Calenda - O calendário de letras e de ciências sociais e humanas
Crises et mutations contemporaines
Contemporary crisis and changes
Approches géoéconomiques et géopolitiques
Geoeconomical and geopolitical approaches
Publicado jeudi, 17 de septembre de 2015
Resumo
Depuis plusieurs années, le monde est entré dans une période de forte instabilité. Sur le plan économique, ce mouvement, initié par la « crise des subprimes » apparue en 2007 aux États-Unis, s’est ensuite étendu à l’ensemble de la planète dans tous les domaines d’activité. En 2015, les difficultés perdurent : stagnation de la croissance dans les pays développés et ralentissement dans les pays émergents, explosion du chômage, désindustrialisation et délocalisations, tensions boursières en Chine, dans la zone euro, etc. Sur le plan géopolitique, les foyers de tension se sont aussi multipliés (Afrique saharienne et sahélienne, Proche-Orient, Extrême-Orient Europe orientale) générant de puissantes vagues migratoires. Parallèlement, les pôles de puissance paraissent se redéployer entre les États-Unis, la Chine et les autres puissances régionales. L’objectif du colloque « Crises et mutations contemporaines » est d’interroger ces bouleversements au travers d’une double lecture à la fois géoéconomique et géopolitique. Il s’agira d’apporter des éléments d’analyse et de les confronter en particulier aux représentations contemporaines de la mondialisation en soulignant notamment les logiques de fermeture qui semblent la caractériser.
For several years, the world seems to have entered a period of high instability. Economically, the "subprime mortgage crisis" appeared in 2007 in the USA, then spread planet wide in all areas of activity. In 2015, economic difficulties persist (growth stagnation in developed countries and lower growth in emerging markets, explosion of unemployment, deindustrialisation and offshoring, market tensions in China, the euro zone, etc.). In geopolitical terms, tension spots have also multiplied (Saharian and Sahelian Africa, Middle East, Far East and Eastern Europe) leading to strong migratory waves while power poles seem to be redeploying between the USA, China and other regional powers.The aim of the conference "Contemporary Crisis and changes" is to question these contemporary upheavals through both a geo-economic and a geopolitical reading. The conference will provide elements of analysis and compare them especially with contemporary representations of globalisation emphasizing in particular the logic of closure that seems to characterize this phenomenon.
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Argumentaire
Depuis plusieurs années, le monde est entré dans une période de forte instabilité. Sur le plan économique, ce mouvement, initié par la « crise des subprimes » apparue en 2007 aux États-Unis, s’est ensuite étendu à l’ensemble de la planète dans tous les domaines d’activité. En 2015, les difficultés perdurent : stagnation de la croissance dans les pays développés et ralentissement dans les pays émergents, explosion du chômage, désindustrialisation et délocalisations, tensions boursières en Chine, dans la zone euro, etc. Sur le plan géopolitique, les foyers de tension se sont aussi multipliés (Afrique saharienne et sahélienne, Proche-Orient, Extrême-Orient Europe orientale) générant de puissantes vagues migratoires. Parallèlement, les pôles de puissance paraissent se redéployer entre les États-Unis, la Chine et les autres puissances régionales.
L’objectif du colloque « Crises et mutations contemporaines » est d’interroger ces bouleversements au travers d’une double lecture à la fois géoéconomique et géopolitique. Il s’agira d’apporter des éléments d’analyse et de les confronter en particulier aux représentations contemporaines de la mondialisation en soulignant notamment les logiques de fermeture qui semblent la caractériser.
Les organisateurs du colloque « Crises et mutations » souhaitent mettre l’accent sur trois thématiques principales :
- Depuis 2007-2008, le monde est-il confronté à une « crise » ou connaît-il une « mutation » largement inédite, annonciatrice de bouleversements majeurs et en chaîne ? À cet égard, il s’agira de déterminer quelles sont les expressions les plus pertinentes de cette crise et/ou de ces dynamiques qui esquissent un autre monde.
- La « fermeture » (repli sur soi, formes plus ou moins larvées de protectionnisme, logiques de blocs concurrents, construction de barrières aux frontières, etc.) paraît être une des manifestations de la situation actuelle. S’agit-il d’une nouvelle logique mondiale dominante ? Dans quelle mesure la fermeture, toujours relative, renvoie-t-elle à la notion d’asymétrie et est-elle créatrice de déséquilibres ?
- Quel lien est-il possible d’établir entre les registres économiques et géopolitiques dans l’évolution contemporaine du monde ? Quelle imbrication entre ces deux registres ? Le paradigme de la fin du territoire - et de la fin de la géopolitique - souvent associé à la mondialisation et au libéralisme reste-t-il pertinent ? La situation contemporaine ne remet-elle pas en cause nos représentations les plus courantes de la mondialisation ?
Des réponses pourront être apportées à ces questions à toutes les échelles, du local au mondial, et en considérant tous les types d’acteurs.
1. Un autre monde ?
Les termes de crise et mutation expriment des analyses et des représentations différentes. Le mot crise est anxiogène et traduit l’idée d’un accident de parcours dans une évolution générale qui resterait inchangée. Le mot mutation est d’une interprétation plus positive, quoiqu’il implique l’entrée dans une période d’incertitudes et de reconfigurations profondes.
Comment analyser le « basculement » économique du monde au profit de l’Asie-Pacifique et le glissement rapide de l’activité productive vers ces régions ? Le développement d’une « nouvelle économie » fondée sur les technologies de l’information et de la communication ? Pourquoi certains territoires s’enfoncent-ils dans la crise quand d’autres s’engagent dans des mutations, renforçant ainsi la fragmentation des territoires ?
Au-delà de tous ces symptômes, la discussion sur les termes de crise et de mutation pose une question centrale : l’ordre du monde est-il seulement malmené, tout en restant globalement stable, ou entrons-nous dans une nouvelle ère qui implique une révision complète de nos grilles de lecture habituelles ?
In fine, il s’agira de répondre à cette première question en montrant comment, d’un point de vue géoéconomique et géopolitique, un « nouvel ordre mondial » s'impose, plus multipolaire et plus conflictuel que celui dont rêvaient les hommes politiques et les économistes néolibéraux des années 1990.
2. Fermeture
Alors que l’idée d’ouverture, associée à la mobilité, est l’un des mots-clefs de la mondialisation, les organisateurs du colloque « crises et mutations » souhaitent souligner la paradoxale « fermeture » du monde qui paraît tout la fois symptôme et cause des tensions actuelles et qui se manifeste sur les plans économiques, territoriaux ou culturels. Une réévaluation de ces notions fétiches (ouverture, mobilité,…) semble nécessaire.
Les formes économiques de la fermeture sont nombreuses : stagnation de l’intégration économique du monde depuis Doha en 2001, régionalisation du monde en organisations intergouvernementales concurrentes, retour au protectionnisme - sous la pudique appellation de « dérapages » selon l’OMC -, renforcement de la « guerre économique », etc.
D’un point de vue géopolitique, loin de la « fin de l’histoire » et de l’avènement d’une paix généralisée, la situation contemporaine est marquée par des guerres (Ukraine, Syrie, Irak, etc.), des revendications territoriales (Russie, Chine, Irak et Syrie avec Daech), des crises politiques (printemps arabe), des foyers terroristes (Sahara et Sahel, Sinaï, Proche-Orient, Yémen). Le cadre politique est remis en cause et certains peuples réclament leur émancipation : Écossais, Catalans, Néo-Calédoniens ou encore les sunnites d’Irak et de Syrie par d’autres voies. La vision post-territoriale qui a été la doxa de la géographie depuis vingt-cinq ans est-elle remise en cause ?
La fermeture interculturelle mérite aussi d’être évoquée. Les partisans du « choc des civilisations » sont nombreux, de nouvelles ségrégations se consolident. Revendications territoriales ou tensions interethniques et migratoires perturbent l’intégration du monde. Quel sens donner aux nombreux « murs » qui sont érigés dans les villes comme aux frontières ? La situation contemporaine valide-t-elle le paradigme néo-libéral de paix par le commerce ?
3. Logiques à l’œuvre
Quels liens peut-on esquisser entre (géo)économie et (géo)politique ? Cette interaction peu investiguée paraît fructueuse. La crise économique et/ou monétaire peut en effet devenir géopolitique ou inversement. En Ukraine, en 2014, la sécession de la Crimée puis des républiques autoproclamées de Donetsk et Lougansk s’est transformée en crise monétaire pour leurs habitants et en crise financière pour la Russie, l’Europe répondant par des mesures financières aux annexions russes. Ces mesures sont-elles efficaces ? La tentation annexionniste fait-elle de nouveau sens dans le monde contemporain ? L’Allemagne, championne de la rigueur, dépourvue de forces armées et de prétentions territoriales, s’inquiète désormais du délabrement de son outil militaire. La situation économique actuelle dégradée explique-t-elle ces comportements et ces craintes que l’on croyait disparus ?
Il s’agira donc de déterminer les dynamiques et les acteurs à l’œuvre dans ces évolutions du monde.
C’est autour de ces thèmes généraux, par la discussion autour de concepts clefs (crise, mutation, fermeture, mondialisation) et par l’examen critique des représentations confrontées à des situations localisées, que les organisateurs du colloque « Crises et mutations contemporaines » attendent les propositions de communications. Celles-ci pourront se référer à différents champs disciplinaires tels que la géographie, l’économie, les sciences politiques, la sociologie politique, etc.
Modalités de soumission
Les propositions de participations devront être soumises en français ou en anglais en une page Word standard, Times new roman 12 (environ 550 mots). Elles devront s’inscrire dans l’un des trois thèmes proposés (1. Un autre monde ?, 2.Fermeture, 3. Logiques à l’œuvre). Les résumés doivent clairement présenter les objectifs de la communication (originalité, méthode voire résultats).
Le titre de la communication sera accompagné de cinq mots clefs au maximum.
Une bibliographie précise et spécifique peut être indiquée (10 références au maximum).
La date limite pour l’envoi des propositions est fixée au 8 janvier 2016.
Ces envois devront être adressés à l’adresse mail colloque_crises_mutations@univ-reims.fr
L’objet du message devra être explicite (« Proposition de communication » / « Paper proposal »).
L’avis du comité scientifique sera communiqué aux auteur-e-s des propositions à partir de la fin janvier 2016.
Publications
À l’issue du colloque, des articles pourront être retenus pour publication au sein de la revue L’Espace politique ou dans le cadre d’actes du colloque.
Tarifs des inscriptions
Option 1*
- Tarif plein : 240 €
- Tarif réduit (doctorants, étudiants) : 135 €
Option 2*
- Tarif plein : 170 €
- Tarif réduit (doctorants, étudiants) : 85 €
Option 3*
- Tarif plein : 120 €
- Tarif réduit (doctorants, étudiants) : 50 €
* Description des options :
- Option 1 : Participation incluant les déjeuners, la visite de caves et le diner de gala,
- Option 2 : Participation incluant les déjeuners et la visite de caves (sans le diner de gala),
- Option 2 : Participation incluant les déjeuners (sans la visite de caves et le diner de gala).
Organisation
Sous la direction de François Bost et Stéphane Rosière - Université de Reims Champagne-Ardenne, EA 2076 Habiter
Sous le patronage des commissions « Industrie et emploi » et « Géographie politique et géopolitique » du Comité National Français de Géographie (CNFG) et de la commission de géographie politique de l’IGU-UGI.
Comité scientifique
- Anne-Laure Amilhat-Szary (Pr., Université Joseph Fourier, Grenoble, Présidente de la commission de géopolitique du CNFG) ;
- Fabrice Balanche (Pr., Université de Lyon 2-CNRS) ;
- François Bost (Pr., URCA, Président de la commission « Industrie et emploi » du CNFG) ;
- Luc Cambrézy (Directeur de recherche à l’IRD et Professeur à l’Université Paris 8) ;
- Laurent Carroué (Pr., Inspecteur Général de l’Education Nationale) ;
- Sylvie Daviet (Pr., Université d’Aix-Marseille, Vice-Présidente à la recherche) ;
- Michel Deshaies (Pr., Université de Lorraine) ;
- Simon Edelblutte (Pr., Université de Lorraine) ;
- Jacques Fache (Pr., Université d’Angers) ;
- Isabelle Géneau de Lamarlière (Mcf, Université de Paris-I) ;
- Vladimir Kolossov (Pr. Académie des sciences de Russie, Président IGU-UGI) ;
- Frédéric Leriche (Pr., Université de Versailles-Saint-Quentin) ;
- Virginie Mamadouh (Pr., Universiteit van Amsterdam, Présidente de la commission de géographie politique de l’UGI) ;
- Bernadette Mérenne-Schoumaker (Pr., Université de Liège) ;
- Yann Richard (Pr., Université Paris 1 Panthéon Sorbonne) ;
- Stéphane Rosière (Pr., URCA) ;
- Christian Schutz (Pr., Université du Luxembourg).
Comité d’organisation
- Clotilde Bonfiglioli (Doctorante, ATER, Université de Reims Champagne-Ardenne, EA 2076 Habiter) ;
- François Bost (Pr., Université de Reims Champagne-Ardenne, EA 2076 Habiter) ;
- Yann Calberac (Mcf, Université de Reims Champagne-Ardenne, EA 2076 Habiter) ;
- Marie Didiot (Doctorante, Université de Reims Champagne-Ardenne, EA 2076 Habiter) ;
- Catherine Fournet-Guérin (Mcf HDR, Université de Reims Champagne-Ardenne, EA 2076 Habiter) ;
- Thomas Merle (Doctorant, Université de Reims Champagne-Ardenne, EA 2076 Habiter) ;
- Frédéric Piantoni (Mcf, Université de Reims Champagne-Ardenne, EA 2076 Habiter) ;
- Sébastien Piantoni (IGE, Université de Reims Champagne-Ardenne, EA 2076 Habiter) ;
- Stéphane Rosière (Pr., Université de Reims Champagne-Ardenne, EA 2076 Habiter) ;
- Céline Vacchiani-Marcuzzo (Mcf).
Informations complémentaires
Courriel : infos_colloque_crises_mutations@univ-reims.fr
Argumentaire
For several years, the world seems to have entered a period of high instability. Economically, the "subprime mortgage crisis" appeared in 2007 in the USA, then spread planet wide in all areas of activity. In 2015, economic difficulties persist (growth stagnation in developed countries and lower growth in emerging markets, explosion of unemployment, deindustrialisation and offshoring, market tensions in China, the euro zone, etc.). In geopolitical terms, tension spots have also multiplied (Saharian and Sahelian Africa, Middle East, Far East and Eastern Europe) leading to strong migratory waves while power poles seem to be redeploying between the USA, China and other regional powers.
The aim of the conference "Contemporary Crisis and changes" is to question these contemporary upheavals through both a geo-economic and a geopolitical reading. The conference will provide elements of analysis and compare them especially with contemporary representations of globalisation emphasizing in particular the logic of closure that seems to characterize this phenomenon.
The organizers of the conference "Crisis and changes" wish to highlight three main themes.
- Since 2007-2008, is the World facing a "crisis" or is it experiencing a very unprecedented "change", heralding major and chain upheavals? In this regard, it will be the occasion to debate and chose the most relevant words to describe this crisis and/or these changes shaping another World.
- The "closure" (isolationism, more or less latent forms of protectionism, competing logics of blocks, building of border barriers, etc.) seems to be one of the manifestations of the current situation. Is it one of the new dominant world logics? In which way do these “closure" processes, always relative, refer to an asymmetrical concept and create imbalances?
- What links can be established between the economic and geopolitical fields as part of contemporary world change? What about the overlap between these two fields? Is the paradigm of the "end of territory" (and so of geopolitics), often associated with globalisation and liberalism, still relevant? Is the current situation challenging the most common mental representations of globalisation?
Answers should be given at all scales (from local to global) and considering any type of actors.
1. Another World?
The words "crisis" and “changes” are used to express different forms of analysis and spatial representations. The word "crisis" reflects anxiety and connotes the idea of a hiccup in a general evolution which would remain unchanged. On the contrary, the word "change" is eminently more positive, although implying the beginning of a new era with uncertainty and major reconfigurations.
How should we analyse the economic "switch" of the world in favour of Asia and the Pacific area and the shift of the productive sector towards these parts of the World? What about the rising of a "new economy" based on the new information and communication technologies? Why do some territories sink into crisis whereas others engage in changes, increasing the fragmentation of territories?
Beyond all those symptoms, the debate on the words "crisis" and "change" raises an important issue: is the world order only in temporary trouble while remaining broadly stable or are we entering a new era which implies a full review of our analytical paradigms and usual means of interpretation?
Last, thanks to geopolitical and economic approaches, the conference aims at understanding the "new world order", more competitive, multipolar, and contentious than ever expected by the neoliberal American politicians and economists of the 1990s.
2. Closure
Though the opening processes – deeply linked to mobility – are a keyword to decipher globalisation, the conference puts the emphasis on the paradoxical closing processes that result from globalisation and reveal the numerous conflicts that occur on economic, spatial and cultural levels. A reassessment of these iconic concepts (openness, mobility ...) seems necessary.
From an economic point of view, the closing processes are various: decrease of economic integration since the Doha round failure in 2001, creation of competitive and regional intergovernmental organizations, rise of protectionism (through the modest title of "slippage" according to the WTO), enforcement of forms of economic warfare…
From a geopolitical point of view, far from "the end of history" and the perpetual peace, the contemporary world is marked by wars (Ukraine, Syria, Iraq, etc.), territorial claims (Russia, China, Iraq and Syria with Daesh), political crisis (Arab Spring), terrorist bases (Sahara and Sahel, Middle-East, Sinai, Yemen). Peoples contest the political frames of their states and claim for their emancipation (Scottish, Catalans, New Caledonian, or the Sunnites in Iraq or Syria by other means). Is the post-territorial ideology that has been the geographical doxa for twenty-five years still relevant?
The growing separation between cultures also needs to be dealt with. The supporters of the so called "clash of civilizations" are numerous; moreover what can be called "new segregations" are strengthening. Land claims or interethnic tensions and migration disrupt the integration of the world. How to analyse the many "walls" that are being erected in cities as well as at international borders? In what ways does the contemporary situation confirm or not, the neoliberal paradigm according to which peace goes along with trade?
3. What logics are at stake?
Which links can been outlined between (geo)economics and (geo)politics? This interaction is little studied but seems essential. The economic and/or financial crisis can become a geopolitical one and vice versa. In Ukraine, in 2014, the secession of Crimea and of the self-proclaimed Republics of Donetsk and Lougansk has turned out to become a monetary crisis for the inhabitants, and, as far as Russia is concerned, to a financial crisis as the territorial annexations have led the EU responding by financial sanctions. Are these measures effective? What are the connections between those dimensions? Is the old annexionist temptation back in nowadays World? Germany, the herald of austerity, devoid of military and territorial claims, is now concerned about the decline of its military forces. Does the current difficult economic situation explain such behaviour and the resurgence of fears one could believe had disappeared?
These world changes must therefore be examined on the basis of their dynamics and their key stakeholders for the world.
Submissions should take into account these main topics throughout debates about concepts (crisis, change, closure, globalisation…), analysis of local situations or critical examinations of localized representations of the crisis. The propositions may refer to different disciplines such as geography, economics, political science, political sociology, etc.
Terms submission
Paper proposals must be submitted in either English or French (one-page format, such as Microsoft Word or WordPad, Times new roman 12, about 550 words) and must fit into one of the three topics of the conference (1. Another world?; 2. Closure; 3. Logics at work). The summaries must clearly present the objectives of the papers (originality, methods or results).
Five keywords at most should support the title of the proposal.
A precise and specific bibliography may be indicated (10 references maximum).
Submission deadline: Friday 8th January 2016.
Proposals have to be sent to the following email address colloque_crises_mutations@univ-reims.fr
Subject lines should be explicit (« Proposition de communication » / « Paper proposal »)
Notifications of acceptance or rejection will be sent by the scientific commitee at the end of January 2016.
Publications
After the conference, papers will be considered for publication in the journal L’espace politique or in the conference proceedings.
Registrations prices
ption 1*
- Full price : 240 €
- Reduced price (students, PhD students) : 135 €
Option 2*
- Full price : 170 €
- Reduced price (students, PhD students) : 85 €
Option 3*
- Full price : 120 €
- Reduced price (students, PhD students) : 50 €
* Description des options :
- Option 1 : Participation incluant les déjeuners, la visite de caves et le diner de gala,
- Option 2 : Participation incluant les déjeuners et la visite de caves (sans le diner de gala),
- Option 2 : Participation incluant les déjeuners (sans la visite de caves et le diner de gala).
* Description of options:
- Option 1: Participation includes lunches, cellar tour and the gala dinner,
- Option 2: Participation includes lunches and cellar tour (without gala dinner)
- Option 2: Participation includes lunches (without cellar tour and gala dinner).
Organization
Conference organized by François Bost and Stéphane Rosière, Université de Reims Champagne-Ardenne, EA 2076 Habiter
With the support of the Commissions « Industrie et emploi » and « Géographie politique et géopolitique » of the Comité National Français de Géographie (CNFG) and of the Commission on Political Geography of the IGU-UGI
Scientific committee
- Anne-Laure Amilhat-Szary (Pr., Université Joseph Fourier, Grenoble, President of the commission of geopolitic du CNFG);
- Fabrice Balanche (Pr., University of Lyon 2-CNRS);
- François Bost (Pr., URCA, President of the commission « Industrie et emploi » of the CNFG);
- Luc Cambrézy (Director of recherche at the IRD and Professor at the University Paris 8);
- Laurent Carroué (Pr., Inspecteur Général de l’Education Nationale);
- Sylvie Daviet (Pr., University Aix-Marseille, Vice-President of the Recherche);
- Michel Deshaies (Pr., University of Lorraine);
- Simon Edelblutte (Pr., University of Lorraine);
- Jacques Fache (Pr., University of Angers);
- Isabelle Géneau de Lamarlière (Associated professor, University of Paris-I);
- Vladimir Kolossov (Pr. Science Academy of Russia, President IGU-UGI);
- Frédéric Leriche (Pr., University of Versailles-Saint-Quentin);
- Virginie Mamadouh (Pr., Universiteit van Amsterdam, Présidente de la commission de géographie politique de l'UGI);
- Bernadette Mérenne-Schoumaker (Pr., University of Liège);
- Yann Richard (Pr., University Paris 1 Panthéon Sorbonne);
- Stéphane Rosière (Pr., URCA);
- Christian Schutz (Pr., University of Luxembourg).
Organization committee
- Clotilde Bonfiglioli (Phd student, University of Reims Champagne-Ardenne, EA 2076 Habiter);
- François Bost (Pr., University of Reims Champagne-Ardenne, EA 2076 Habiter);
- Yann Calberac (Associated professor, University of Reims Champagne-Ardenne, EA 2076 Habiter);
- Marie Didiot (Phd student, University of Reims Champagne-Ardenne, EA 2076 Habiter);
- Catherine Fournet-Guérin (Associated professor HDR, University of Reims Champagne-Ardenne, EA 2076 Habiter);
- Thomas Merle (Phd student, University of Reims Champagne-Ardenne, EA 2076 Habiter);
- Frédéric Piantoni (Associated professor, University of Reims Champagne-Ardenne);
- Sébastien Piantoni (Research assistant, University of Reims Champagne-Ardenne, EA 2076 Habiter);
- Stéphane Rosière (Pr., University of Reims Champagne-Ardenne, EA 2076 Habiter);
- Céline Vacchiani-Marcuzzo(Associated professor, University of Reims Champagne-Ardenne).
More informations
Email: infos_colloque_crises_mutations@univ-reims.fr
Categorias
- Geografia (Categoria principal)
- Sociedade > Geografia > Migrações, imigração, minorias
- Sociedade > Economia > Desenvolvimento económico
- Sociedade > Ciências políticas > Relações internacionais
- Sociedade > Ciências políticas > Movimentos políticos e sociais
- Sociedade > Geografia > Espaço, sociedade, território
- Sociedade > Geografia > Geografia: política, cultura, representações
- Sociedade > Ciências políticas > Guerras, conflitos, violência
Locais
- Université de Reims Champagne-Ardenne - 57 rue Pierre Taittinger
Reims, França (51100)
Datas
- vendredi, 08 de janvier de 2016
Palavras-chave
- crise, mutation, conflit, géopolitique, géographie économique
Contactos
- Sébastien Piantoni
courriel : sebastien [dot] piantoni [at] univ-reims [dot] fr
Urls de referência
Fonte da informação
- Sébastien Piantoni
courriel : sebastien [dot] piantoni [at] univ-reims [dot] fr
Para citar este anúncio
« Crises et mutations contemporaines », Chamada de trabalhos, Calenda, Publicado jeudi, 17 de septembre de 2015, https://calenda-formation.labocleo.org/338913

