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Paul Ricœur et la philosophie contemporaine de langue anglaise
Paul Ricœur and Contemporary English Language Philosophy
Le centenaire Ricœur (1913-2013)
The Ricoeur Centenary (1913-2013)
Publicado vendredi, 22 de mars de 2013
Resumo
C’est aux différentes facettes du dialogue de Ricœur avec la philosophie contemporaine de langue anglaise que sera consacré le Congrès organisé en novembre 2013 au Fonds Ricœur. Si la réception et la discussion de la philosophie de tradition analytique formeront l’axe principal des interventions, les autres aspects de la thématique ne seront pas négligés pour autant, en particulier les questions concernant l’éthique et la réflexion politico-juridique.
The November 2013 Congress of the Fonds Ricoeur will be dedicated to the different facets of Ricoeur’s dialogue with contemporary English language philosophy. Although the reception and discussion of the analytic tradition will be the central theme, the other aspects of this theme will not be neglected, particularly questions concerning ethical, political, and juridical reflection.
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Congrès organisé par le Fonds Ricœur, en collaboration avec la Society for Ricœur Studies, l’Asociacion Iberoamericana de Estudios sobre Paul Ricœur, et avec l’Université de Marbourg (RFA), du 18 au 20 novembre 2013
Argumentaire
En France, Ricœur a joué un rôle de pionnier dans la réception de la philosophie anglo-saxonne de tradition analytique. Il est remarquable qu’il se soit beaucoup moins occupé des autres traditions philosophiques américaines, que ce soit le pragmatisme, ou le perfectionnisme d’Emerson par exemple, comme s’il cherchait à discuter ce qui lui semble le « noyau dur » des penseurs qu’il rencontre, dans ce qu’ils ont de plus différents de lui. C’est dans la trilogie centrale de l’œuvre de Ricœur - La métaphore vive, Temps et récit, Soi-même comme un autre - que la réception et la discussion de la philosophie anglo-saxonne d’inspiration analytique sont les plus présentes (ouvrages auxquels il faut ajouter le livre collectif La sémantique de l’action). É peine évoquée dans les livres et les articles antérieurs, la philosophie anglo-saxonne s’estompe à nouveau dans La mémoire, l’histoire l’oubli et dans Parcours de la reconnaissance, mais reste très présente dans les articles rassemblés dans les deux tomes du Juste, sans oublier les articles rassemblés dans Lectures I. Autour du politique (au moins à travers la discussion de Theory of Justice). C’est aux différentes facettes du dialogue de Ricœur avec la philosophie contemporaine de langue anglaise que sera consacré le Congrès organisé en novembre 2013 au Fonds Ricœur. Si la réception et la discussion de la philosophie de tradition analytique formeront l’axe principal des interventions, les autres aspects de la thématique ne seront pas négligés pour autant, en particulier les questions concernant l’éthique et la réflexion politico-juridique (cf. pt. 4).
On peut dégager cinq champs de recherche dans lesquels Paul Ricœur s’est confronté avec la philosophie contemporaine de langue anglaise.
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Philosophie analytique, structuralisme et langage
Dans La métaphore vive, c’est avant tout pour clarifier le problème de la référence que Ricœur recourt à la philosophie analytique (essentiellement représentée ici par Frege, Strawson et surtout Goodman). Pour Ricœur, il s’agit de trouver dans la philosophie analytique (anglo-saxonne) les moyens de préciser ses objections contre le structuralisme (spécialement Jakobson) et de reconquérir la dimension sémantique du langage. Cette reconquête passe de façon caractéristique par un élargissement de la dimension véritative (et donc référentielle) du langage à la poésie, que Frege excluait explicitement du domaine de la référence. De manière générale, comment Ricœur fait-il dialoguer tradition analytique et structuralisme ? Quel rôle la discussion de la philosophie de tradition analytique joue-t-elle dans les stratégies argumentatives de Ricœur ? Comment se situe-t-il dans le champ et dans les débats de la philosophie analytique? La réception de Ricœur se nourrit-elle d'une approche originale de la philosophie analytique du langage ? Il serait intéressant dans ce contexte de comparer la façon dont Ricœur lit les auteurs analytiques à la manière dont ces auteurs se lisent entre eux.
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Sémantique, pragmatique de l’action et phénoménologie
C’est dans La sémantique de l’action puis dans Du texte à l’action et dans Soi-même comme un autre que Ricœur entre en débat avec la philosophie analytique de l’action: la sémantique (Strawson), la pragmatique (Austin et Searle), la théorie de l’action (Kenny, Wright, Anscombe, Davidson), enfin la question de l’identité personnelle avec la discussion de Parfit. Peut-on dire qu’elle prend la place de la phénoménologie, c’est-à-dire qu’elle illustre l’impossibilité d’un accès direct aux choses et la nécessité d’un détour par la médiation symbolique et culturelle ? Ou n’est-ce pas au contraire en phénoménologue que Ricœur résiste à la radicalité des propositions des philosophies analytiques de l’action ? Quel rôle joue dans ce dialogue ce que Ricœur appelle la « réplique poétique » ? Comment Ricœur parvient-il à mettre en dialogue ces deux traditions, c’est-à-dire à trouver des perspectives dans lesquelles ces deux traditions peuvent s’éclairer mutuellement ? Dans l’usage qu’en fait Ricœur, ces deux traditions sont-elles complémentaires ou antagonistes ? La réception et la discussion de la philosophie analytique ont-elles modifié la conception ricœurienne de la philosophie, de sa méthode et de sa tâche ? Cette série de questions ouvre sur des problèmes fondamentaux tournant autour de la conception de la philosophie, de sa méthode et ses tâches.
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Epistémologie, ontologie historique et théories de la narration
Dans Temps et récit, la philosophie américaine de tradition analytique (Dray, Danto, von Wright, Mink, Gallie, etc.) joue un rôle fondamental dans la construction d'un modèle narratif de l’historiographie. La disposition adoptée par Ricœur fait déboucher la discussion de l’Ecole des Annales sur le modèle nomologique de la philosophie analytique (Hempel), auquel sont opposées successivement les thèses de Dray, de von Wright, de Danto, de Gallie et de Mink, qui permettent de restituer sur de nouvelles bases systématiques la thèse du caractère narratif de l’histoire et de gagner quelques-uns des concepts fondamentaux de l’ensemble de l’ouvrage. Se pose ici le problème de l’articulation entre trois traditions épistémologiques de l’histoire, l’Ecole historique allemande et ses prolongements jusqu’à Max Weber, la tradition narrativiste et historiographique de langue anglaise (Hayden White, Dominick LaCapra notamment), et les écoles historiques françaises (positivisme historique, Nouvelle histoire…). Le pari de Ricœur quiconsiste à articuler ces traditions mérite d’être interrogé à la fois du point de vue épistémologique (constitution d’une science historique) et ontologique (restitution de l’être de l’avoir-été). Parmi les points qui mériteraient une discussion plus approfondie, mentionnons le dépassement de la dichotomie comprendre/expliquer, dans le prolongement des travaux de Weber et de von Wright, ainsi que la perspective éthique dans laquelle Ricœur cherche une solution à la problématique ontologique. Sur ce dernier point, il serait intéressant et instructif de mettre les positions de Ricœur en dialogue avec d'autres essais analytiques pour résoudre la question de la référence de l'historiographie (par exemple les travaux de Dummett).
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Éthique et politique
Un quatrième domaine de recherche tourne autour de l’éthique, de la philosophie du droit et du politique. Même si les trois études éthiques et politiques de Soi-même comme un autre discutent surtout les grands auteurs classiques de la tradition (Aristote, Kant, Hegel), les références à la tradition de la philosophie américaine n’y sont pas absentes. On pensera en particulier au rôle qu’y joue la discussion avec John Rawls, Michael Walzer, Ronald Dworkin, Martha Nussbaum ou encore Alastair MacIntyre ; dans ce cadre, une contribution autour d’Hannah Arendt serait également la bienvenue, même s’il s’agit d’un cas un peu particulier puisqu’Arendt appartient aussi à la tradition phénoménologique.Les perspectives développées par Ricœur dans sa « petite éthique » rejoignent un courant important de la réflexion éthique anglo-saxonne (outre les auteurs déjà mentionnés, on pensera à Charles Taylor, Charles Larmore ou McDowell). Cela tient pour une part à l’enracinement aristotélicien partagé par ces auteurs, pour une autre à une certaine réserve de ces auteurs face au déontologisme kantien et à la tradition contractualiste. Plutôt qu’à une opposition entre deux styles de philosophie (« analytique » ou « continentale »), n’a-t-on pas affaire ici à un antagonisme entre deux types d’éthique que Ricœur s’efforce de mettre à nouveau en dialogue ? Dans quelle mesure les objections de Ricœur contre la tradition déontologique et contractualiste sont convaincantes? L'orientation sur la "vie bonne" fournit-elle une perspective d'intégration suffisante pour l'éthique? Ricœur parvient-il, dans ce cadre systématique, à relier et à distinguer de façon satisfaisante l'éthique et la philosophie du droit (cf. sur ce dernier point les deux volumes sur Le juste).
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Critique littéraire et théologie
Enfin, un dernier aspect est digne d’intérêt : la réception par Ricœur de la critique littéraire américaine, spécialement dans le champ des théories de la narration, mais aussi de la métaphore, et l’usage qu’il en fait dans sa conception de la Bible et, par voie de conséquence, dans ce qu’on pourrait appeler sa phénoménologie de l’homme convoqué (qui tient lieu de phénoménologie de la conscience religieuse dans la philosophie de Ricœur). Il est en effet remarquable que si, dans les années soixante et jusque vers la fin des années soixante-dix, c’est avant tout en référence à Gerhard von Rad et à sa grande Théologie de l’Ancien Testament que Ricœur aborde la dimension narrative de la Bible, dès le début des années quatre-vingt les travaux de Frye et de Kermode jouent un rôle de plus en plus important pour l’herméneutique biblique de Ricœur. On pourra s’interroger sur le croisement entre théorie littéraire de la narration, phénoménologie de la religion et herméneutique de la convocation, mais aussi sur le rôle d’une conception délibérément littéraire de la Bible pour l’herméneutique biblique de Ricœur, ainsi que sur la conception du discours religieux (ou : de la façon de parler de Dieu) qu'elle implique.
Conditions de soumission
Rédigées exclusivement en français ou en anglais, les propositions de communication, d’une page environ (maximum 3000 signes), devront s’inscrire dans un ou plusieurs de ces axes de recherche.
Les propositions indiqueront l’axe thématique dans lequel elles s’inscrivent ; elles seront accompagnées d’un fichier séparé comportant une brève notice bio-bibliographie de l’auteur.
La sélection des communications tiendra compte, outre de la qualité scientifique des propositions, du nécessaire équilibre entre les cinq axes thématiques proposés.
Les propositions de communication devront nous parvenir à l’adresse électronique suivante : colloquericoeur2013@iptheologie.fr
avant le 31 mars 2013
Les personnes ayant répondu à l’appel seront informées du résultat de la sélection d’ici au 31 mai 2013. La durée prévue des communications est de 25 mn.
Direction scientifique et organisation
- Olivier Abel,
- Johann Michel,
- Jean-Marc Tétaz,
- Dietrich Korsch,
- Nicola Stricker.
Comité scientifique anglophone
- Anna Borisenkova,
- Eleonore Dispersyn,
- Alberto Romele,
- Alison Scott-Baumann,
- Dan Stiver,
- George Taylor.
Comité scientifique francophone
- Olivier Abel,
- Johann Michel,
- Pierre-Olivier Monteil,
- Luca Possati,
- Jean-Marc Tétaz,
- David-Leduc Tiaha,
- Marc-Antoine Vallée.
A Congress organized by the Fonds Ricoeur in collaboration with the Society for Ricoeur Studies, the Asociacion Iberoamericana de Estudios sobre Paul Ricoeur, and the University of Marbourg (RFA), November 18-20, 2013
Argument
In France, Ricoeur was a pioneer in the reception of Anglo-Analytic philosophy. It is remarkable that he was much less concerned with other American philosophical traditions, be that pragmatism or the perfectionism of Emerson, as though he was searching for the “hardest cases” in the thinkers he discovered, those who were most different from him. It is in the central trilogy of Ricoeur’s work – The Rule of Metaphor, Time and Narrative, and Oneself as Another – that the reception and discussion of Anglo-Analytic philosophy are the most present (works to which the collected essays of La sémantique de l’action must be added). Hardly mentioned in the prior books and articles, Anglo-Analytic philosophy once again makes its presence felt in Memory, History, Forgetting and The Course of Recognition, but remains very present in the articles collected for both collections of the Just, not to mention those collected in Lectures I: Autour du Politique (at least regarding the discussion of A Theory of Justice). The November 2013 Congress of the Fonds Ricoeur will be dedicated to the different facets of Ricoeur’s dialogue with contemporary English language philosophy. Although the reception and discussion of the analytic tradition will be the central theme, the other aspects of this theme will not be neglected, particularly questions concerning ethical, political, and juridical reflection (see part 4).
Five areas of research can be identified in which Ricoeur was confronted with contemporary English language philosophy.
Analytic Philosophy, Structuralism, and Language
In The Rule of Metaphor, Ricoeur’s recourse to Analytic philosophy (particularly Frege, Strawson, and Goodman) was above all for the purpose of clarifying the problem of reference. For Ricoeur, it was about finding in Anglo-Analytic philosophy the means of sharpening his objections to structuralism (especially Jakobson) and to reclaim the semantic dimension of language. This reclamation characteristically occurs through an expansion of the truthful (and thus referential) dimension of poetic language, which Frege explicitly excluded from the domain of reference. More broadly, how does Ricoeur bring analytic philosophy and structuralism into dialogue? What role does the discussion of analytic philosophy play in Ricoeur’s argumentative strategies? How does he situate himself within the debates of analytic philosophy? Does Ricoeur’s reception rely upon an original approach to the analytical philosophy of language? It would be interesting in this context to compare the manner in which Ricoeur reads analytic philosopher with the manner in which they read one another.
Semantics, Pragmatics, and Phenomenology
In La sémantique de l’action, From Text to Action, and Oneself as Another, Ricoeur enters the debate with the analytic philosophy of action: semantics (Strawson), pragmatics (Austin and Searle), the theory of action (Kenny, Wright, Anscombe, Davidson), and finally the question of personal identity in the discussion with Parfit. Might we say that it takes the place of phenomenology, that is, demonstrates the impossibility of a direct access to things, and the necessity of detour through symbolic and cultural mediation? Or, conversely, is it not in phenomenology that Ricoeur finds the means to resist the radicality of the propositions of the analytic philosophy of action? What role does this play in the dialogue that Ricoeur calls the “poetic resolution”? How does Ricoeur manage to bring these two traditions into dialogue, to find perspectives within which the two traditions can enlighten each other? In Ricoeur’s use of them, are they complementary or antagonistic? Did Ricoeur’s reception and discussion of analytic philosophy modify his conception of philosophy, of its method and task? This series of questions open to the fundamental problem of what philosophy is, of philosophy’s methods and tasks.
Epistemology, Historical Ontology, and Narrative Theories
In Time and Narrrative, Anglo-American analytic philosophy (Dray, Danto, von Wright, Mink, Gallie, etc.) plays a fundamental role in the construction of a narrative model of historiography. Ricoeur’s position opens up a discussion between the Annales school and the nomological model of analytic philosophy (Hempel). These models are set against the positions of Dray, von Wright, Danto, Gallie, and Mink, who allow the narrative character of history to be re-established on a new systematic basis, and to gain some of the basic concepts of the whole work. Here is raised the problem of connecting three epistemological traditions in history: the German historical school and its extension through to Max Weber, the English narrativist and historiographic tradition (notably Hayden White and Dominick LaCapra), and the French historical schools (historical positivism, New history). Ricoeur’s wager in connecting these traditions deserves to be examined both from an epistemological (constitution of a historical science) and ontological (restoration of being and having-been) point of view. Among the issues worthy of deeper discussion: the overcoming of the explanation/understanding dichotomy in the extension of the work of Weber and von Wright, as well as the ethical perspective within which Ricoeur seeks a solution to the ontological problem. On this last point it would be interesting and instructive to put Ricoeur’s positions in dialogue with other analytical attempts to resolve the question of historiographical reference (e.g., Michael Dummett).
4. Ethics and Politics
A fourth area of research revolves around ethics, the philosophy of rights, and politics. Even though the three ethical and political studies of Oneself as Another mainly address the great classical thinkers of the tradition (Aristotle, Kant, Hegel), references to American philosophers are not absent. In particular, there is the role played by John Rawls, Michael Walzer, Ronald Dworkin, Martha Nussbaum, or even Alastair MacIntyre; in this framework, a proposal regarding the impact of Hannah Arendt would also be welcome, even though it would be a special case, as Arendt belongs also in the phenomenological tradition. The perspectives developed by Ricoeur in his “little ethics” resonate with an important stream of Anglo-Saxon ethical reflection (as well as the authors already mentioned, there is Charles Taylor, Charles Larmore, or John McDowell). This holds on one side for the Aristotelian roots shared by these thinkers, and on the other for the certain reservations they have regarding Kantian deontology and the contractualist tradition. Rather than an opposition between two styles of philosophy (“analytic” or “continental”), is there not here a tension between two types of ethics that Ricoeur endeavors to bring once again into dialogue? To what extent are Ricoeur’s objections against the deontological and contractualist tradition convincing? Does the orientation toward the “good life” provide a sufficiently integrated perspective for ethics? Does Ricoeur’s systematic framework manage to satisfactorily both link up and distinguish between ethics and the philosophy of right (c.f., on this last point, the two volumes of The Just).
Literary Criticism and Theology
One final aspect is worth consideration: the reception of Ricoeur by American literary critics, especially in the field of narrative theory, but also metaphor, and the use he makes of these in his conception of the Bible, and through this in what could be called his phenomenology of the summoned subject (which serves as Ricoeur’s phenomenology of religious consciousness). It is in fact remarkable that if, in the sixties and seventies, Ricoeur addresses the narrative dimension of the Bible with reference to Gerhard von Rad and his great Old Testament Theology, from the beginning of the eighties, the works of Northrop Frye and Frank Kermode become increasingly important for Ricoeur’s biblical hermeneutics. One might investigate the intersection between the literary theory of narrative, the phenomenology of religion and the hermeneutics of the call, but also the role of a deliberately literary conception of the Bible for Ricoeur’s biblical hermeneutics, as well as for the conception of religious discourse (or: speaking about God) it implies.
Submission guidelines
Written in French or English only, proposals of approximately one page (400 words maximum) should be positioned within one or more of these areas of research.
Proposals will indicate which area(s) they work within, and will be accompanied by a separate file with a brief biography and bibliography of the author.
The selections will be made according to the academic quality of the proposals, with a necessary balance among the five proposed areas of research.
Proposals for paper should be received at: colloquericoeur2013@iptheologie.fr
before March 31, 2013.
Those responding to this call will be informed of the results of the selection by May 31, 2013. The anticipated length of presentations will be 25 minutes.
Directors of research and organization
- Olivier Abel,
- Johann Michel,
- Jean-Marc Tétaz,
- Dietrich Korsch,
- Nicola Stricker.
Anglophone academic committee
- Anna Borisenkova,
- Eleonore Dispersyn,
- Alberto Romele,
- Alison Scott-Baumann,
- Dan Stiver,
- George Taylor.
Francophone academic committee
- Olivier Abel,
- Johann Michel,
- Pierre-Olivier Monteil,
- Luca Possati,
- Jean-Marc Tétaz,
- David-Leduc Tiaha,
- Marc-Antoine Vallée.
Categorias
Locais
- Amphithéâtre de l'Institut protestant de théologie - 83, boulevard Arago
Paris, França (75014)
Datas
- dimanche, 31 de mars de 2013
Ficheiros anexos
Palavras-chave
- Ricoeur, philosophie, herméneutique, structuralisme, phénoménologie, éthique, Bible, pragmatisme
Contactos
- Nicola Stricker
courriel : colloquericoeur2013 [at] iptheologie [dot] fr
Urls de referência
Fonte da informação
- Alexandre d'Helt
courriel : adhelt [at] ulb [dot] ac [dot] be
Para citar este anúncio
« Paul Ricœur et la philosophie contemporaine de langue anglaise », Chamada de trabalhos, Calenda, Publicado vendredi, 22 de mars de 2013, https://calenda-formation.labocleo.org/242643