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40e symposium d’ICOFOM, La Havane (Cuba), du 25 au 29 septembre 2017
Argumentaire
Il est devenu plutôt banal de parler du musée en tant qu’espace de pouvoir. Qu’on le qualifie de média (Davallon, 1992), de médium (McLuhan, Parker & Barzun, 1969) ou de dispositif (Bennett, 1995), force est de reconnaître que cette institution emblématique de la civilisation occidentale a toujours suscité l’intérêt des régimes politiques en place, quels qu’ils soient. La création du British Museum et la naissance du Louvre (Déotte, 1994 ; Pommier, 1995) illustrent d’emblée les manières différentes d’envisager le rapport des connaissances et des collections au public, et l’avènement de chaque nouveau régime politique (de la démocratie en Amérique au système marxiste-léniniste de l’Union soviétique, en passant par l’Italie fasciste et l’Allemagne national-socialiste) marque de son empreinte le développement des musées, autant que son système de communication, de préservation et de recherche.
Le politique s’est immiscé depuis toujours et à toutes les échelles dans le fonctionnement du musée, affectant de manière directe et indirecte l’image du lieu neutre et objectif que cette institution donne auprès du grand public. On songe bien sûr à l’influence directe du politicien local, essayant d’imposer un artiste à un conservateur, ou celle d’un régime politique cherchant à transformer le récit national (Bergeron, 2014). Mais on peut aussi s’interroger sur l’influence indirecte du politique, par le biais des professionnels de musées et des théoriciens eux-mêmes, à travers la muséologie et ses différents supports : articles, livres, conférences, colloques, lieux d’enseignement.
L’idée n’est pas neuve, on la retrouve d’emblée dans les premiers débats d’ICOFOM, notamment dans celui opposant les partisans (essentiellement anglo-saxons) d’une muséologie plutôt pratique et pragmatique à ceux en faveur du développement de la muséologie comme discipline scientifique (Burcaw, 1981). Si le débat remonte aux années 1980, il serait erroné de considérer la question comme réglée. Le monde bipolaire présenté à l’époque diffère sensiblement de celui que nous connaissons actuellement. A l’époque, le questionnement disciplinaire est envisagé à partir de structures universitaires assez différentes de celles que nous connaissons de nos jours et d’une certaine manière, le raisonnement développé par Zbynĕk Stránský afin de présenter la muséologie comme science ne peut se comprendre qu’à partir de ce contexte partiellement daté. L’apport plus récent de Bruno Latour (2001), analysant la science en train de se faire et la manière dont les idées s’imposent à travers les controverses, a permis de développer une vision plus riche en la matière, notamment pour ce qui concerne le sujet évoqué ici. Selon cette perspective, il ne s’agit pas simplement de développer des concepts ou un nouveau vocabulaire, mais de créer des réseaux, des laboratoires des alliances politiques, bref, d’élaborer des stratégies dont les arguments scientifiques ne constituent qu’une dimension particulière.
A partir d’une telle analyse, la question du pouvoir évoquée plus haut apparaît comme prépondérante. Qu’elle se revendique comme science ou comme champ théorique, la muséologie (ou les museum studies) doit d’abord s’affirmer parmi les autres disciplines comme un ensemble suffisamment cohérent et prometteur (en matière de résultats et de constitution de capital scientifique) pour espérer se développer au sein du système académique. Elle doit aussi parvenir à convaincre ailleurs qu’à l’université, pour autant qu’elle prétende influencer les musées et la manière dont ils sont organisés. Si le premier constat que l’on peut poser sur le développement de l’enseignement de la muséologie dans le monde semble positif (il n’y a jamais eu autant de formations et de chercheurs), il convient d’une part de s’interroger sur le type de muséologie enseignée, d’autre part sur son influence véritable, tant au niveau des musées que de ceux qui les financent.
Nous voudrions, dans le cadre de cet appel à communication, explorer cette question à partir de trois dimensions : politique, géopolitique et poétique.
Politique de la muséologie
Si on a pu prétendre, avec Bourdieu, que la sociologie est un sport de combat (Carles, 2001), qu’en est-il de la muséologie ? La question du musée temple ou forum, évoquée par Cameron (1971), se pose aussi pour la muséologie, et les milieux souvent feutrés dans lesquels celle-ci évolue – le plus souvent l’université et quelques grands musées – cachent mal son manque d’influence dans les débats. La lecture de n’importe quel manuel de muséologie (Gob & Drouguet, 2014 ; Ambrose & Paine, 2012 ; Zubiaur, 2004) montre souvent la distance considérable entre le rôle affiché d’un musée – préservation du patrimoine, recherche, apprentissage et éducation, rôle social – et les raisons pour lesquelles de nombreux établissements sont actuellement construits : symbole de pouvoir et instrument de propagande à la gloire d’un mécène ou d’une région, développement urbain, économique et touristique. Si l’on peut évoquer globalement la politique comme la gestion des affaires de la cité, qui gère véritablement les affaires du musée (ou du champ muséal) ? Quel peut-être le rôle du muséologue dans cette perspective : rester dans une interprétation prescriptive de ce que devrait être le rôle du musée, au risque de prononcer un discours de plus en plus creux ? Chercher à décrire ou chercher à convaincre et à influencer ? S’adresser essentiellement à ses étudiants et à ses collègues, à des collègues d’autres disciplines, à des professionnels de musée ou à des décideurs politiques ? Si, sur le plan théorique, tout semble possible, il convient bien de reconnaître que sur le plan pratique, la plupart des chercheurs en sont réduits à faire des choix, mais lesquels ? La muséologie, dans cette perspective, doit-elle se faire militante (comme le fut la nouvelle muséologie) ? A destination de qui ? De collègues, de professionnels, du public ou des décideurs ? Dans cette perspective, comment gérer le décalage entre le prescrit muséologique classique (préservation, recherche, communication, dans un cadre scientifique) et la situation de nombre de musées de plus en plus précarisés et confrontés à des impératifs de rentabilité, de développement touristique ou d’inclusion sociale ?
Géopolitique de la muséologie
L’histoire de la muséologie, autant que celle des musées, montre une évolution considérable du paysage muséal aussi bien que des méthodes utilisées dans le travail muséal. Si tous les membres de l’ICOM se reconnaissent (plus ou moins) derrière la définition du musée et le code de déontologie, la plupart ne peuvent que constater la grande hétérogénéité des manières de penser le champ muséal de nos jours. On pourrait cependant distinguer un certain nombre de zones d’influences plus ou moins importantes dans le monde et qui sont liées à des courants de pensée spécifiques : quelques universités célèbres (l’Université de Leicester), quelques grands musées (Le Louvre ou le Metropolitan museum) ou quelques auteurs marquants (Stephen Weil, John Falk, Tony Bennet, Georges Henri Rivière, Hugues de Varine, Roland Arpin, Felipe Lacouture, etc.) voire certains cabinets de consultance (Lord Cultural Resources). Comment déterminer et distinguer ces zones ? Peut-on parler d’impérialisme muséologique (Scheiner, 2016), pour qualifier certains courants « dominants » : l’anglo-saxon et dans une moindre mesure le francophone ou l’hispanophone ? Comment, dans un telle perspective, faire entendre d’autre manières de concevoir le champ muséal, depuis l’Océanie, l’Afrique, le Moyen Orient, l’Asie ou le Grand Nord ?
Il convient bien de remarquer, à partir de ce constat, que l’origine de la plupart des grands concepts liés aux musées actuels, au même titre que les musées eux-mêmes, est occidentale. L’évolution du monde laisse apercevoir des changements politiques et économiques considérables dans les décennies à venir, présageant de transformations plus ou moins radicales des rapports géopolitiques à travers le globe. Il serait difficilement concevable que ces changements n’aient pas d’influence sur les musées et la muséologie. Comment des notions telles que le patrimoine, la conservation, l’inaliénabilité des collections ou la relation au profit pourraient-elles dès lors évoluer, si l’on songe que nombre de pays ont des conceptions parfois très opposées à celles actuellement dominantes, notamment pour ce qui concerne la matérialité du patrimoine, son authenticité ou son accès ?
Poétique de la muséologie
Si l’on se risque à définir la poétique comme la théorisation et l’analyse de la création artistique (notamment littéraire), force est de constater qu’il existe bien une poétique de la muséographie (l’art de l’exposition, mis en exergue par plusieurs auteurs, comme Altshuler (2013) ou Karp et Lavine (1991). Mais peut-on vraiment parler d’une poétique de la muséologie ? On pourrait sans doute analyser le discours muséologique à partir de sa dimension ornementale ou esthétique, mais la plupart des contributions privilégient une rhétorique scientifique dont la sobriété laisse la plupart du temps bien peu la place au poétique.
On pourrait en revanche émettre l’hypothèse que ce qui fonde l’originalité et la pertinence des grands muséologues s’inscrit au cœur d’un processus de création dont les concepts autant que la manière de les évoquer contribuent largement à la qualité du message en s’inscrivant dès lors dans une certaine poétique de la muséologie. Le lyrisme qui se dégage des articles fondateurs de Duncan Cameron (1992) a largement contribué à leur notoriété, au même titre que l’énergie se dégageant des contributions de Hugues de Varine et de nombreux auteurs de la nouvelle muséologie (Desvallées, 1992-1994). L’humour aussi bien que le style de John Cotton Dana constituent une dimension non négligeable du propos souvent iconoclaste tenu par l’auteur. Peut-on retrouver de nos jours, dans la littérature muséale, le souffle créateur que l’on a pu admirer chez certains grands muséologues, ou sommes-nous irrémédiablement condamnés à un sabir morne et technocratique ? Dans cette perspective, que peut-on attendre d’une poétique de la muséologie, et qui seraient les créateurs des nouveaux concepts et notions en phase avec notre société ?
François Mairesse, décembre 2016
Modalités pratiques d'envoi des propositions
Les articles acceptés pour publications seront imprimés dans l’ICOFOM Study Series 46, qui paraîtrait après le symposium de La Havane.
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Soumission des résumés: 15 Mars 2017
- Soumission des articles: 31 Août 2017
Résumés des présentations et/ou des documents
Les résumés des présentations et/ou des communications (300 mots maximum) et les principales références (10 références maximum) et seront acceptés jusqu'au 15 Mars 2017 (inclus) et devraient être soumis via ce formulaire.
Si vous avez des questions, vous pouvez les adresser à: icofomsymposium@gmail.com
Le comité organisateur se charge de:
- Réceptionner les résumés et la délivrance d’un accusé de réception avant le 20 Mars 2017,
- Faire respecter la procédure de lecture des résumés en «double aveugle»,
- Transmettre les résumés anonymisés au comité de sélection du symposium qui procédera à l'évaluation de tous les résumés,
- Informer les auteurs à propos de la décision du comité de sélection avant le 20 Avril 2017.
Comité de sélection
- André Desvallées, Conservateur général honoraire, France
- Ann Davis, Past President of ICOFOM, Former Director, The Nickle Arts Museum, University of Calgary, Canada
- François Mairesse, President of ICOFOM, Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3, France
- Bruno Brulon Soares, Vice-president of ICOFOM, Universidade Federal do Estado do Rio de Janeiro, Brazil
- Anna Leshchenko, Russian State University for the Humanities, Russia
- Daniel Schmitt, Université Lille Nord de France, France
- Jan Dolák, Comenius University, Slovak Republic
- Jennifer Harris, Curtin University, Australia
- Karen Elizabeth Brown, University of St Andrews, Scotland
- Kerstin Smeds, Umeå universitet, Sweden
- Kuo-ning Chen, President of ICOFOM ASPAC, Director of Museum of World Religions, Taiwan
- Mónica R. de Gorgas, Universidad Nacional de Tucumán, Facultad de Artes, Maestría en Museología, Former Director, Museo Nacional Estancia Jesuítica de Alta Gracia, Argentina
- Olga Nazor, President of ICOFOM LAM, Universidad Nacional de Avellaneda, Argentina
- Saena Sadighiyan, Institut für Europäische Urbanistik (IfEU), Bauhaus Universität, Germany and Université catholique de l'Ouest, France. United Kindom ICOM Member.
- Yves Bergeron, Université du Québec à Montreal, Canada
- Maria Cristina Bruno, Universidade do Sao Paulo, Brazil
- Bernard Deloche, Professor Emeritus, Université de Lyon 3, France
- André Desvallées, Conservateur général honoraire, France
- Peter van Mensch, Professor Emeritus, Reinwardt Academie, Netherlands
- Martin Schaerer, President of ICOM Ethics Committee, Switzerland
- Tereza Scheiner, Universidade Federal do Estado do Rio de Janeiro, Brazil
Bibliographie
- Altshuler, B. (2013). Biennials and beyond – Exhibitions That Made Art History. London: Phaidon.
- Ambrose, T., & Paine, C. (2012). Museum Basics (3rd ed). London: Routledge.
- Bennett, T. (1995). The Birth of the Museum. London: Routledge.
- Bergeron, Y. (2014). Les liaisons dangereuses ou les relations troubles entre le politique et les musées canadiens. Thema, la revue des musées de la civilisation, 1, 127-140.
- Burcaw, G. E. (1981). Réflexions sur MuWop no 1, MuWop/Do Tram, 2, 86-88.
- Cameron, D. (1971). Museum, a Temple or the Forum. Curator: The Museum Journal, 14(1),11-24.
- Cameron, D. (1992). Marble floors are cold for small, bare feet, Conférence au congrès triennal de l’Association des musées du Commonwealth, Ottawa.
- Carles, P. (2001). La sociologie est un sport de combat. [Fichier vidéo]. Paris: C-P Productions et VF Films. Page consultée le 15 décembre 2016, au https://www.youtube.com/watch?v=aukfnAfFZ7A.
- Davallon, J. (1992). Le musée est-il un média ? Public & Musées, 2, 99-123.
- Déotte, J. L. (1994). Oubliez! Les ruines, l’Europe, le musée. Paris: L’Harmattan.
- Desvallées, A. (Dir.). (1992-1994). Vagues. Une anthologie de la nouvelle muséologie (Vols. 1-2). Mâcon / Savigny-Le-Temple: W / MNES.
- Gob, A., & Drouguet, N. (2014). La muséologie. Histoire, développements, enjeux actuels (4ème éd.). Paris: Armand Colin.
- Karp, I., & Lavine, S. D. (1991). Exhibiting Cultures. The Poetics and Politics of Museum Display. Washington: Smithsonian Institution.
- Latour, B. (2001). Le métier de chercheur. Regard d’un anthropologue. Paris: INRA.
- McLuhan, M., Parker, H., & Barzun, J. (1969). Exploration of the ways, means, and values of museum communication with the viewing public. New York: Museum of the City of New York.
- Pommier, E. (Ed.). (1995). Les musées en Europe à la veille de l'ouverture du Louvre. Actes du colloque, 3-5 juin 1993. Paris: Klincksiek.
- Scheiner, T. (2016). Réfléchir sur le champ muséal : significations et impact théorique de la muséologie. Dans F. Mairesse (Ed.), Nouvelles tendances de la muséologie (pp. 39-52). Paris: La Documentation française.
- Zubiaur, F. J. (2004). Curso de museología. Madrid: Trea.
40th ANNUAL ICOFOM SYMPOSIUM, Havana, Cuba, 25-29 September, 2017
Argument
It has become rather banal to speak of the museum as a place of power. Whether one refers to it as media (Davallon, 1992), as medium (McLuhan, Parker & Barzun, 1969), or as device (Bennett, 1995), we must understand that this institution, emblematic of occidental civilization, has always aroused the interests of local political régimes, whatever they may be. The creation of the British Museum and the birth of the Louvre (Déotte, 1994; Pommier, 1995) illustrate the many different ways the public has of seeing the links between knowledge and collections. Furthermore the advent of each new political régime (from democracy in America to the Marxist-Leninist system in the Soviet Union, passing by fascist Italy and national-socialist Germany) marks museums with its imprint, as well as its system of communication, preservation and research.
Politics is always integral to the functioning of museums, affecting both directly and indirectly the neutral and objective image that this institution presents to the public. We muse on the direct influence of a local politician, who tries to force an artist upon a curator, or impose a political régime looking to transform a national narrative (Bergeron, 2014). But we can also question the indirect political influence on the biases of museum professionals and theoreticians, across museology and its different modes of communication: articles, books, conferences, symposia and teaching institutions.
The idea is not new. We find it in the first ICOFOM debates, especially in the division of participants (essentially Anglophone) who considered museology to be essentially practical and pragmatic as opposed to those who saw museology as a scientific (empirical, rational) discipline (Burcaw, 1981). In the 1980s the debate was certainly not settled. The bipolar world of the time differed considerably from that of today. At that time questioning the nature of disciplines was based on university structures different from what we know now. From a certain point of view, Zbynēk Stránsky’s reasons for presenting museology as science can only be understood within this somewhat dated context. The more recent interpretations by Bruno Latour (2001), analyzing science as a process in which ideas are added within controversies, has permitted a richer vision, especially for the topic considered here. From this perspective, it is not simply a matter of developing concepts or a new vocabulary, but rather of creating new resources and laboratories of political alliances: in short, developing strategies in which the scientific arguments are just one aspect.
Following this analysis, the question of power referenced above is dominant. Whether seen as scientific or theoretic, museology (or museum studies) as a discipline should be considered to be sufficiently coherent and valuable (in results and the establishment of research capital) to merit development within the academic system. Museology should also be useful beyond the university, as much as museology claims to influence museums and the manner in which they are organized. If research-based museology can influence the world-wide teaching of museology, it seems positive (there have never been so many schools and researchers). But we have to question on one hand the type of museology being taught, and on the other hand the real influence of museology, both on museums and on those who fund museums.
In this call for papers, we want to explore this question from three angles: politics, geopolitics and poetics.
The politics of museology
If we can pretend, along with Bourdieu, that sociology is a combat sport (Carles 2001), then what is museology? The question posed by Cameron (1971) as to whether a museum is a temple or a forum, can also be asked of museology and the padded environments in which it evolved, most often the university and a few big museums. This question hides museology’s lack of influence in these debates in a significant manner. Almost any museum textbook (Gob & Drouguet, 2014; Ambrose & Paine, 2012; Zubiaur, 2004) tends to show the great distance between the stated role of a museum - historic preservation, research, training and education, and a social role - and the reasons why many establishments were actually created: as symbols of power and instruments of propaganda to the glory of a patron or a region, or as urban economic and touristic development. If we can see global politics as the development of city affairs, then who really manages the business of the museum (or the museum field)? What could be the role of museology from this perspective: to keep a prescriptive interpretation of what should be the role of the museum, risking a more and more useless point of view? Should museology seek to define, or should it seek to convince and influence? Should we mainly address our own students and colleagues, colleagues in other disciplines, and museum professionals, or should we endeavour to influence politicians? If, theoretically, all seems possible, most researchers need to make practical choices, but which ones? Should museology, from this perspective, be militant (as is new museology)? And if so, for whom - colleagues, professionals, the public or people of influence? From this point of view, how to manage the offset between, on the one hand, classical prescriptive museology (conservation, research, communication in a research-based framework) and, on the other hand, the precarious situation faced by many museums including the need to cover the rent, develop tourism and support social inclusion?
The geopolitics of museology
The history of museology, as well as that of museums, shows a considerable evolution of the museum landscape as well as the methods used in museum work. If all members of ICOM see themselves (more or less) in the definition of museum and the code of ethics, most of them could not understand the broad heterogeneity in the ways of thinking about museums today. We can, however, identify a certain number of zones of influence more or less important in the world that are linked to specific trains of thought: a few celebrated universities (Leicester University); a few big museums (the Louvre or the Metropolitan); or certain important authors (Stephen Weil, John Falk, Tony Bennett, Georges Henri Rivière, Hugues de Varine, Roland Arpin, Filipe Lacouture etc.); a consulting organization (Lord Cultural Resources). How to determine and distinguish these zones? Should we speak of museological imperialism (Scheiner, 2016) to recognize certain dominant forms: Anglo-Saxon and to a lesser extent Francophone and Hispanic? How, from this perspective, can we find other ways of conceiving of the museum field, from Oceana, Africa, the Middle East, Asia or the far North?
So, from this point of view, the origin of most of the big museum concepts, as well as the museums themselves, is occidental. The evolution of the world suggests considerable political and economic changes in the decades to come, presaging more or less radical transformations in global geopolitical activities. It would be difficult to believe that these changes would not affect museums and museology. How will notions, such as heritage, conservation, the inalienable nature of collections, or the relationship of museums to profit evolve, if a number of countries have conceptions that are, at times, diametrically opposed to those dominant today, especially concerning the materiality of heritage as well as its authenticity and access?
The poetics of museology
If we can risk defining poetics as the theory and analysis of artistic creation (notably literature), we must decide that there exists a poetics of museology (the art of exposition) as shown by numerous authors, such as Altshuler (2013) or Karp and Lavine (1991). But can one really speak of a poetics of museology? Without doubt we could analyze the museological discourse according to its aesthetic or ornamental dimensions, but most contributors privilege a methodical rhetoric in which most of the time sobriety leaves little room for poetics.
Alternatively we can posit a hypothesis that what creates the originality and pertinence of the great museum thinkers is at the heart of a creative process in which the concepts as much as the ways of evoking them contribute greatly to the quality of the message by inscribing in them certain poetics of museology. The lyricism in Duncan Cameron’s (1992) foundational articles contribute greatly to their notoriety, and the same goes for the energy evident in the contributions of Hugues de Varine and of the numerous authors of new museology (Desvallées, 1992-1994). Humour as well as John Cotton Dana’s style is a non-negotiable aspect of his iconoclastic work. Can we find in museum literature an admirable creative breath among the great museum thinkers today, or are we doomed to gloomy and technocratic gibberish? From this perspective, can we find a poetics of museology and who would be the creators who propose new concepts and notions in synchronicity with our society?
François Mairesse, December 2016
Submission guidelines
as prelude to presentation and/or publication in the ICOFOM Study Series 46
Submission of abstracts: March 15, 2017
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Submission of full papers: August 31, 2017
Abstracts for presentations and/or papers
The abstracts for presentations and/or papers (300 words maximum) and the main references (10 references maximum) will be accepted until 15 March 2017 (inclusive) and should be submitted via this online form.
If you have any questions you can address them to icofomsymposium@gmail.com
The organizing committee is responsible for:
- Receiving the abstracts and acknowledging their receipt before 20 March 2017,
- Respecting the "double blind” requirement of review,
- Transmitting the abstracts anonymously to the symposium selection committee which will proceed with the evaluation of all abstracts,
Notifying the authors about to the decision of the selection committee before April 20, 2017.
The selection committee
- André Desvallées, Conservateur général honoraire, France
- Ann Davis, Past President of ICOFOM, Former Director, The Nickle Arts Museum, University of Calgary, Canada
- François Mairesse, President of ICOFOM, Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3, France
- Bruno Brulon Soares, Vice-president of ICOFOM, Universidade Federal do Estado do Rio de Janeiro, Brazil
- Anna Leshchenko, Russian State University for the Humanities, Russia
- Daniel Schmitt, Université Lille Nord de France, France
- Jan Dolák, Comenius University, Slovak Republic
- Jennifer Harris, Curtin University, Australia
- Karen Elizabeth Brown, University of St Andrews, Scotland
- Kerstin Smeds, Umeå universitet, Sweden
- Kuo-ning Chen, President of ICOFOM ASPAC, Director of Museum of World Religions, Taiwan
- Mónica R. de Gorgas, Universidad Nacional de Tucumán, Facultad de Artes, Maestría en Museología, Former Director, Museo Nacional Estancia Jesuítica de Alta Gracia, Argentina
- Olga Nazor, President of ICOFOM LAM, Universidad Nacional de Avellaneda, Argentina
- Saena Sadighiyan, Institut für Europäische Urbanistik (IfEU), Bauhaus Universität, Germany and Université catholique de l'Ouest, France. United Kindom ICOM Member.
- Yves Bergeron, Université du Québec à Montreal, Canada
- Maria Cristina Bruno, Universidade do Sao Paulo, Brazil
- Bernard Deloche, Professor Emeritus, Université de Lyon 3, France
- André Desvallées, Conservateur général honoraire, France
- Peter van Mensch, Professor Emeritus, Reinwardt Academie, Netherlands
- Martin Schaerer, President of ICOM Ethics Committee, Switzerland
- Tereza Scheiner, Universidade Federal do Estado do Rio de Janeiro, Brazil
Bibliography
- Altshuler, B. (2013). Biennials and beyond – Exhibitions That Made Art History. London: Phaidon.
- Ambrose, T., & Paine, C. (2012). Museum Basics (3rd ed). London: Routledge.
- Bennett, T. (1995). The Birth of the Museum. London: Routledge.
- Bergeron, Y. (2014). Les liaisons dangereuses ou les relations troubles entre le politique et les musées canadiens. Thema, la revue des musées de la civilisation, 1, 127-140.
- Burcaw, G. E. (1981). Réflexions sur MuWop no 1, MuWop/Do Tram, 2, 86-88.
- Cameron, D. (1971). Museum, a Temple or the Forum. Curator: The Museum Journal, 14(1),11-24.
- Cameron, D. (1992). Marble floors are cold for small, bare feet, Conférence au congrès triennal de l’Association des musées du Commonwealth, Ottawa.
- Carles, P. (2001). La sociologie est un sport de combat [Video file]. Paris: C-P Productions et VF Films. Retrieved from https://www.youtube.com/watch?v=aukfnAfFZ7A.
- Davallon, J. (1992). Le musée est-il un média ? Public & Musées, 2, 99-123.
- Déotte, J. L. (1994). Oubliez! Les ruines, l’Europe, le musée. Paris: L’Harmattan.
- Desvallées, A. (1992-1994). Vagues. Une anthologie de la nouvelle muséologie (Vols. 1-2). Mâcon / Savigny-Le-Temple: W / MNES.
- Gob, A., & Drouguet, N. (2014). La muséologie. Histoire, développements, enjeux actuels (4ème éd.). Paris: Armand Colin.
- Karp, I., & Lavine, S. D. (1991). Exhibiting Cultures. The Poetics and Politics of Museum Display. Washington: Smithsonian Institution.
- Latour, B. (2001). Le métier de chercheur. Regard d’un anthropologue. Paris: INRA.
- McLuhan, M., Parker, H., & Barzun, J. (1969). Exploration of the ways, means, and values of museum communication with the viewing public. New York: Museum of the City of New York.
- Pommier, E. (Ed.). (1995). Les musées en Europe à la veille de l'ouverture du Louvre. Actes du colloque, 3-5 juin 1993. Paris: Klincksiek.
- Scheiner, T. (2016). Réfléchir sur le champ muséal : significations et impact théorique de la muséologie. In F. Mairesse (Ed.), Nouvelles tendances de la muséologie (pp. 39-52). Paris: La Documentation française.
- Zubiaur, F. J. (2004). Curso de museología. Madrid: Trea.
XXXX SIMPOSIO ANUAL DEL ICOFOM, La Habana, Cuba - 25 al 29 de septiembre de 2017
Argumento
Ha devenido en lugar común hablar del museo como espacio de poder. Considerado medio de comunicación (Davallon, 1992), media (McLuhan, Parker & Barzun, 1969) o dispositivo (Bennett, 1995), hay que reconocer que esta institución emblemática de la civilización occidental siempre ha suscitado el interés de los diferentes regímenes políticos, cualesquiera que éstos sean. La creación del Museo Británico y el nacimiento del Louvre (Déotte, 1994 ; Pommier, 1995) nos ilustran como desde sus mismos comienzos la relación entre el conocimiento y las colecciones con el público, se ha dado de manera diversa y el advenimiento de cada nuevo régimen político (desde la democracia en América al sistema marxista-leninista de la Unión Soviética, pasando por la Italia fascista y la Alemania nacional-socialista) ha dejado su impronta en el desarrollo de los museos, ya se los considere sistema de comunicación, de preservación o de investigación.
La política se ha inmiscuido desde siempre y en todas las escalas en el funcionamiento de los museos, afectando de manera directa e indirecta la imagen de lugar neutro y objetivo que esta institución ofrece al gran público. Nos referimos por supuesto a la influencia directa de los políticos locales tratando de imponer a un curador determinado artista o a aquella de los regímenes políticos que buscan transformar las narrativas nacionales (Bergeron, 2014). Pero también nos podemos interrogar sobre la influencia indirecta de la política por medio de los profesionales de museo o de los mismos teóricos a través de la museología y sus diferentes medios de comunicación: artículos, libros, conferencias, coloquios, ámbitos de enseñanza.
La idea no es nueva y la encontramos desde los comienzos de los primeros debates del ICOFOM, particularmente entre los partidarios de una museología práctica y pragmática (esencialmente anglosajones) y aquellos en favor de la museología como disciplina científica (Burcaw, 1981). Si el debate se remonta a los años 80’, sería erróneo considerar el asunto como resuelto. El mundo bipolar de aquellos tiempos difiere sensiblemente del que conocemos actualmente. En aquella época, la investigación disciplinaria se enfocaba a partir de estructuras académicas muy diferentes a las que conocemos hoy en día, y de alguna manera, el razonamiento desarrollado por Zbynek Stránský destinado a presentar a la museología como ciencia debe ser comprendido en ese contexto parcialmente datado. El aporte más reciente de Bruno Latour (2001), que analiza la ciencia como un hecho en construcción y la manera en que las ideas se imponen a través de las controversias, ha permitido el desarrollo de una visión más rica de este campo, particularmente en lo que concierne al tema que acá discutimos. Desde esta perspectiva, no se trata simplemente de desarrollar conceptos o un vocabulario nuevo, sino de crear redes, laboratorios de alianzas políticas, en definitiva elaborar estrategias donde los argumentos científicos constituyan solamente una dimensión particular.
A partir de este análisis la cuestión del poder mencionado anteriormente se nos presenta como preponderante. Ya se reivindique como ciencia o como campo teórico, la museología (o los estudios de museo) debe en primer lugar afirmarse entre las otras disciplinas como un conjunto suficientemente coherente y prometedor (en materia de resultados y de constitución de capital científico) para aspirar a desarrollarse dentro del sistema académico. Debe también ser capaz de convencer por fuera del campo académico, porque pretende influir en los museos y en la forma en que están organizados. Si constatamos como positivo el auge del desarrollo de la enseñanza de la museología en el mundo (pues nunca ha habido una mayor oferta de formación y de investigaciones) convengamos que por una parte nos debemos interrogar acerca del tipo de museología a enseñar y por otra sobre la influencia real tanto en los museos como en aquellos que los financian.
Nos gustaría, en el marco de esta convocatoria, explorar este tema a partir de tres dimensiones: la Política, la Geopolítica y la Poética.
Política de la museología
Si podemos argumentar, siguiendo a Bourdieu, que la sociología es un deporte de combate (Carles, 2001), ¿qué pasa con la museología? La cuestión del museo foro o templo evocada por Cameron (1971), se plantea también para la museología, y los ambientes, frecuentemente filtrados, en los que opera - en su mayoría las universidades y algunos grandes museos - apenas oculta su falta de influencia en los debates. La lectura de cualquier manual de museología (Gob & Drouguet, 2014; Ambrose & Paine, 2012; Zubiaur, 2004) muestra a menudo la distancia considerable entre el rol atribuido al museo – preservación del patrimonio, investigación, aprendizaje y educación, rol social - y las razones por la que se están construyendo actualmente numerosos establecimientos: símbolo de poder e instrumento de propaganda para glorificar a un mecenas o una región, desarrollo urbano, económico y turístico. Si consideramos, desde una perspectiva global, a la política como la gestión de los asuntos de la ciudad, ¿quién genera verdaderamente las cuestiones del museo (o del campo museal)? ¿Cuál puede ser el papel del museólogo desde esta perspectiva: permanecer a riesgo de producir una retórica más en una interpretación prescriptiva de lo que debería ser el rol del museo? ¿Tratar de describir, o tratar de persuadir e influenciar? ¿Dirigirse esencialmente a sus alumnos y colegas, a los colegas de otras disciplinas, a los profesionales de museos o a los políticos? Si en teoría, todo parece posible, conviene reconocer que en la práctica, la mayor parte de los investigadores se reducen a hacer sus elecciones, pero ¿cuáles? La museología, desde esta perspectiva, ¿debe hacerse militante (como lo fue la nueva museología)? ¿Destinado a quién? ¿A los colegas, a los profesionales, al público o a los políticos? Desde este punto de vista, ¿cómo gestionar la brecha entre la prescripción museológica clásica (conservación, investigación, comunicación en un contexto científico) y la situación cada vez más precaria de una gran cantidad de museos confrontados a los imperativos de rentabilidad, el desarrollo turístico o de inclusión social?
Geopolítica de la Museología
La historia de la museología, y también la de los museos, muestra una evolución considerable del paisaje museal, como así también de los métodos utilizados en el trabajo museal. Si todos los miembros del ICOM se reconocen (más o menos) tras la definición de museo y del código de deontología, la mayoría no puede más que constatar la gran heterogeneidad de maneras de pensar el campo museal en la actualidad. Sin embargo, podemos distinguir una serie de áreas de influencia más o menos importantes en el mundo, vinculadas a determinadas escuelas de pensamiento: algunas famosas universidades (Universidad de Leicester), algunos grandes museos (el Louvre o el Metropolitan museo) o algunos autores notables (Stephen Weil, John Falk, Tony Bennett, Georges Henri Rivière, Hugues de Varine, Roland Arpin, Felipe Lacouture, etc.) o algunas empresas de consultoría (Lord Cultural Resources). ¿Cómo identificar y distinguir estas áreas? ¿Se puede hablar de imperialismo museológico (Scheiner, 2016), para describir ciertas corrientes "dominantes": la anglosajona y en menor medida la francófona o la hispanófila? ¿Cómo, desde esta perspectiva, hacer comprensibles otras maneras de concebir el campo museal, desde Oceanía, o África, o el Oriente Medio, Asia o el gran Norte?
Cabe señalar también, a partir de lo que constatado, que el origen de la mayor parte de los principales conceptos relacionados con el museo actual, y del mismo museo, es occidental. La evolución del mundo permite vislumbrar cambios políticos y económicos considerables en las próximas décadas, presagiando transformaciones más o menos radicales en las relaciones geopolíticas en todo el mundo. Sería inconcebible que estos cambios no afecten a los museos y la museología. ¿Cómo nociones tales como patrimonio, conservación, inalienabilidad de las colecciones o las relaciones de lucro podrían evolucionar, considerando que muchos países tienen muchas veces concepciones muy opuestas a las actualmente dominantes, en especial en lo concerniente a la materialidad del patrimonio, su autenticidad o su acceso?
Poética de la museología
Arriesgándonos a definir a la poética como la teorización y el análisis de la creación artística (especialmente la literaria), por fuerza constatamos la existencia de una poética de la museografía (el arte de la exposición, puesta de manifiesto por numerosos autores, como Altshuler (2013) o Karp y Lavine (1991). Pero ¿podemos hablar realmente de una poética de la museología? Podríamos sin duda analizar el discurso museológico en su dimensión ornamental o estética, pero la mayoría de las contribuciones privilegian la retórica científica cuya sobriedad deja la mayor parte de las veces muy poco margen a lo poético.
No obstante, podríamos emitir la hipótesis que lo que pone en relevancia la originalidad y pertinencia de los grandes museólogos se inscribe en el corazón de un proceso creativo en el que los conceptos así como la forma de evocarlos, contribuyen principalmente a la calidad del mensaje y se inscriben por lo tanto en una cierta poética de la museología. El lirismo que se desprende de los artículos seminales de Duncan Cameron (1992) ha contribuido en gran medida a su fama, así como la energía que deviene de las contribuciones de Hugues de Varine y otros numerosos autores de la nueva museología (Desvallées, 1992-1994). El humor así como el estilo de John Cotton Dana constituyen una dimensión no despreciable de la propuesta a menudo iconoclasta sostenida por el autor. ¿Podemos encontrar en la literatura museal de hoy en día, el aliento creativo que supimos admirar en algunos de los grandes museólogos, o estamos irremediablemente condenados a una jerga tecnocrática y sombría? Desde esta perspectiva, ¿qué podemos esperar de una poética de la museología, y quiénes serán los creadores de los nuevos conceptos y nociones en nuestra sociedad actual?
François Mairesse, Diciembre de 2016
Modalidades de sumissión
Los artículos aceptados para su publicación se imprimirán en el ICOFOM Study Series 46, que aparecerá después del simposio de La Habana
Presentación de resúmenes: 15 de marzo de 2017
Presentación de trabajos finales: 31 de agosto de 2017
Resúmenes de las presentaciones y/o documentos.
Los resúmenes para las presentaciones y/o documentos (máximo 300 palabras) y las referencias principales (10 referencias como máximo) serán aceptadas
hasta el 15 de marzo 2017 (inclusive)
y deberán ser presentados a través de este formulario en línea.
Si tiene alguna pregunta puede dirigirse a icofomsymposium@gmail.com
El Comité Organizador es responsable de:
- Recibir los resúmenes y confirmar su recepción antes de 20 de marzo 2017.
- Respetar el requisito de evaluación por "doble ciego".
- Elevar de forma anónima los resúmenes al Comité de Selección del simposio que procederá a la evaluación de todos los resúmenes.
- Notificar a los autores acerca de la decisión del comité de selección antes del 20 de abril de 2017.
Comité de selección
- André Desvallées, Conservateur général honoraire, France
- Ann Davis, Past President of ICOFOM, Former Director, The Nickle Arts Museum, University of Calgary, Canada
- François Mairesse, President of ICOFOM, Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3, France
- Bruno Brulon Soares, Vice-president of ICOFOM, Universidade Federal do Estado do Rio de Janeiro, Brazil
- Anna Leshchenko, Russian State University for the Humanities, Russia
- Daniel Schmitt, Université Lille Nord de France, France
- Jan Dolák, Comenius University, Slovak Republic
- Jennifer Harris, Curtin University, Australia
- Karen Elizabeth Brown, University of St Andrews, Scotland
- Kerstin Smeds, Umeå universitet, Sweden
- Kuo-ning Chen, President of ICOFOM ASPAC, Director of Museum of World Religions, Taiwan
- Mónica R. de Gorgas, Universidad Nacional de Tucumán, Facultad de Artes, Maestría en Museología, Former Director, Museo Nacional Estancia Jesuítica de Alta Gracia, Argentina
- Olga Nazor, President of ICOFOM LAM, Universidad Nacional de Avellaneda, Argentina
- Saena Sadighiyan, Institut für Europäische Urbanistik (IfEU), Bauhaus Universität, Germany and Université catholique de l'Ouest, France. United Kindom ICOM Member.
- Yves Bergeron, Université du Québec à Montreal, Canada
- Maria Cristina Bruno, Universidade do Sao Paulo, Brazil
- Bernard Deloche, Professor Emeritus, Université de Lyon 3, France
- André Desvallées, Conservateur général honoraire, France
- Peter van Mensch, Professor Emeritus, Reinwardt Academie, Netherlands
- Martin Schaerer, President of ICOM Ethics Committee, Switzerland
- Tereza Scheiner, Universidade Federal do Estado do Rio de Janeiro, Brazil
Bibliografía
- Altshuler, B. (2013). Biennials and beyond – Exhibitions That Made Art History. London: Phaidon.
- Ambrose, T., & Paine, C. (2012). Museum Basics (3rd ed). London: Routledge.
- Bennett, T. (1995). The Birth of the Museum. London: Routledge.
- Bergeron, Y. (2014). Les liaisons dangereuses ou les relations troubles entre le politique et les musées canadiens. Thema, la revue des musées de la civilisation, 1, 127-140.
- Burcaw, G. E. (1981). Réflexions sur MuWop no 1, MuWop/Do Tram, 2, 86-88.
- Cameron, D. (1971). Museum, a Temple or the Forum. Curator: The Museum Journal, 14(1),11-24.
- Cameron, D. (1992). Marble floors are cold for small, bare feet, Conférence au congrès triennal de l’Association des musées du Commonwealth, Ottawa.
- Carles, P. (2001). La sociologie est un sport de combat [Archivo de vídeo]. Paris: C-P Productions et VF Films. Recuperado de https://www.youtube.com/watch?v=aukfnAfFZ7A.
- Davallon, J. (1992). Le musée est-il un média ? Public & Musées, 2, 99-123.
- Déotte, J. L. (1994). Oubliez! Les ruines, l’Europe, le musée. Paris: L’Harmattan.
- Desvallées, A. (1992-1994). Vagues. Une anthologie de la nouvelle muséologie (Vols. 1-2). Mâcon / Savigny-Le-Temple: W / MNES.
- Gob, A., & Drouguet, N. (2014). La muséologie. Histoire, développements, enjeux actuels (4ème éd.). Paris: Armand Colin.
- Karp, I., & Lavine, S. D. (1991). Exhibiting Cultures. The Poetics and Politics of Museum Display. Washington: Smithsonian Institution.
- Latour, B. (2001). Le métier de chercheur. Regard d’un anthropologue. Paris: INRA.
- McLuhan, M., Parker, H., & Barzun, J. (1969). Exploration of the ways, means, and values of museum communication with the viewing public. New York: Museum of the City of New York.
- Pommier, E. (Ed.). (1995). Les musées en Europe à la veille de l'ouverture du Louvre. Actes du colloque, 3-5 juin 1993. Paris: Klincksiek.
- Scheiner, T. (2016). Réfléchir sur le champ muséal : significations et impact théorique de la muséologie. En F. Mairesse (Ed.), Nouvelles tendances de la muséologie (pp. 39-52). Paris: La Documentation française.
- Zubiaur, F. J. (2004). Curso de museología. Madrid: Trea.