et donc vers l'avenir, entretient-elle avec les modèles du passé ? Est-il possible de « se passer du passé » ? Le changement brutal, la « régénération » et la « table rase », leitmotive du discours de la Révolution française, ne sont-ils que de vains mots ? […] La question du rapport conflictuel et ambigu des révolutions politiques aux modèles du passé nous invite à réfléchir à la fois aux formes discursives, notamment rhétoriques, dont hérite la Révolution française, et à la manière dont cette dernière les récupère, les rejette ou les transforme, et à la fois à l'influence qu'exerce à son tour la Révolution française sur les discours des révolutions suivantes : là encore, s'agit-il d'une imitation (et, le cas échéant, de quel ordre ?), d'un refus, ou d'une métamorphose ?

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