StartseiteEn marge. L'histoire de l'art en France
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Veröffentlicht am mardi, 28. avril 2009
Zusammenfassung
Interrompu au cours du mois de mars en raison des grèves, notre séminaire de recherche se prolonge aux mois de mai et de juin. Après avoir abordé la question des "gender studies", s'ouvre une deuxième session consacrée aux problèmes épistémologiques posés par les « postcolonial studies ».
Inserat
Les Cultural Studies sont nées à la fin des années 50 en Angleterre dans le contexte particulier de l’émergence d’une classe moyenne issue des classes populaires qui navigue entre low et high culture – c’est la situation du jeune étudiant boursier décrite et théorisée par les fondateurs des Cultural Studies : Richard Hoggarth dans The Use of Literacy, et Raymond Williams dans Culture and Society qui créent le Birmigham Center for Contemporary Cultural Studies.
Il est question de repenser le concept de culture comme appartenant au champ quotidien, champ contextuel construit et régi par des rapports de pouvoir et producteur de culture, d’en repérer les articulations et les failles et in fine, d’agir politiquement à partir de ces failles. Les Cultural Studies s’appuient dans leurs fondations sur la pensée de Gramsci (particulièrement le concept d’ « hégémonie »), Marx, Foucault, Althusser, Barthes, éventuellement Lacan – on note ici l’importance de la pensée française structuraliste. Elles se sont développées principalement ensuite dans les pays anglo-saxons, et se sont ramifiées (Gender Studies, Postcolonial Studies, etc).
Les Cultural Studies ont été et sont toujours très peu présentes dans l’université française – leur origine anglo-saxonne, leur vision communautariste contredisent-elles par trop l’universalisme républicain ? à tort ou à raison ? Les Cultural Studies sont-elles un fourre-tout, un séduisant bricolage intellectuel totalisant ou bien une entreprise fondée et théoriquement viable ? Cette déjà ancienne discipline, quoique peu développée en France, peut-être datée et prisonnière elle-même de son contexte culturel, doit faire l’objet d’une évaluation – et nous le ferons dans le champ de l’Histoire de l’Art.
Que peuvent aujourd’hui nous apporter les Cultural Studies à nous jeunes historiens d’art ? Peut-on y échapper ? en faire un usage partiel ? Quelles en sont les failles ? Cette question est cruciale en Histoire de l’Art, dans la mesure où l’art est justement une production culturelle par excellence.
Le séminaire repose sur des exposés suivis d’un débat avec les invités.
- OU de Marie-Joëlle Rupp, à l'occasion de la parution de ses deux ouvrages consacrés à des figures méconnues du combat anticolonial, le médecin
militaire Paul Vigné d'Octon et Serge Michel, compagnon du FLN et de Patrice Lumumba (Éditions Ibis Press)
Il est question de repenser le concept de culture comme appartenant au champ quotidien, champ contextuel construit et régi par des rapports de pouvoir et producteur de culture, d’en repérer les articulations et les failles et in fine, d’agir politiquement à partir de ces failles. Les Cultural Studies s’appuient dans leurs fondations sur la pensée de Gramsci (particulièrement le concept d’ « hégémonie »), Marx, Foucault, Althusser, Barthes, éventuellement Lacan – on note ici l’importance de la pensée française structuraliste. Elles se sont développées principalement ensuite dans les pays anglo-saxons, et se sont ramifiées (Gender Studies, Postcolonial Studies, etc).
Les Cultural Studies ont été et sont toujours très peu présentes dans l’université française – leur origine anglo-saxonne, leur vision communautariste contredisent-elles par trop l’universalisme républicain ? à tort ou à raison ? Les Cultural Studies sont-elles un fourre-tout, un séduisant bricolage intellectuel totalisant ou bien une entreprise fondée et théoriquement viable ? Cette déjà ancienne discipline, quoique peu développée en France, peut-être datée et prisonnière elle-même de son contexte culturel, doit faire l’objet d’une évaluation – et nous le ferons dans le champ de l’Histoire de l’Art.
Que peuvent aujourd’hui nous apporter les Cultural Studies à nous jeunes historiens d’art ? Peut-on y échapper ? en faire un usage partiel ? Quelles en sont les failles ? Cette question est cruciale en Histoire de l’Art, dans la mesure où l’art est justement une production culturelle par excellence.
Le séminaire repose sur des exposés suivis d’un débat avec les invités.
jeudi 30 avril
pas d'intervenant extérieur, la séance sera animée par Pascale Ratovonony et comportera trois volets : mise au point bibliographique, exposé sur la constitution du stéréotype du Noir dans la publicité Y'a Bon Banania, premier point sur les thématiques de travail des doctorants ou pré-doctorants participant au séminairejeudi 7 mai
dernier excursus strictement "gender", avec les interventions des artistes Suzanne Jalenques et Najah Zarbout précédées d'une exposition de quelques-unes de leurs oeuvres# à fixer : jeudi 14 mai/ jeudi 4 juin
intervention d'artistes- OU de Marie-Joëlle Rupp, à l'occasion de la parution de ses deux ouvrages consacrés à des figures méconnues du combat anticolonial, le médecin
militaire Paul Vigné d'Octon et Serge Michel, compagnon du FLN et de Patrice Lumumba (Éditions Ibis Press)
mercredi 20 mai
intervention de Nicolas Bancel (université de Lausanne/ACHAC) sur la représentation du corps colonisé, notamment dans le sportjeudi 28 mai
interventions de Philippe Dagen (Paris I) et de Stéphane Martin (Musée du Quai Branly) sur la question : "l'histoire de l'art est-elle occidentalo-centrée ?"jeudi 4 juin : voir le 14 mai
jeudi 11 juin
intervention de Pap Ndiaye (EHESS, Sciences Po Paris) autour de ses deux derniers ouvrages, "la Condition noire, essai sur une minorité française" (Calmann-Lévy) et "les Noirs américains, en marche pour l'égalité" (Découvertes Gallimard)Kategorien
- Darstellung (Hauptkategorie)
- Geographiscer Raum > Afrika
- Erkenntnis > Darstellung > Kunstgeschichte
- Zeitraum > Neuere und Zeitgeschichte > 20. Jahrhundert
- Geographiscer Raum > Amerika
- Erkenntnis > Darstellung > Visuelle Studien
- Geographiscer Raum > Europa > Frankreich
- Gesellschaft > Geschichte > Sozialgeschichte
Orte
- 45 rue d'Ulm - salle Weil, de 16 à 18h - sauf le mercredi 20 mai, salle Cavaillès, de 16 à 18H
Paris, Frankreich
Daten
- jeudi, 30. avril 2009
- jeudi, 07. mai 2009
- jeudi, 14. mai 2009
- mercredi, 20. mai 2009
- jeudi, 28. mai 2009
- jeudi, 04. juin 2009
- jeudi, 11. juin 2009
Schlüsselwörter
- postcolonial, représentations de l'Autre, histoire de l'art, visual studies
Kontakt
- Pascale Ratovonony
courriel : ratovono [at] phare [dot] normalesup [dot] org - Emilie Bouvard
courriel : emiliebouvard [at] hotmail [dot] fr
Informationsquelle
- Pascale Ratovonony, Émilie Bouvard ~
courriel : artsenmarge [at] gmail [dot] com
Zitierhinweise
« En marge. L'histoire de l'art en France », Seminar, Calenda, Veröffentlicht am mardi, 28. avril 2009, https://calenda-formation.labocleo.org/197081

