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Paris
Interroger l'institutionnalisation de l'espace de la cause des femmes
Dynamiques, enjeux, effets
Ces journées d’étude proposent d’interroger l’institutionnalisation de l’espace de la cause des femmes, entendu au sens de « configuration des sites de mobilisation au nom des femmes et pour les femmes dans une pluralité de sphères sociales » (Bereni, 2015). L'institutionnalisation de la cause des femmes semble s’être progressivement imposée comme un état de fait, tant dans les études universitaires (Baudino, 2000 ; Dauphin, 2010) que dans les discours des militant·e·s, certain·e·s s’en félicitant d’autres la dénonçant. Mais que recouvre ce processus ? Comment mesurer cette institutionnalisation ? Quels sont les effets de cette professionnalisation dans les différents champs de l’espace ? À quels écueils se heurte cette dynamique ? Assiste-t-on à une marginalisation intra-institutionnelle des problématiques féministes ? Quels sont les effets de l'institutionnalisation sur les trajectoires des actrices et acteurs concerné·e·s ?
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Toulouse
Mouvements citoyens, trajectoires sociales et genre
Cette journée est consacrée aux « nouveaux mouvements politiques » nés dans les années 2000 dans le sillage de ce que l’on a pu appeler l’alter-mondialisme, mobilisations qui ont pu également être qualifiées de « mouvements sur place », « mouvements de mouvements », « mouvements sans leaders, transversaux, … » ou « digitaux ». L’objectif de cette journée est de faire dialoguer le champ d’analyse des mouvements politiques avec celui des socialisations en appréhendant les modalités d’articulation de la classe sociale et du genre entre les trajectoires sociales dans les parcours de militant·e·s, anciennes ou anciens des indignados puis, pour certains, membres aujourd’hui de Podemos en Espagne ou de Nuit Debout en France bien plus récemment.
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Paris
Interroger l’institutionnalisation de l'espace de la cause des femmes
Dynamiques, enjeux, effets
Ces journées d’études proposent d’interroger l’institutionnalisation de l’espace de la cause des femmes, entendu au sens de « configuration des sites de mobilisation au nom des femmes et pour les femmes dans une pluralité de sphères sociales » (Bereni, 2015). Depuis les années 1970, les différentes mobilisations féministes ont permis de faire émerger sur différentes scènes (administratives, politiques, universitaires, associatives, syndicales etc.) des actrices et acteurs œuvrant pour la cause des femmes, et ce à différents niveaux (national, européen, international par le biais d'ONG notamment).
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Lausanne
Journée d'étude - Études du politique
« Militantisme de guichet » : enquêtes ethnographiques en comparaison
Cette journée d’étude vise à analyser, dans plusieurs domaines de l’action collective, les usages – et la signification sociale qui leur est associée – de ce dispositif de guichet, en tant que révélateur et analyseur de l’activité militante et de ses changements. Qu’est-ce que l’observation des interactions aux guichets de ces groupements associatifs ou militants permet de comprendre de l’organisation de l’action collective, de la division du travail en leur sein, des ressorts de la mobilisation, de l’articulation et de la hiérarchisation de différents modes d’action, ainsi que des tensions qui traversent leurs activités ? C’est donc bien le dispositif physique et symbolique du guichet et sa place dans l’action collective en tant que matérialisation d’une certaine forme de relation des personnes et organisations à leurs populations cibles qui seront au cœur des communications.
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Saint-Denis
Cette journée entend fournir un espace collaboratif qui vise à construire des notions théoriques transdisciplinaires fortes pour mettre au centre de la réflexion le point de vue, les expériences et les résistances de sujets politiques marginalisés. Dans le souci de produire, à partir de contextes et de points de vue hétérogènes, un déplacement épistémologique, méthodologique et conceptuel qui rende compte d’expériences subalternisées, il nous paraît important de remobiliser les héritages politiques et théoriques de l’intersectionnalité et du care. De fait, pensés « avec » et « depuis » les marges, ces deux paradigmes font apparaître (ou requalifient) les portées éthiques et politiques d’expériences et de savoirs relégués. Nos recherches multisituées gagneraient à revenir sur ces outils, afin de produire des « connexions » prometteuses d’avenir.
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Paris
L'« émergence » en question : catégorie politique, approches critiques
La discussion sur l'émergence mène ainsi à la discussion sur la victoire du modèle libéral-moderne sur la vision développementaliste de la globalisation ; et sur la vision européocentrée de l'histoire du monde, où l'Europe continue à être au plus haut de l'échelle. Compte tenu des conditions politico-historiques de notre époque, quelles seraient les voies possibles pour les pays « en développement » ? Les pays émergents auraient-ils trouvé la réponse à ce défi qu’est l’ascension de l'échelle du développement ? L'« émérgence » serait-elle une position possible et désirable pour tous les pays, ou les pays émergents seraient-ils dans une position de changer l'ordre international et en finir avec les distinctions opposant les pays développés à ceux « en développement » ? Si tel était le cas, les pays émergents représentent-ils une menace pour l' « Occident » ? Quelles sont les réponses de ce dernier face à ce phénomène et aux possibilités qu’il ouvre ?
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Villeneuve-d'Ascq
Il a souvent été rapporté que les pratiques, les normes, ainsi que les représentations de la sexualité dans un univers fermé diffèrent de celles du reste de la société. Cette observation s’expliquerait par l’organisation de l’espace, la culture propre aux enfermé.e.s et les usages institutionnels qui contrôlent, réduisent ou interdisent les contacts entre les personnes enfermées avec les personnes extérieures. Les individus vivant des situations d’enfermement physiques tels que dans les prisons, les camps d’internement et de concentration, les centres de rétention et les zones d’attente pour réfugié.e.s et demandeur.e.s d’asile, parfois pour une durée indéterminée, sont obligés de négocier la sexualité avec les détenteurs du pouvoir, mais aussi avec leurs « camarades d’infortune ». Ces deux journées d’études dresseront un historique de la question.
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Saint-Denis
Les dynamiques hégémoniques dans la culture populaire
Cette journée d’études co-organisée par le LabTop (Paris 8, France) et l’IHES (UNIL, Suisse) vise à mieux définir la culture populaire, en prenant notamment en compte les différentes dynamiques contemporaines qui ont largement modifié son visage. La culture populaire rend possible la contestation comme elle peut consolider l’hégémonie culturelle lorsqu’elle devient l’instrument des industries culturelles. Pour saisir cette tension, il s’agira de cerner les acteurs de ces deux facettes. Seront ainsi interrogées ensemble les dynamiques hégémoniques et contre-hégémoniques dans la culture populaire (cinéma, musiques populaires, romans, etc.) et les intérêts contradictoires qui s’y jouent.
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Paris
Genre, santé, sexualités : de l'injonction aux résistances
Les institutions mondiales, européennes et françaises de santé construisent leurspolitiques publiques autour d’une vision positive et idéalisée de la santé comme « un état de bien-être physique, mental et social et [qui] ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité ». Cette définition amène à s’interroger sur les questions de sexualités, de précarités, d’inégalités, de discriminations et de violences au prisme du genre. Cette journée d’étude propose ainsi d’interroger ce paradoxe et sera consacrée aux articulations entre genre, santé et sexualités. L’appel à contribution s’adresse à des jeunes chercheuses et chercheurs (étudiant·e·s en master, doctorant·e·s, post-doctorant·e·s) et se veut résolument pluridisciplinaire.
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Lille
Journée d'étude - Études du politique
Au croisement des rapports de domination
La diffusion récente de la notion d'intersectionnalité renouvelle l'étude des rapports de domination. Les néo-marxistes et les féministes de la seconde moitié du XXe siècle avaient contribué à diversifier une critique marxiste jusqu'alors focalisée sur la propriété des moyens de production. Outre les rapports sociaux de classe, sont désormais mises en avant des dominations polymorphes : genrées, raciales... Or, non seulement multiples, ces dominations se croisent et s'articulent. L'une peut contribuer à en masquer une autre : ainsi de l'invisibilisation des militantes noires, au profit de leurs homologues blanches dans les luttes féministes états-uniennes. Ces articulations sont précisément l'objet des études « intersectionnelles », ouvertes sous la plume de K. Crenshaw. Il s'agit moins de prendre acte d'une accumulation des dominations que de questionner la position spécifique de chaque acteur à l'intersection des différents rapports sociaux. Une telle démarche permet-elle de renouveler les catégories d'action publique ? Dans quelle mesure l'intersectionnalité résonne-t-elle avec les cadres de pensée militants contemporains ? En quoi l'originalité de cet outil enrichit-elle le concept marxien de la « convergence des luttes » ?
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Paris
Journée d'étude - Études du politique
Autour des travaux d’Eleni Varikas
La prochaine séance du séminaire public de l'équipe « Genre travail mobilités » du Cresppa prendra la forme d’une journée d’étude, consacrée aux travaux d’Eleni Varikas, sous le titre Genre, féminisme et politique.
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Paris
Féminisme(s) e(s)t politique(s)
Ces dernières années, en particulier l’année 2010, ont été riches en événements ayant mis au jour les tensions entre féminisme(s) et politique(s). Cette journée d'études sera l'occasion de les présenter et de les mettre en débat dans des perspectives interdisciplinaires et internationales, scientifiques et / ou militantes. Merci de noter que pour des raisons logistiques, la journée commence à 9h. -
Le Mans
Genre et associations de défense des droits des femmes : quelles spécificités ?
Le genre, comme catégorie d'analyse, n'est pas spontanément mobilisé pour chercher à comprendre les processus d'institutionnalisation, les relations de pouvoir, les ressorts du militantisme ou l'organisation du travail dans des associations œuvrant pour la défense des droits des femmes, et se référant aux cadres de pensée féministes ; d'autant moins lorsqu'il s'agit d'organisations non mixtes. Or, ces associations, comme toutes les autres, se situent dans un contexte général marqué par le genre. Le genre est ici entendu comme « un système social qui crée et légitime la bi-catégorisation sexuelle » (Le Feuvre, 2003). Cette journée d'étude propose aux chercheuses et chercheurs ayant pour terrain d'étude des associations de défense des droits de femmes / associations féministes, de les réinterroger au prisme de ce concept-catégorie d'analyse. -
Cachan
Journée d’études organisée par l’Institut des sciences sociales du politique (ISP-CNRS), qui se tiendra à l'ENS-Cachan. -
Paris
Penser le sublime au XXIe siècle
International Workshop I
L’histoire de la philosophie pense le concept du Sublime à partir de trois penseurs majeurs : Pseudo Longin, Immanuel Kant et Edmund Burke. Le Sublime, comme concept et pratique culturelle, occupe une place centrale dans l’entendement de la culture occidentale et investit le débat esthétique et éthique dans la recherche, la plus contemporaine, en sciences humaines et sociales. Au XXIe siècle, le Sublime réinvestit le monde contemporain et crée ainsi des interactions complexes entre différents domaines du savoir, notamment dans des disciplines telles que la philosophie, la littérature, la musicologie, l’histoire du cinéma, l’histoire, les sciences politiques, les sciences de la communication, l’architecture, les nouveaux médias etc. -
Paris
Journée d'étude - Études du politique
Moral Boundaries : A Political Argument for an Ethic of Care
Conférence de Joan C. Tronto
Ni vision essentialiste, ni inscrit dans le seul registre des « soins à la personne » le care conceptualisé par Joan Tronto opère une conversion radicale en le plaçant au cœur du débat éthique, politique et féministe: de « tâche » (généralement dévolue aux femmes ou aux plus faibles), elle en fait un fondement politique majeur, au même titre que la justice : « Au niveau le plus général, nous suggérons que le care soit considéré comme une activité générique qui comprend tout ce que nous faisons pour maintenir, perpétuer et réparer notre “monde”, de sorte que nous puissions y vivre aussi bien que possible.
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