Le premier cycle retenu pour les nouvelles Rencontres de Liessies a pour cadre Mémoires et cours d’eau ; les premières Journées de 2008 ont été consacrées au thème Lit mineur, lit majeur, lit voyageur. 

Les prochaines Rencontres de Liessies, ouvertes à toutes les disciplines, porteront sur la question des inondations, de leurs causes et de leurs conséquences, de leur perception par les différents acteurs. Les rencontres se tiendront les 23 et 24 septembre 2010.

Si les communications portant sur le Nord de la France et les bassins versants limitrophes seront privilégiées, cet espace géographique n’est pas pour autant exclusif, les mises en regards avec d’autres bassins sont souhaitables. De même, toutes les périodes de l’histoire proche ou ancienne sont envisagées. 

Une attention particulière devra être apportée aux « archives de l’eau », aux différents types de sources (sources écrites, cartographiques, archéologiques, juridiques, sociologiques, géographiques, etc.), à la terminologie employée, comme à l’imbrication des échelles et à la variabilité temporelle des aléas. 

Les thèmes suivants pourront en particulier être abordés : 

• Les aléas hydroclimatiques passés, présents et les projections en relation avec les effets du réchauffement climatique (notamment en Europe du Nord-Ouest).
• Les méthodologies et les outils de mesures et de cartographie des aléas hydroclimatiques, des risques et des vulnérabilités.
• Les utilisations possibles de la mémoire archivistique et collective (perceptions sociétales du risque) : les méthodologies de collecte des événements historiques plus ou moins bien documentés et les possibilités de leur exploitation dans le cadre de politiques de gestion des eaux et de prévention des risques.
• Les perceptions des différents acteurs (du décisionnaire à l’habitant) et leur évolution. Ces phénomènes sont souvent vécus et formulés comme exceptionnels et traumatisants. Mais d’une période à l’autre, d’un lieu à l’autre, les seuils de tolérance sont-ils semblables ?
• Prévenir le risque : réduction de l’aléa ou réduction de la vulnérabilité ? On s’interrogera sur les réponses des sociétés au cours du temps : sur les modes de gestion mis en œuvre, sur les  politiques de prévention du risque d’inondation, héritées et actuelles à différentes échelles spatiales et temporelles, sur également les plans de gestion des crises provoquées par la réalisation du risque.

Les propositions de communications (communication orale ou poster) sont à remettre

au plus tard le 30 avril 2010

sous la forme d’un court résumé - 300 signes environ - accompagné des civilités et de la qualité de(s) l’auteur(s).

Comité scientifique

• V. Vergne Maître de conférences en Géographie Physique, USTL, Université de Lille 1
• L. Deschodt, Archéologue INRAP Nord Pas de Calais
• L. Verslype, Chercheur qualifié du F.N.R.S., Professeur d'archéologie médiévale, université de Louvain-la-Neuve (Belgique),
• M. Suttor, Maître de conférences en Histoire, Université d'Artois, Arras
• P.G. Salvador, Professeur, Géographie et Aménagement, USTL, Université de Lille 1
• C. Beck, Professeure d'Histoire et Archéologie médiévales, CALHISTE,  Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis
• P. Allard, Professeur d'Histoire Contemporaine, Université de Marseille-Luminy
• F. Guizard-Duchamp, Maître de conférences en Histoire, CALHISTE,  Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis
• J. Heude, Maître de conférences en Géographie, CALHISTE,  Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis.
• F. Loridant, Archéologue départemental du Nord