Université de Saint-Quentin-en-Yvelines et IHTP Au moment où la discipline historique se trouve plongée entre certitudes et incertitudes et s’interroge sur son histoire, ses procédures, voire sur son identité, ce séminaire se veut être un lie

Université de Saint-Quentin-en-Yvelines et IHTP



Au moment où la discipline historique se trouve plongée entre certitudes et incertitudes et s’interroge sur son histoire, ses procédures, voire sur son identité, ce séminaire se veut être un lieu d’expérimentation. Il se donne comme objectif d’interroger la pertinence dans l’écriture de l’histoire du temps présent d’un certain nombre de notions et concepts utilisés par les historiens.
Après un travail de deux années autour de l’œuvre de Michel de Certeau, le séminaire cette année entreprend une réflexion sur la notion de “ régime d’historicité ” et sur les modèles temporels en histoire. Peut-on retenir l’idée d’un “ tournant historique ” contemporain dans les sciences sociales, entendu comme une prise en compte accrue de la dimension temporelle des phénomènes étudiés ? Cette question sera l’axe de notre travail cette année. Ce séminaire vise un public de chercheurs, mais a aussi l’ambition de s’ouvrir aux étudiants. Il devrait trouver – comme pour le séminaire Certeau – un prolongement dans une publication de ses travaux.

Programme du séminaire pour 2001
(séances tenues à l’IHTP, salle Renaudeau, R-de-CH, les vendredis 26/01, 30/03 et 18/05 de 14H à 18H)

Vendredi 26 janvier 2001
- Christian Delacroix, François Dosse, Patrick Garcia : Enjeux d’un concept.
- Krysztof Pomian, Le temps, seul objet véritable de l’histoire ?
- André Green, Les apports de l’après-coup.
- Jean-Pierre Dupuy, Temps historique et temps du projet.
Vendredi 30 mars 2001
- François Hartog, Un concept heuristique pour l’histoire ?
- Jean-Clément Martin, Un changement de régime d’historicité.
- Gérard Lenclud, Anthropologie et historicité.
Vendredi 18 mai 2001
- Stéphane Moses, Les déchirures du temps.
- Régine Robin, Historicité, histoire, mémoire.
- Reinhart Koselleck, L’historicisation du temps.
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