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Paris
Expérience spectatorielle transcendantale
Que dire des œuvres qui radicalisent l’idéalité du point de vue jusqu’à en faire une impossibilité empirique ? La perspective de la Renaissance permet des points de vue tellement surplombants que l’être humain ne peut les atteindre. Toutefois, ce qu’on a pu appeler la « perspective inversée », et plus généralement l’esthétique iconique, appellent aussi un point de vue bien différent du point de vue empirique, peut-être un point de vue eschatologique, depuis la fin des temps. Dans un autre registre, les nouvelles techniques numériques génératives permettent à présent d’engendrer des œuvres d’une durée infinie. Il n’est résolument pas possible de vivre une expérience spectatorielle de ces œuvres sans, à un moment, ne serait-ce que supposer une dimension transcendantale de sa propre subjectivité. La question est de savoir comment décrire ces expériences paradoxales, à la lisière de l’empirie et du transcendantal justement : l’expérience d’échapper à son propre point de vue, d’avoir à prendre un point de vue – dicté par l’œuvre – dont le spectateur réel est par principe incapable.
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Appel à contribution - Représentations
Images scientifiques / images artistiques : croisements méthodologiques
À la question de ce que l’histoire de l’art offre à l’analyse des images non artistiques, s’en ajoute alors une autre : quel apport (quelles stratégies, quelles notions) peuvent donner les méthodes scientifiques d’analyse d’images à l’histoire de l’art ? Est-ce que – juste pour donner deux exemples – la réduction du bruit ou l’emploi des fausses couleurs en astronomie peuvent enrichir la boîte à outils de l’historien de l’art ? Ces deux questions méthodologiques se croisent nécessairement sur le plan épistémologique : quel type de connaissance produisent les images ? Les images artistiques ainsi que les images scientifiques visent-elles l’objectivité ? Et encore, pour évoquer Daston et Galison, une histoire en images de l’objectivité peut-elle reconstruire une histoire des types de vision ?
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Appel à contribution - Études des sciences
La philosophie des sciences au prisme des séries télévisées
Revue « Implications philosophiques » - nº spécial
Le format des séries rend possible l'immersion dans un monde social, urbain, professionnel, la familiarisation avec ses figures, ses pratiques, ses normes. Or, l'une des tâches des philosophes des sciences est de concevoir la science en tenant compte des modalités concrètes de sa pratique. D'où la question : que nous enseignent les séries sur la science ou, plus généralement, sur la manière dont on établit la vérité ? Sur les procédures d'établissement de la preuve ? Sur l'interaction entre les enjeux sociaux et les décisions scientifiques ? Sur les effets de la science ? Sur les différentes pratiques scientifiques ? Les problèmes pourraient être plus précis : comment un problème de philosophie de la logique, des mathématiques, de la biologie, de la physique, des probabilités, de l'histoire, des sciences humaines, peut-il être posé au travers d'une série ?
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Neuchâtel
Appel à contribution - Études des sciences
Nous avons placé au centre de notre rencontre les expériences visuelles problématiques, qu’elles relèvent de l’illusion ou soulignent la faiblesse des sens, voire le caractère trompeur des informations prodiguées par ceux-ci. Cette réflexion portera de manière plus spécifique autour de questions liées aux sciences naturelles et expérimentales des années 1740 à 1840. Il s’agira plus particulièrement de problématiser la mise en visibilité, ou mise en scène d’une observation à laquelle il semble impossible d’accéder « naturellement », en nous concentrant sur les dispositifs et expédients visuels qui postulent un rapport d’immédiateté entre l’œil et l’objet ou, au contraire, le mettent en question.
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Paris
Savoirs du corps entre esthétique et neurosciences
Les nombreuses recherches regroupées depuis vingt ans sous l’appellation de « neuroesthétique » représentent de manière emblématique, bien que controversée, une quête majeure de notre époque : celle de la compréhension du pouvoir cognitif du corps humain. La neuroesthétique a pu apparaître comme l’avant-garde d’un matérialisme renouvelé par les techniques d’imagerie cérébrale. Néanmoins, au-delà de son apport empirique, elle peut contribuer au développement d’un savoir théorique. Outre une interrogation critico-historique de la neuroesthétique, « Le sensible à l'œuvre » se propose d’aborder le corps comme un « a priori matériel » exprimé par les arts, notamment performatifs. Il rappellera ainsi que l’esthétique ne peut jouer son rôle dans la philosophie qu’en soulignant le lien inhérent entre le vécu et le corps vivant.
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