Une journée d'étude ouverte à tous ceux qui s'intéressent à la figure et les expérimentations cliniques, esthétiques et politiques de Fernand Deligny. Sans faire école, son oeuvre a essaimé dans le champ de le pédagogie, de l’anti-psychiatrie, de la philosophie et de l’art auquel elle propose des anti-méthodes utiles à la subversion des pratiques institutionnelles par les pratiques artistiques. On s’intéressera plus particulièrement au travail mené par Fernand Deligny avec les enfants autistes, aux films réalisés au cours de ces années 1965-1996 ainsi qu’aux cartes au travers desquels il tenta de rendre visible ce qu’il appelle « l’image fossile » : l’image « qui ne s’imagine pas et ne se voit pas ». Plus largement, on cherchera à recontextualiser la recherche de Fernand Deligny à partir de textes anthropologiques,psychanalytiques et esthétiques.

Programme

• 9:30 Catherine Perret, professeure d’esthétique à l’université Paris 8
  « Le sens commun et le sens du commun » : Les expérimentations de Fernand Deligny au regard de l’anthropologie (Marcel Mauss et André Leroi-Gourhan)

• 11:00 Marlon Miguel, doctorant et ATER à l’université Paris 8
  « Deligny : Pour une pratique de l’immobilisme »

12:30 pause

• 14:00 Alexandra de Seguin, psychiatre, praticien hospitalier à Longjumeau, membre d'Utopsy et du collectif des 39 contre la nuit sécuritaire 
  « La septième face du dé, silence du disparu »

• 15:00 Sandra Alvarez de Toledo, éditrice et fondatrice des éditions L’Arachnéen
  « Tracer pour quoi ? »

16:00: Projection de Projet N en présence d’Alain Cazuc, réalisateur, ancien collaborateur de Fernand Deligny

17 heures 30 : Discussion