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Nîmes
56e Journées de Printemps de la Société Française de Psychopathologie de l'Expression et d'Art-thérapie
Comment le geste artistique, nos pratiques cliniques, les dynamiques sociétales, peuvent-ils être sujet et objet d'errances ? Présente dans la clinique l'errance a partie liée avec l'échec thérapeutique et la fugue. Dans nos rues, dans les couloirs de nos institutions, le long des lignes d'erre des autistes matérialisées par Deligny, nous les voyons déambuler sans horizon. Sont-ils en fuite ? Cherchent-ils une rencontre qui donnerait une signification à leur route ? La désinsertion, la précarisation, l'aliénation sociale peuvent prendre chez des patients, des sujets sans domicile fixe ou des migrants, les formes les plus extrêmes de l'errance et du désarrimage.
À cette errance physique s'associe une errance mentale parfois revendiquée, mais souvent aussi source de pathologie, inséparable de l'angoisse d'une quête identitaire, de la recherche d'un lieu enfin stabilisé. Contrairement au voyage l'errance est sans repères apparents. Elle ne s'oppose pas à l'absence de but mais ne connaît pas le chemin tracé pour y parvenir. Elle n'est pas non plus l'erreur, mais inscription hésitante dans le temps et dans l'espace que nombre d'écrivains ont célébrée (Rousseau dans ses Rêveries du promeneur solitaire, George Sand dans sa Lettre à un voyageur) et de musiciens (Schubert et ses Wanderlieder ou sa Winterreise, Malher dans son Chant de la Terre). Plus proche de nous, des artistes contemporains comme Raymond Depardon ont pu saisir l'errance dans leurs photographies ou des cinéastes la montrer dans le road movie dans le western... La pratique artistique, quant à elle, engage l'errance dans son geste, ou encore dans sa perception même.
Le saisissement esthétique que produit l'œuvre d'art — la figure de Charlot chez Charlie Chaplin, le geste incertain d'un Cy Twombly, l'ironie d'un Jean-Luc Godard estimant s'être trompé de planète — nous met aux prises avec l'incertitude et le vacillement propres à l'errance.
Comment l'œuvre s'en saisit-elle ? Quelles représentations en surgissent tant dans le travail artistique qu'art-thérapeutique ?
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Alès
Colloque - Ethnologie, anthropologie
Littérature orale et sciences humaines
Septièmes rencontres autour de la littérature orale
Pour l’édition 2010, l’axe retenu par le CMLO est « Littérature orale et sciences humaines ». Depuis leur avènement, les sciences humaines s’intéressent à la littérature orale. Rien d’étonnant dès lors que l’on sait que ces productions narratives véhiculent certains fondements de la nature humaine et éclairent les relations sociales. À partir de ce matériau, les anthropologues abordent l’organisation des sociétés orales, les historiens appréhendent l’histoire des mentalités, les linguistes y détectent les structures des langues, les thérapeutes envisagent les cartographies mentales, les géographes relèvent des éléments toponymiques, les littéraires étudient des espaces d’intertextualité, les philosophes puisent des outils de réflexion… Lors de ces rencontres, il s’agira donc d’expliciter en quoi cette intime relation avec les sciences humaines confère à la littérature orale bon nombre de ses raisons d’être contemporaines. -
Nîmes
Appel à contribution - Psychisme
Deuxième journées scientifiques ARPEnv
Perspectives de la psychologie environnementale francophone
ARPEnv, association (loi 1901) visant à la promotion de la recherche en Psychologie Environnementale, a le plaisir de vous inviter aux deuxièmes Journées Scientifiques d’ARPEnv, qui se tiendront à l’Université de Nîmes les 11 au 13 juin 2009. Cette manifestation souhaite, d’une part, rassembler les chercheurs en psychologie environnementale afin de dresser un panorama des enjeux et perspectives de la discipline. D’autre part, dans le prolongement des premières journées ARPEnv, nous souhaitons poursuivre le débat que psychologues et chercheurs et/ou praticiens d’autres disciplines (architectes, ingénieurs, urbanistes, paysagistes, géographes, sociologues, sciences politiques … ) entretiennent entre eux. -
Nîmes
Journée d'étude - Études urbaines
Interdisciplinarité et gestion environnementale
Partage d'expériences autour de la psychologie environnementale
Adaptation des aménagements, amélioration des cadres de vie, gestion de crise, facilitation de comportements, etc. sont autant de questions qui s’avèrent de plus en plus difficiles à étudier et à traiter, et qui nécessitent le croisement de disciplines complémentaires permettant de mettre en œuvre des démarches véritablement interdisciplinaires.Ainsi, pour une meilleure compréhension des interactions homme-environnement, la coopération entre diverses disciplines s’impose : physico-chimie, biologie, épidémiologie, toxicologie, économie, géographie, sociologie, psychologie, anthropologie, urbanisme, architecture, sciences de la terre, sciences politiques, spécialistes en pollutions locales et globales, etc.C’est sous l’impulsion des membres d’ARPEnv qu’est née l’idée de cette rencontre scientifique. Il s’agit de favoriser les échanges et de continuer à décloisonner les différentes disciplines impliquées dans l’analyse des interactions individu-environnement, dans un objectif non seulement de compréhension et d’action sur le rapport des individus et des groupes à l’environnement mais également d’insertion conjointe des différents savoirs et démarches à tous les stades de la mise en œuvre des études et recherches.
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