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• 17 sep 2009

  18 sep 2009

  Saint-Denis

  Colloque - Époque contemporaine

  Les formations artistiques et culturelles

  En dépit d’un marché du travail tendu, les métiers de l’art et de la culture connaissent un engouement croissant qui s’accompagne d’un nombre toujours plus important d’élèves qui fréquentent les structures de formation. Dans les arts dits « classiques » comme la musique, la danse et le théâtre, certaines de ces formations ont fait l’objet d’une codification ancienne, par le biais de la mise en place d’établissements publics nationaux à la fin du XVIIIe siècle, puis de l’édification d’une hiérarchie d’établissements plus ou moins subventionnés selon un système de valeur pyramidal. Dans d’autres secteurs artistiques au contraire, la formation a longtemps fait l’objet d’un enseignement « sur le tas », tandis que l’on assiste à l’apparition de nombreux enseignements privés ou associatifs durant les dernières décennies. Ce colloque souhaite donc retracer la mise en place de ces formations et appréhender la manière dont elles se pérennisent dans le temps, en les resituant au sein des enjeux professionnels ou institutionnels qui sont les leurs, et en examinant comment leur histoire s’articule avec celle des politiques culturelles. Il se donne également pour objectif d’explorer la réalité de ces formations et la manière dont elles sont organisées, tout en cherchant à comprendre à qui elles s’adressent et ce qu’elles font aux élèves qui les fréquentent, du point de vue de la socialisation professionnelle.

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• 08 mai 2009

  07 mai 2009

  09 mai 2009

  Genève

  Colloque - Histoire

  Politiques sociales transnationales, réseaux réformateurs et Organisation internationale du travail (1900-2000)

  Transnational social policies. Reformist networks and the International Labour Organization (1900-2000)

  À l’occasion des 90 ans de l’OIT, ce colloque se fixe pour objectif de travailler sur le rôle des réseaux de réformateurs sociaux et de l’Organisation internationale du travail dans l’élaboration de solutions à la « question sociale » dans le sillage de la révolution industrielle et de sa globalisation depuis la fin du XIXe siècle. La contextualisation large doit permettre de comprendre quelles sont les logiques sociales, politiques et intellectuelles qui ont présidé à la naissance de l’OIT et les effets qu’elles produisent jusqu’à aujourd’hui tant dans le fonctionnement de l’organisation que dans l’identification des problèmes sociaux et des réponses élaborées. L’attention portée aux acteurs (fonctionnaires, experts, délégués), au travail d’expertise, à l’élaboration et à la circulation des normes permettra de mettre au jour le fonctionnement, mais aussi le rayonnement de l’institution.

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