Paléographie, diplomatique, latin médiéval, philologie, héraldique, statistique... : quelle place les historiens médiévistes font-ils, dans leur pratique et dans leur enseignement, aux "sciences auxiliares" - autrement dit, à l'étude critique de la docume

Paléographie, diplomatique, latin médiéval, philologie, héraldique, statistique... : quelle place les historiens médiévistes font-ils, dans leur pratique et dans leur enseignement, aux "sciences auxiliares" - autrement dit, à l'étude critique de la documentation sur laquelle reposent leurs travaux?

L'invocation d'une érudition renouvelée, qui ne se confonde pas avec les excès du positivisme, rencontre aujourd'hui l'ambition et la vitalité de disciplines qui ont montré qu'elles pouvaient constituer, chacune à part entière, des champs de recherche larges, fertiles et novateurs. Mais leurs potentialités restent obérées par une tradition qui, au lieu de leur demander d'éclairer ensemble les multiples dimensions du passé, les a soit concentrées dans quelques conservatoires spécialisés, soit érigées en sciences autonomes et étanches.

Sensible à l'actuel regain d'intérêt et aux difficultés qu'il rencontre, la Société de l'ecole des chartes vous invite à participer à un état des lieux en france et en Europe, ainsi qu'à une réflexion collective sur les moyens de réunir, de développer et de diffuser plus largement ces outils aujourd'hui encore réservés à un nombre trop restreint de spécialistes.