Le processus de production des mathématiques se doit d’être étudié en envisageant les mécanismes de circulation qui en sont partie intégrante et les diverses formes que celle-ci revêt. Les multiples échanges entre les divers acteurs (individuels, collectifs ou abstraits) impliqués dans le processus de production sont donc un élément essentiel à analyser. En première approche, on peut distinguer trois formes d’échanges : ceux relevant de l’oralité qui supposent la présence simultanée des protagonistes, les échanges épistolaires et la diffusion de textes imprimés tout en sachant que les trois formes s’entremêlent la plupart du temps. Nous proposons ainsi de consacrer ce volume à la notion de vecteur de circulation (dont les principaux exemples sont les journaux, livres, enseignements, conférences, académies, réunions, voyages, rencontres institutionnalisées ou non…). 

Argumentaire

Le processus de production des mathématiques se doit d’être étudié en envisageant les mécanismes de circulation qui en sont partie intégrante et les diverses formes que celle-ci revêt. Les multiples échanges entre les divers acteurs (individuels, collectifs ou abstraits) impliqués dans le processus de production sont donc un élément essentiel à analyser. En première approche, on peut distinguer trois formes d’échanges : ceux relevant de l’oralité qui supposent la présence simultanée des protagonistes, les échanges épistolaires et la diffusion de textes imprimés tout en sachant que les trois formes s’entremêlent la plupart du temps.

Nous proposons ainsi de consacrer ce volume à la notion de vecteur de circulation (dont les principaux exemples sont les journaux, livres, enseignements, conférences, académies, réunions, voyages, rencontres institutionnalisées ou non …). L’objectif de ce volume est de caractériser les formes de ces échanges à partir d’une série  d’études de cas qui s’inscriront dans une perspective temporelle longue (des Lumières à la première moitié du xxe siècle) pour faire apparaître les tendances profondes des dynamiques constitutives des communautés et des disciplines œuvrant dans le champ mathématique, mais aussi des moments de rupture, comme ceux de la spécialisation, de la professionnalisation, de l’irruption du marché, etc.

Modalités de soumission des articles

Cahier thématique de Philosophia Scientiæ 19/2 (juin 2015)
Editeurs invités : Hélène Gispert, Philippe Nabonnand & Jeanne Peiffer

• Date limite de soumission : 1er mai 2014
• Date de notification: 1er octobre 2014

Les manuscrits doivent être soumis en anglais ou en français, et préparés pour une évaluation anonyme. Un résumé en français et un résumé en anglais (200-300 mots) doivent être inclus.

La longueur des articles est limitée à 7250 mots ou 42000 signes (espaces, résumés et notes compris).

Adresse pour l'envoi de l'article : Philippe.Nabonnand@univ-lorraine.fr

Procédure d’évaluation des articles

Chaque article reçu est traité conjointement par le rédacteur en chef adjoint et un chargé de suivi, membre du comité de rédaction. L’article anonyme est expertisé par deux rapporteurs choisis dans le comité scientifique, dans le comité de rédaction ou parmi des personnalités extérieures.

Les rapports anonymes sont ensuite examinés par le chargé de suivi de l’article, qui fait une proposition (acceptation, acceptation après modifications mineures, invitation à soumettre une nouvelle version, rejet). Sur cette base, une décision finale est prise conjointement par le chargé de suivi, le rédacteur en chef adjoint et le rédacteur en chef.

Cette décision est transmise généralement accompagnée des rapports par le rédacteur en chef adjoint, à la personne qui a soumis l’article, si possible dans un délai de trois mois suivant la soumission. En cas de demande de modifications mineures, le rédacteur en chef adjoint et le chargé de suivi examinent la conformité de la nouvelle version soumise avec les changements demandés avant l’acceptation finale de l’article.

Les articles soumis par les membres du comité de rédaction ou du comité scientifique ne constituent pas des cas particuliers et bénéficient d’un traitement standard. Il arrive qu’ils soient rejetés.

Rédacteur en chef : Gerhard Heinzmann

Rédacteur en chef adjoint : Manuel Rebuschi

Secrétaire de rédaction : Sandrine Avril

Comité de rédaction

Thomas Bénatoïl, Yamina Bettahar, Étienne Bolmont, Christophe Bouriau, Olivier Bruneau, Marie-Jeanne Choffel-Mailfert, Christophe Eckes, Dominique Flament, Cyrille Imbert, Ralf Krömer, Philippe Lombard, Simone Mazauric, Alexandre Métraux, Christian Molaro, Philippe Nabonnand, André Pichot, Roger Pouivet, Laurent Rollet, Martina Schiavon, Oliver Schlaudt, Anne-Françoise Schmid, Léna Soler, Joseph Vidal-Rosset, Klaus Volkert, Scott Walter, Frédéric Wieber

Comité Scientifique

• Catherine Allamel-Raffin, Strasbourg
• June Barrow Green, Milton Keynes
• Michel Bitbol, Paris
• Jacques Bouveresse, Paris
• Leo Corry, Tel Aviv
• Gabrielle Crocco, Aix-en-Provence
• Olivier Darrigol, Paris
• Claude Debru, Paris
• Élie During, Paris
• Michael Friedman, Stanford
• Sébastien Gandon, Clermont-Ferrand
• Jean Gayon, Paris
• Mathias Girel, Paris
• Hélène Gispert, Paris
• Kuno Lorenz, Saarbrücken
• Dariusz Łukasiewicz, Bydgoszcz
• Jean Mawhin, Louvain-la-Neuve
• Jésus Mostérin, Barcelona
• Marco Panza, Paris
• Volker Peckhaus, Paderborn
• Jeanne Peiffer, Paris
• Jaroslav Peregrin, Praha
• Joëlle Proust, Paris
• Shahid Rahman, Lille
• Jean-Jacques Szczeciniarz, Paris
• Gregor Schiemann, Wuppertal
• Tomoyuki Yamada, Hokkaido
• Berislav Zarnic, Split