StartseiteAphra Behn, l’amazone (1640-1689)
Aphra Behn, l’amazone (1640-1689)
Une vie, une œuvre
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Veröffentlicht am mercredi, 16. janvier 2002
Zusammenfassung
Une vie, une œuvre : « Aphra Behn, l’amazone (1640-1689) »
par Anne-Lise David ; chargée de réalisation : Brigitte Bouvier
Première écrivaine à vivre de sa plume, Aphra Ben devient rapidement l’auteur le plus prolifique de son temps après John Dryd
Inserat
Une vie, une œuvre : « Aphra Behn, l’amazone (1640-1689) »
par Anne-Lise David ; chargée de réalisation : Brigitte Bouvier
Première écrivaine à vivre de sa plume, Aphra Ben devient rapidement l’auteur le plus prolifique de son temps après John Dryden. Poète, dramaturge, et sans doute première romancière anglaise, elle fut très célèbre pendant la période de la restauration, puis oubliée au cours des XVIIIème et XIXème siècles, étouffés par un puritanisme croissant : c’est son audace, les qualités érotiques de ses écrits, son sens de l’équité, à travers son œuvre Orounoko ou l’esclave royal considérée comme majeure, qui font sa grande singularité, et lui vaudront par ailleurs près de trois siècles de purgatoire. Il faut attendre Virginia Woolf et les féministes pour voir resurgir des oubliettes cette aventurière engagée qui fut espionne pour Charles II et demeura fidèle aux Stuart au point de mourir en 1689, peu de temps après le couronnement de Guillaume d’Orange. Née dans le Kent en pleine crise politique et religieuse, elle fut le témoin privilégié de tous les grands bouleversements de l’époque (de la guerre civile au protectorat de Cromwell, en passant par le régicide), et des conflits violents qui opposaient protestants et catholiques. « Forcée d’écrire et fière de l’être », Aphra Ben repose aujourd’hui dans le cloître de Westminster Abbey.
par Anne-Lise David ; chargée de réalisation : Brigitte Bouvier
Première écrivaine à vivre de sa plume, Aphra Ben devient rapidement l’auteur le plus prolifique de son temps après John Dryden. Poète, dramaturge, et sans doute première romancière anglaise, elle fut très célèbre pendant la période de la restauration, puis oubliée au cours des XVIIIème et XIXème siècles, étouffés par un puritanisme croissant : c’est son audace, les qualités érotiques de ses écrits, son sens de l’équité, à travers son œuvre Orounoko ou l’esclave royal considérée comme majeure, qui font sa grande singularité, et lui vaudront par ailleurs près de trois siècles de purgatoire. Il faut attendre Virginia Woolf et les féministes pour voir resurgir des oubliettes cette aventurière engagée qui fut espionne pour Charles II et demeura fidèle aux Stuart au point de mourir en 1689, peu de temps après le couronnement de Guillaume d’Orange. Née dans le Kent en pleine crise politique et religieuse, elle fut le témoin privilégié de tous les grands bouleversements de l’époque (de la guerre civile au protectorat de Cromwell, en passant par le régicide), et des conflits violents qui opposaient protestants et catholiques. « Forcée d’écrire et fière de l’être », Aphra Ben repose aujourd’hui dans le cloître de Westminster Abbey.
Orte
- Radio
Daten
- dimanche, 03. février 2002
Kontakt
- France Culture
courriel : urhm [at] ulb [dot] ac [dot] be
Informationsquelle
- Benoît Beyer de Ryke
courriel : benoit [dot] beyer [at] ulb [dot] ac [dot] be
Zitierhinweise
« Aphra Behn, l’amazone (1640-1689) », Sonstige Angaben, Calenda, Veröffentlicht am mercredi, 16. janvier 2002, https://calenda-formation.labocleo.org/186840