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De la traduction médiévale à la seconde main moderne
From medieval translation to modern hand-me-downs
Théories, pratiques et impasses de la translatio contemporaine
Theories, practices and impasses in contemporary translation
Veröffentlicht am mercredi, 09. juillet 2014
Zusammenfassung
La question de la traduction et de la seconde main a été au cœur d’une réflexion que les clercs médiévaux n’ont cessé de renouveler. La traductologie médiévale en témoigne. Les traducteurs du Moyen Âge se sont souciés de la nature et de la qualité de leur traduction : respect du mot à mot, choix délibéré d’une nette distance avec la langue et le rythme de la syntaxe de l’œuvre-source.
Inserat
Argumentaire
Confrontés à ceux qui posaient comme des nains et qui regardaient de haut les géants sur lesquels ils prétendaient s’être juchés, les clercs modernes, les philologues ont choisi une autre posture : la neutralité scientifique, le refus de la confrontation linguistique et épistémologique avec le texte à translater. Si, dans les dernières décennies, l’immense majorité des éditions-traductions de textes médiévaux présentent, longuement, leurs principes d’édition, très peu s’efforcent de justifier les choix qui ont fondé leur traduction, au-delà de quelques stéréotypes d’usage. La traduction d’œuvres médiévales, si peu problématisée, n’utilise-t-elle pas une langue artificielle, visant un destinataire non identifié ? Cette traduction peut-elle aller de soi, comme une évidence, car relevant toujours, plus ou moins, du « même au même », du moins en français, comme un domaine réservé aux spécialistes de la langue médiévale que des décennies d’avancées dans le champ de la « traductologie » ne concerneraient pas ?
Programme
Jeudi 4 septembre
Table 1 : « Traduire est éditer. Pourquoi (résistances et absences), pour qui, comment ? »
- 14h30 : C. Galderisi : « Un truchement me faut quérir… » Peut-on traduire pour qui ne connaît pas le français médiéval ?
- 14h50 : J.-J. Vincensini : « Dix années de traduction : état des lieux »
15h10 : Discussion
Table 2 : « Un fort français ? Du même au même »
- 16h : N. Bragantini : « Transposition du même au même, ou accès à une altérité préservée ? Traduire l’Espinette amoureuse de Jean Froissart ».
- 16h20 : J.-M. Fritz : «Traduire les fatrasies : surréalisme et philologie »
16h40 : Discussion
Table 3 : « D’autres faces du même »
- 17h30 : V. Fasseur : « De l’ancienne langue d’oc au français moderne : l’exemple de Flamenca »
- 17h50 : A. M. Babbi : « Les traductions des textes en ancien français en Italie »
18h10 : Discussion
Vendredi 5 septembre
Table 4 : « Une lettre immuable ? La théologie et la science »
- 9h30 : V. Agrigoroaei : « Quelques réflexions au sujet des traductions de la Bible en français. Un problème de méthodologie ». »
- 9h50 : J. Ducos : « La science médiévale ou l'étrange familiarité »
10h10 : Discussion
Table 5 : « Deux seuils de la traduisibilité : le roman et la poésie »
- 11h : J. Cerquiglini-Toulet : « De soi à soi. Traduire en français la poésie française médiévale : la vibration sonore du même »
- 11h20 : Discussion
- 12h : M. Zink : « Conclusions »
Kategorien
Orte
- Salle Crozet, CESCM - 24 rue de la Chaîne
Poitiers, Frankreich (86073)
Daten
- jeudi, 04. septembre 2014
- vendredi, 05. septembre 2014
Anhänge
Schlüsselwörter
- traduction intralinguale, traduction moderne, traduction médiévale, linguistique, épistémologie, francophonie
Kontakt
- Claudio Galderisi
courriel : claudiogalderisi [at] aol [dot] com
Informationsquelle
- Vanessa Ernst-Maillet
courriel : vanessa [dot] ernst [dot] maillet [at] univ-poitiers [dot] fr
Zitierhinweise
« De la traduction médiévale à la seconde main moderne », Kolloquium , Calenda, Veröffentlicht am mercredi, 09. juillet 2014, https://calenda-formation.labocleo.org/292351