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La scène punk en France (1976-2016): question de violences
The punk scene in France (1976-2016) - issues of violence
Publicado mercredi, 08 de mars de 2017
Resumo
Cette douzième journée d’étude s’inscrit dans le cadre du projet de recherche PIND (Punk is not dead. Une histoire de la scène punk en France 1976-2016), soutenu par le programme Intelligence des patrimoines du CESR, THALIM et l’ANR. Son objectif est de s’emparer de questions essentielles qui, touchant aux modes de vie et de création artistique et musicale, inscrivent la violence réelle, imaginée ou fantasmée au cœur des fonctionnements et des représentations de la scène punk en France.
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Argumentaire
Cette douzième journée d’étude s’inscrit dans le cadre du projet de recherche PIND (Punk is not dead. Une histoire de la scène punk en France 1976-2016), soutenu par le programme Intelligence des Patrimoines du CESR, THALIM et l’ANR.
« Dans les récitals normaux, lorsqu’une vedette a fini son tour et qu’on souhaite la revoir, on applaudit, on crie bis. Les punks, eux, lancent des canettes de bière sur la scène » (Festival de Mont-de-Marsan, journal Sud-Ouest, 1976). Perçu dès ses origines comme un mouvement de subversion, porté par une musique sauvage et des textes frappés au coin de la provocation, le punk questionne. Ne serait-il que violences ? Et de quelles violences parlons-nous ? Violences physiques, symboliques, violences sur les autres ou sur soi ? Si les punks ont inventé le pogo, rapport débridé des corps dans une danse éminemment physique, ils ont aussi paradoxalement instauré des usages qui encadrent implicitement les manières de pogoter et fait de ce temps social un moment informel d’initiation et d’intégration au groupe. Cette liberté de faire et de créer autrement n’est pas sans interroger en retour les violences symboliques d’une scène punk qui se vit majoritairement au masculin, sans pour autant forcément le reconnaître. Volontiers représenté comme crasseux, enlaidi, percé, vêtu de cuir ou de vêtements déchirés, le punk véhicule une image de perdition, de fuite en avant, souvent réduite à la figure du drogué et du délinquant. Mais la force du punk et ses raisons de se réinventer depuis quarante ans en France ne résident elles pas également dans la manière d’appréhender les violences du monde, de les dénoncer en musique, de s’y opposer par la force des textes, des projets alternatifs et des multiples résistances à l’ordre établi, bref de les tordre pour imaginer qu’une autre vie est possible ?
L’objectif de cette journée d’étude sera donc de s’emparer de questions essentielles qui, touchant aux modes de vie et de création artistique et musicale, inscrivent la violence réelle, imaginée ou fantasmée au cœur des fonctionnements et des représentations de la scène punk en France.
Modalités pratiques d'envoi des propositions
Les propositions de comunication (10 lignes max) accompagnées d'une brève bio-bibliographie (10 lignes max) sont à envoyer
avant le 1er avril
à l'adresse suivante: solveig.serre@gmail.com
Comité scientifique
- Dominique Bodin
- Luc Robène
- Solveig Serre
Categorias
- Época Contemporânea (Categoria principal)
- Períodos > Época Contemporânea > Século XX
- Espaços > Europa > França
- Períodos > Época Contemporânea > Século XX > 1945-1989
- Sociedade > História
- Pensamento, comunicação e arte > Representações
- Sociedade > Sociologia > Sociologia da cultura
Locais
- Centre musical FGO-Barbara - 1 rue Fleury
Paris, França (75)
Datas
- samedi, 01 de avril de 2017
Palavras-chave
- scène punk, France, violence
Contactos
- Solveig Serre
courriel : solveig [dot] serre [at] gmail [dot] com - Luc Robène
courriel : luc [dot] robene [at] u-bordeaux [dot] fr
Fonte da informação
- Solveig Serre
courriel : solveig [dot] serre [at] gmail [dot] com
Para citar este anúncio
« La scène punk en France (1976-2016): question de violences », Chamada de trabalhos, Calenda, Publicado mercredi, 08 de mars de 2017, https://calenda-formation.labocleo.org/398295