Le séminaire de Catherine Perret « Pratiques de l'art, pratiques de la mémoire » présente deux conférences d'Elitza Dulguerova (Université de Montréal) 1. "Citer, répliquer, replacer : histoires de mémoire dans quelques expositions réexposées" 2. "Documenter, inventorier, informer : la matérialisation de la mémoire dans l'art conceptuel"

Conférences d'Elitza Dulguerova (Université de Montréal)

Séminaire de Catherine Perret « Pratiques de l'art, pratiques de la mémoire » (informations).

Ecole doctorale Connaissance Langage Modélisation (EDCLM)
Centre de Recherche sur l'Art esthétique, philosophie (CREART-PHI)
Département de Philosophie
Université Paris X - Nanterre,
Bât. L, salle 306,
les mardi 6 et 13 mai
de 13h00 à 16h00
(plan d'accès du campus téléchargeable sur la page d'accueil du département de philosophie)

Citer, répliquer, replacer : histoires de mémoire dans quelques expositions réexposées

Mardi 6 mai 2008
Bât. L, salle 306
13h00 - 16h00
Il s'agit d'une enquête autour de la reconstitution, au sein de musées ou dans le cadre de pratiques artistiques, de plusieurs lieux et événements expositionnels emblématiques de la modernité artistique : La Dernière exposition futuriste de tableaux 0,10 (zéro-dix), le Salon Fleurus de Gertrude Stein, l'Armory Show... À la différence des pratiques appropriatives de Cindy Sherman ou Sherrie Levine, ces projets ne copient pas seulement des œuvres uniques, mais des situations d'exposition, qu'ils reconstituent comme autant de fictions. Leur démarche ironique, en plus de remettre en cause les valeurs symbolique et marchande des originaux en art, interroge tant le travail de mémoire que notre rapport à l'histoire (de l'art).

Documenter, inventorier, informer : la matérialisation de la mémoire dans l'art conceptuel

Mardi 13 mai 2008
Bât. L, salle 306
13h00 - 16h00
En guise de contrepoint mais aussi en complément à la conférence précédente, j'aimerais aborder l'insistant recours de certains artistes conceptuels (N.E.Thing Co., Douglas Huebler...) à des procédures de documentation, à des formulaires, inventaires et registres, comme une matérialisation des multiples niveaux de transformation de l'expérience en mémoire dans les conditions économiques, sociales et médiatiques modernes.