L’écriture de l’histoire et ses rapports à la littérature font aujourd’hui l’objet de nombreuses publications : que cela soit pour affirmer la présence de « savoirs de la littératures », pour prôner une histoire qui soit « littérature » ou pour affirmer que la littérature serait mieux à même de rendre compte de l’histoire. Ces propositions, largement plébiscitées par les médias, suscitent aussi de vives critiques chez les historiens.

Table ronde organisée par la Société d’Histoire Moderne & Contemporaine Centre Mahler

Argumentaire

L’écriture de l’histoire et ses rapports à la littérature font aujourd’hui l’objet de nombreuses publications : que cela soit pour affirmer la présence de « savoirs de la littératures », pour prôner une histoire qui soit « littérature » ou pour affirmer que la littérature serait mieux à même de rendre compte de l’histoire. Ces propositions, largement plébiscitées par les médias, suscitent aussi de vives critiques chez les historiens. Cette table ronde sera l’occasion de débattre de la question du récit et des tensions possibles avec l’inscription de la discipline dans les sciences sociales – à ce titre, fondée sur un appareil critique et une démarche interprétative. Les pratiques professionnelles des historiens, la part du travail empirique et théorique dans l’écriture, mais aussi le poids des contraintes éditoriales sont au cœur de la réflexion. Les enjeux sont vastes : ils tiennent à l’avenir de la recherche en histoire, à la réception – possible ou non – de son discours spécifique et au rapport des historiens à la Cité.

Horaires

14h-18h

La séance sera suivie d’un cocktail vers 18h. 

Intervenants

Avec la participation de :

• Philippe Artières (IIAC-CNRS)
• Richard Figuier (École française de Rome)
• Laurence Giavarini (Centre Chevrier – Université de Bourgogne)
• Judith Lyon-Caen (CRH – EHESS)
• Monica Martinat (TRIANGLE – Université Lyon 2)

Inscriptions

Entrée libre. Merci de signaler votre présence par un simple courriel. Contact : sr.rhmc@gmail.com