Calenda - O calendário de letras e de ciências sociais e humanas
Contaminations, environnement, santé et société : de l’évaluation des risques à l’action publique
Contaminations, the environment, health and society: from risk assessment to public action
Publicado jeudi, 19 de octobre de 2017
Resumo
Ce colloque international est centré sur l'analyse des contaminations environnementales tant du point de vue de leur évaluation scientifique (notamment interdisciplinaire) que de leur prise en charge politique ou sociale.
Studying environmental risks therefore requires an interdisciplinary approach, bringing into question scientific assessment methods and knowledge transfer to facilitate operations.
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Dates et lieu
4-6 juillet 2018, Toulouse
Organisation
Organisé par : CERTOP (UMR5044 CNRS) et GET (UMR5563 CNRS)
Manifestation satellite ESOF 2018
Argumentaire
La qualité de l’environnement est actuellement reconnue comme un des déterminants de la santé mais aussi du bien-être social des populations. Les effets délétères des contaminations environnementales sur la santé et le développement durable sont régulièrement dénoncés du niveau local au niveau international.
On classe généralement les contaminants de l’environnement en fonction de leur impact avéré sur la santé et des risques sanitaires potentiels qu’ils sont susceptibles d’engendrer:
- Les substances cancérogènes, mutagènes et reprotoxiques (CMR comme le bisphénol A) ;
- Certaines émissions radioactives qui sont de puissants cancérogènes et mutagènes ;
- Les Polluants Organiques Persistants (comme les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAPs), les biphényles polychlorés (PCB), les dioxines et les pesticides), pouvant avoir des effets sur les fonctions reproductrices, les systèmes immunitaires et hormonaux et liés à des troubles neurocomportementaux et au cancer ;
- Les composés organiques volatiles (dégraissants, hydrocarbures raffinés, solvants, etc.),
- Les polluants émergents (produits pharmaceutiques, nanomatériaux, plastiques, etc.).
- Les agents infectieux à l’origine des risques microbiologiques pour lesquels l’environnement peut être émetteur, médiateur mais aussi récepteur: ils sont liés aux bactéries, parasites et virus.
Tous les compartiments de la biosphère (atmosphère, hydrosphère et lithosphère) sont concernés par des contaminations comportant des risques sanitaires (contaminations de la chaine trophique jusqu’aux humains). Les risques sanitaires environnementaux, s’ils ont été vus jusqu’à la fin du 19ème siècle comme des contraintes à l’expansion des hommes, dues à la nature elle-même, sont aujourd’hui principalement attribuables aux activités humaines et à nos modes de consommation et de développement. Ces risques sanitaires sont différents (voire multiples) en fonction des voies d’exposition (ingestion, inhalation, contact dermique), de la toxicité des substances chimiques, de la nature des polluants métalliques ou organiques (hydrocarbures, pesticides, etc...), de la durée et de la fréquence d’exposition, mais aussi des scénarios d’exposition et de la réponse sociale aux contaminants (normes, systèmes de régulation, pratiques sociales etc.). Les conséquences incertaines de leur accumulation (effet cocktail) lors d’expositions indésirables recèlent un potentiel conflictuel et sanitaire générateur d’inquiétudes.
Cependant cette approche par les risques sanitaires largement répandue, tend à occulter les autres risques notamment sociaux, politiques et économiques, qui se construisent autour des contaminations environnementales. Des questions comme celles portant sur les droits de l’homme et le développement sont pourtant étroitement liées aux dynamiques environnementales. La vulnérabilité, les inégalités écologiques et la réponse sociétale aux contaminations environnementales découlent en effet de la rencontre entre des conditions physiques (exposition, caractéristiques géochimiques des milieux, etc.) et des conditions socio-économiques (catégorie socioprofessionnelle, représentations de l’environnement, instruments de régulation des pratiques polluantes, etc.) et politiques spécifiques. L’étude de ces risques environnementaux est donc par nature interdisciplinaire. Elle questionne alors les méthodes pour leur évaluation scientifique ainsi que le transfert des connaissances en vue de l’opérationnalisation.
Ainsi dans les différentes régions du monde, la question sanitaire n’est pas toujours centrale pour les populations locales (parfois même ignorée) comme pour les pouvoirs publics ; les questions qui se posent autour des contaminations environnementales peuvent être très différentes (types de pressions, d’expositions, de conséquences, de cadres juridiques, de systèmes de régulation, de revendications de la société civile, de systèmes de santé, de place donnée aux médias etc.) et les réponses aux risques associés, radicalement différentes.
Comment la science et les décideurs se rejoignent ils sur des cadres de référence et méthodologies communes pour évaluer et réduire les risques associés aux contaminations environnementales ? Par exemple, si des prémices de cette convergence sont illustrées par la mise en place du Global Harmonized System (GHS) sur l’étiquetage et la classification des substances chimiques ou par le règlement REACH en Europe, des efforts socio-techniques importants restent encore à mettre en œuvre.
La complexité de l’évaluation scientifique des risques associés aux contaminations environnementales
La complexité de l’évaluation scientifique des risques associés aux contaminations environnementales est due à une série de contraintes.
Tout d’abord la problématique de l’évaluation (mais aussi de la gestion) des risques liés aux contaminations environnementales invite des compétences disciplinaires complémentaires à travailler conjointement. La première contrainte est liée au fait que cette évaluation, comme toute démarche combinant facteurs biophysiques, sociétaux, médicaux, nécessite une combinaison circonstanciée de plusieurs disciplines et que très vite apparaissent des questions de concepts, d’approches et donc de méthodologies, de lacunes de connaissances et de fortes incertitudes. La communication entre disciplines pour parvenir à la mise en place d’une méthodologie interdisciplinaire d’évaluation des risques n’est pas aisée. Plus précisément, l’enjeu est de définir comment et sur quels critères une démarche scientifique d’évaluation est construite ou en tout cas explicitée. Comment intégrer les différentes connaissances disciplinaires sans trop simplifier leurs résultats? Ces questions n’ont pas de réponse simple et ces travaux aux interfaces rencontrent souvent des obstacles car ils invitent à faire bouger les frontières académiques (notamment en termes de reconnaissance des parcours ou des publications scientifiques) et celles existant entre le monde de la science et celui de l’opérationnel dont les enjeux et les temporalités sont différents.
La seconde contrainte concerne les difficultés propres aux évaluations environnementales (choix des sites d’étude, quantités et types d’échantillons, saisonnalités, fréquences des échantillonnages, accessibilité, etc.), aux méconnaissances des mécanismes de transferts de contaminants entre compartiments air, eau, sols, flore et faune, aux phénomènes d’accumulation dans la chaîne trophique (bioamplification), à l’exposition régulière à de faibles doses (exposition chronique) ou aux effets cocktails (mal ou peu évalués), à l’hybridation des contaminants avec des aléas naturels (comme par exemple le transport de certains contaminants en période de crues) et leurs possibles transformations pas toujours prévisibles. Les échelles de temps et d’espace à considérer (Boudia, Henry, 2015) ajoutent à la complexité.
La troisième contrainte touche aux difficultés de mesure des impacts des contaminants sur la santé humaine (existence et qualité de données épidémiologiques ; subjectivité des récits des malades ; évaluation de l’exposition ; devenir du toxique dans l'organisme, etc.). Les effets sanitaires des contaminants environnementaux, qu’ils soient réversibles ou irréversibles, immédiats ou différés varient selon l’intensité, la voie (ingestion, contact, inhalation…), la fréquence et la durée de l’exposition mais aussi en fonction du sexe, de l’âge et de l’état de santé des populations exposées (Bonvallot et Dor, nd). En outre, la « signature » des maladies environnementales est parfois confuse et les soignants peuvent avoir des difficultés à les reconnaître ce qui nuit à la prévention (Chevalier et al. 2003 ; Le Tyrant 2013).
La quatrième contrainte renvoie à la complexité de l’évaluation scientifique des risques au regard de l’intégration de la variable sociétale : souvent la prise en compte de la « société » est largement réduite à des variables quantifiables. Or différents paramètres plus qualitatifs font que des contaminations environnementales se muent en risques sanitaires, sociaux, économiques etc. Peuvent par exemple être considérés : la vulnérabilité humaine aux contaminations (catégorie sociale, absence de normes et/ou de contrôles, existence d’autres enjeux prioritaires, dépendance économique, etc.), le rapport au risque des individus et communautés (savoirs profanes ; représentations sur les contaminants ; stratégies de protection ; usages et enjeux de l’environnement, etc.) ou encore les capacités sociales d’y répondre (ressources disponibles, organisation, modes de régulation, capacité d’action collective, relais politique, etc.).
Enfin, des incertitudes scientifiques traversent ces différentes catégories de complexité, à tous les niveaux (paramètres de départ, moyens d’observation et de traçage des contaminants notamment volatiles, pertinence des marqueurs de contamination choisis, indicateur unique ou différent selon la zone climatique étudiée, représentativité d’un résultat d’enquête, contraintes de terrain, taille de l’échantillon, effets d’échelle, choix de la population cible, etc…), incertitudes qu’on ne sait pas toujours évaluer ou même communiquer en dehors du monde scientifique.
Le lien entre la science et la décision
Le chainage entre le savoir (scientifique ou profane), la prise de décision et les normes (sanitaires et/ou environnementales) reste le parent pauvre des études scientifiques. Les difficultés énoncées induisent en effet diverses questions sur le plan opérationnel notamment en termes de diagnostic des contaminations (monitoring), de choix des protocoles d’évaluation des risques, en termes d’information (conscientiser, dire les risques), de prévention (être vigilant, alerter), mais aussi de protection des populations (sécuriser ou réduire l’impact potentiel en réduisant l’exposition et/ou la vulnérabilité). Les questions « comment se protéger ?» et « se protéger de quoi ? » prennent alors des dimensions vertigineuses. Elles renvoient à des choix politiques et à des questions sociales. Au-delà, elles posent la question de la justice environnementale lorsqu’il s’agit de décider « qui protéger ? », c’est-à-dire d’identifier, d’informer et de mettre en sécurité prioritairement les populations les plus vulnérables, dont la définition peut changer en fonction des contaminants en cause.
Dire les risques : un enjeu à double tranchant
Une des questions qui transcende l’évaluation des risques, est leur communication aux personnes potentiellement exposées.
Un présupposé largement répandu est qu’une population informée est une population mieux protégée parce qu’elle adopte de « bonnes pratiques ». En corollaire, l’ignorance est souvent évoquée comme un facteur aggravé de risque : les populations exposées n’auraient pas les « bons » savoirs et les stratégies de protection adaptées dans leur quotidien. Or, d’une part, la manière de dire les risques influence largement les représentations sociales et les comportements (Durand et Richard-Ferroudji 2016). L’ignorance peut par ailleurs être une position délibérée (Becerra 2016 a) : soit elle est sciemment orchestrée pour poursuivre des activités à risques (pratiques industrielles irresponsables), soit elle est le reflet d’une conscience « captive » : parfois les personnes exposées « savent » mais ne se protègent pas que ce soit par hiérarchisation des risques encourus (nécessité de poursuivre une pratique à risque pour subvenir aux besoins immédiats), par conviction culturelle, par déficit de moyens, pour faire valoir leurs droits, etc. Ainsi la conscience des risques sanitaires environnementaux ne s’accompagne donc pas toujours de comportements d’auto-protection parce que d’autres enjeux que la santé influencent l’expérience sociale des contaminations environnementales et risques associés. Pire, elle donne parfois lieu à une instrumentalisation des contaminations, reflet d’une culture d’urgence pour des populations vulnérables (Becerra et al. 2016 b) qui répond à des enjeux économiques de court terme avant de considérer les questions sanitaires.
De leur côté, les scientifiques ont eux aussi fait des compromis avec les réalités économiques et politiques en participant à la construction des normes existantes (comme la dose journalière acceptable (Jas, 2015) ou les valeurs limites d’exposition professionnelle, voir -Henry, 2015-), dont la pertinence est parfois remise en question au regard des connaissances (faibles doses ; effets cocktails ; effets sans seuil) mais aussi, au-delà des enjeux sanitaires, des enjeux sociaux et économiques (défense des droits de l’homme, développement). Ces valeurs seuils, sont déterminées très souvent sur la base d’un petit nombre d’études disponibles et moyennent le risque, négligeant trop souvent les sensibilités/vulnérabilités variables face aux polluants.
Objectifs du colloque
L’objectif premier du colloque est de rassembler la communauté scientifique travaillant sur les contaminations environnementales et leurs risques associés (sociologie, anthropologie, géographie, économie, chimie environnementale, (éco)toxicologie, médecine, etc.) et de faire le point sur les pratiques aux interfaces disciplinaires.
Un autre objectif est de mettre en commun et en discussion les connaissances et les pratiques des chercheurs, des décideurs et des gestionnaires autour de la question des contaminations environnementales et des risques induits. Il s’agit de confronter leurs regards pour débattre des risques engendrés par les contaminations environnementales ainsi que des recommandations et des pratiques à mettre en place ou des méthodologies à partager et/ou diffuser pour mieux les gérer ou les réduire.
Un dernier objectif est de mettre en perspective, des pays du nord aux pays du sud, les caractéristiques, méthodologies, contraintes, enjeux de l’évaluation des risques liés aux contaminations environnementales.
Le colloque proposé vise à répondre aux questions suivantes: Quelles sont les avancées scientifiques sur la toxicologie liée à des expositions chroniques aux faibles doses ou à des cocktails de contaminants ? Sur l’évaluation de l’exposition des populations notamment dans sa composante vulnérabilité ? Sur la mesure des impacts sociaux et sanitaires des contaminations environnementales ? Sur l’intégration des données disciplinaires ?
Comment la science et les décideurs se rejoignent- ils sur des cadres de référence et méthodologies communes pour évaluer et réduire les risques associés aux contaminations environnementales ? Quelle peut être notamment la posture de la science dans le débat de la communication sur les risques, au regard des enjeux présents (transition écologique) et futurs (effets à long terme des contaminations) ?
Comment dire et réduire les risques sanitaires environnementaux sans aggraver les risques sociaux (conflits ; étiquetage social, etc.) ou économiques (perte de valeur de produits agricoles par exemple) ? Quelle part d’incertitude doit-on publiciser ?
Si certains travaux en sciences sociales ont pu avancer sur ces questions (M.Callon, B.Latour, N.Jas, M. Lalanne, E. Remy, etc.), la mise en place d’actions scientifiques interdisciplinaires et d’actions opérationnelles efficaces pour réduire les risques requiert un plus grand partage et transfert des savoirs.
Programme prévisionnel
Trois sessions sont proposées :
Session 1 (d’introduction plénière) - Expériences de recherche aux interfaces: Méthodologies et outils interdisciplinaires de l’évaluation des risques liés aux contaminations environnementales.
Cette session sera organisée autour du retour d’expérience sur des projets interdisciplinaires ayant permis la mise en commun des connaissances des sciences humaines et sociales et des sciences environnementales et médicales.
Des questions spécifiquement interdisciplinaires pourront être traitées ici : la construction de la question scientifique collective ; la question des échelles d’analyse, les méthodologies d’articulation des dimensions physiques et sociétales, les pratiques de modélisation intégrée (SHS/ SVT), ect.
Quels facteurs institutionnels limitent ces approches (espaces reconnus de publication, politique scientifique, évaluations des chercheurs) et quelles attentes ou réponses existent?
Au final qu’est-ce qui aurait pu être mieux pensé ? Quelles leçons ?
Session 2 - De l’aléa au risque : la contribution des différentes disciplines pour une compréhension et une évaluation intégrée du risque
Pour comprendre les risques liés aux contaminations de l’environnement, il convient d’adopter une définition intégrant la vulnérabilité environnementale mais aussi sociétale (sociale économique territoriale, etc.) : s’il est nécessaire d’étudier les mécanismes de contamination (entendue ici comme « aléa ») et leur inscription spatiale, il convient aussi d’aller plus loin, vers une conception élargie de la vulnérabilité, puis vers la mise en place de protocoles d’intégration des données environnementales et sociales.
Les thèmes abordés pourront être autour des points suivants :
- Les modes d’évaluation des émissions, dépôts et transferts de contaminants (contaminants métalliques ; contaminants organiques ; polluants émergents) : air-sols-eaux-aliments ; quantification des sources ; bioaccessibilité-biodisponibilité.
- De la spatialisation des aléas à celle des risques ;
- Facteurs d’exposition des populations (facteurs géographiques, climatiques, pratiques sociales, etc.) : quelles méthodologies ? Quelles difficultés d’évaluation ? Quels couplages ? Quelles incertitudes ? Expositions environnementales et vulnérabilité sociétale : quels liens ? (exposé car vulnérable ? vulnérable car exposé ?) ;
- De la quantification des expositions environnementales à la quantification des risques sanitaires environnementaux : couplage des mesures des contaminations et des mesures de la vulnérabilité ; évaluation interdisciplinaire des risques sanitaires ; évaluation des expositions chroniques à faibles doses ; évaluation de la toxicité des effets cocktails de contaminants ; place et propagation des incertitudes ; etc.
- L’expérience sociale de la contamination : le point de vue des populations sur les risques ; les pratiques de régulation locales ;
- Indicateurs de vulnérabilités sociétales aux contaminants environnementaux
- Evaluer les coûts économiques et sociaux de la contamination de l’environnement sur le long terme : quelles approches ? Comment internaliser ces coûts en s’appuyant sur l’évaluation des risques?
Session 3 – Sciences, décision et action : De l’évaluation des risques à leur prévention et gestion
- En quoi les apports de la science permettent-ils d’une part, l’élaboration et la diffusion de recommandations à une large échelle, et d’autre part, la décision, au travers de l’élaboration ou de la révision des politiques publiques? Pour gérer des risques ou les réduire ? En quoi les nouvelles connaissances rendent plus difficile la prise de décision et l’action des pouvoirs publics ?
- La prévention : la prise en compte conjointe des risques sanitaires, sociaux et économiques ; information préventive (place, pratiques et difficultés) ;
- Les normes sanitaires et environnementales : des effets attendus aux effets contraires des valeurs limites ; les limites de la réglementation ; de l’élaboration à la mise en œuvre des normes. Etc.
- De la recherche fondamentale à l’opérationnel : pratiques de transfert des connaissances ; place et rôle des ONG ; difficultés de collaboration science/gestion ; facteurs institutionnels limitants (espaces reconnus de publication, politique scientifique, évaluations des chercheurs) ; instruments pour réduire les risques de contaminations.
- Indicateurs de risque : quelle opérationnalisation des connaissances scientifiques ?
- Retours d’expérience sur les formes de « dire les risques » : protocoles, enjeux, contraintes, réception par les destinataires ; conséquences.
Séance de clôture : synthèse des échanges.
Publics attendus
- Scientifiques
- Gestionnaires de sites contaminés
- Acteurs publics de la santé et de la surveillance de la qualité de l’environnement
Modalités de soumission
Délais de soumission des propositions résumées (500 mots maximum, times, 12pt) :
15 janvier 2018.
- Délais de réponse pour les communications acceptées : 16 mars 2018
- Délais de remise d’une première version écrite de la communication (5000mots maximum, times, 12pt, double interligne) : 8 juin 2018
Pour soumettre une proposition de communication : les résumés, en français ou anglais, ne devront pas dépasser 500 mots, en interligne double, taille 12 et police Times New Roman.
A adresser à : cess@sciencesconf.org
Publication
Publications des meilleurs articles dans des numéros spéciaux de revue et/ou un ouvrage collectif sous réserve de remise d’une première version avant le colloque et après validation scientifique.
Laboratoires de recherche
- Centre d’Etude et de Recherche Travail Organisation Pouvoir - CERTOP (UMR5044 CNRS)
- Géosciences Environnement Toulouse - GET (UMR5563 CNRS)
Comité scientifique
- Michèle Lalanne (sociologue, Professeure, INU Champollion Albi - CERTOP)
- Sylvia Becerra (sociologue, CR CNRS, GET, interdisciplinaire)
- Laurence Maurice (géochimiste de l’environnement, DR IRD, GET)
- Luis Orozco (économiste, MCF Université Toulouse 2, LEREPS)
- Mehdi Saqalli (géographe, agronome, CR CNRS, GEODE, nterdisciplinaire)
- Margot Munoz (minéralogiste, DR CNRS, GET, interdisciplinaire)
- Sylvie Castet (chimiste, Université Toulouse 3, GET)
- Camille Larue (écotoxicologue, CR CNRS, ECOLAB)
- Catherine Liousse (chimiste de l’atmosphère, DR CNRS, LA)
- Alexandra Ter Halle (chimiste, DR CNRS, IMRCP)
- Paolo Crivellari (sociologue, MCF Université Toulouse 3, CERTOP)
- Camille Dumat (Professeure en sciences du sol, ENSAT-INP, CERTOP, interdisciplinaire)
- Elodie Robert (géographe, post-doctorante CNES, GET, interdisciplinaire)
- Juteau Guilhem (doctorant en sociologie, CERTOP/GET)
- Juan Durango (doctorant en géographie de l’environnement, GEODE/ECOLAB)
Partenaires
- Université Toulouse - Jean Jaurès (Université Toulouse 2) - UT2J
- Maison des Sciences de l’Homme et de la Société de Toulouse - MSHST
- Laboratoire d’Étude et de Recherche sur l’Économie, les Politiques et les Systèmes Sociaux - LEREPS
- Géographie de l’Environnement - GEODE
Le français est la seule langue officielle de la manifestation, accompagnée d’une traduction simultanée du français à l’anglais et de l’anglais au français.
Cette manifestation est labellisée "manifestation satellite" d'ESOF 2018.
Toulouse (France), 4-6 July 2018
Organisation
Organised by : CERTOP (UMR5044 CNRS) et GET (UMR5563 CNRS)
Satellite event of ESOF 2018
Argument
The quality of the environment is currently acknowledged as being a determining factor not only on health but also the social welfare of populations. Attention is regularly drawn to the harmful effects of environmental contamination on health and sustainable development at all levels, from local up to global. Environmental contaminants are usually classified according to their known impact on health and the potential health risks that they may cause:
- Carcinogenic, mutagenic or reprotoxic (CMR) substances such as bisphenol A;
- Some radioactive emissions are extremely carcinogenic and mutagenic;
- Persistent organic pollutants (such as polycyclic aromatic hydrocarbons (PAH), polychlorinated biphenyls (PCB), dioxins and pesticides) can affect reproduction, immune and hormone systems and may also be related to neurobehavioural disorders and cancer;
- Volatile organic compounds (degreasing agents, refined hydrocarbons, solvents, etc.);
- Emerging pollutants (pharmaceutical products, nanomaterials, plastics, etc.);
- Infectious agents (bacteria, parasites or viruses) behind microbiological hazards, which may originate in, be mediated through, or simply be integrated into the environment.
All the parts of the biosphere (atmosphere, hydrosphere and lithosphere) are concerned by contamination, bringing with it health hazards (contamination of the food chain up to humans). Environmental health risks, considered up to the end of the 19th century as limitations on the expansion of humankind, due to nature itself, are currently mainly attributed to human activities, consumption and development. These health risks are different (and multiple) depending on exposure pathways (ingestion, inhalation, skin contact), the toxicity of chemicals, the type of pollutants (metallic or organic: hydrocarbons, pesticides, etc.), the length and frequency of exposure, and exposure scenarios and social response to contaminants (standards, control systems, social practices, etc.). The uncertain consequences of their accumulation (cocktail effect) during unwanted exposure are potentially conflicting and damaging to health, thus making them a subject of concern.
This widely-used approach to health hazards nonetheless tends to hide the other social, political or economic risks that build up around environmental contamination. Yet issues such as human rights and development are closely linked to environmental dynamics. Vulnerability, environmental inequalities and society’s response to environmental contamination result from the concurrence of physical conditions (exposure, geochemical properties of the environment, etc.) and socio-economic conditions (socio-professional category, representations of the environment, regulatory measures to control polluting practices, etc.) and specific policies. Studying environmental risks therefore requires an interdisciplinary approach, bringing into question scientific assessment methods and knowledge transfer to facilitate operations.
For all these reasons, in different parts of the world, local populations or public authorities do not always consider health a central issue (and may even sometimes neglect it); the issues surrounding environmental contamination may be diverse (type of pressure, exposure, consequences, legal framework, regulatory systems, the demands of civil society, health systems, media attention, etc.), and the responses to associated risks, radically different.
How do science and decision-makers come together to develop joint methodologies and reference frameworks for assessing and reducing risks associated with environmental contamination? For example, while the first steps towards convergence are demonstrated by the setting up of the Global Harmonized System (GHS) on labelling and the classification of chemicals, or by Europe’s REACh regulation, major socio-technical efforts remain to be made.
The complexity of scientific assessment of risks associated with environmental contamination
The complexity of the scientific assessment of risks associated with environmental contamination is due to a series of constraints.
The issue of risk assessment (and management) concerning environmental contamination requires the joint collaboration of several complementary disciplinary skills. The first constraint is thus linked to the fact that this assessment, like any approach combining biophysical, societal and medical factors, requires a judicious mixture of different disciplines. Very quickly, issues arise about concepts, approaches and thus methodologies, lack of knowledge and major uncertainties. It is not easy for people in one discipline to communicate with those in another in order to set up an interdisciplinary risk assessment methodology. The challenge lies more exactly in defining how and on what criteria a scientific approach to assessment is built up or at least clarified. How can each discipline’s knowledge be integrated without simplifying results? These questions have no easy answer, and work on the interfaces is often hindered because it involves shifting academic boundaries (particularly in terms of recognition of careers or scientific publications) or boundaries between scientific and operational worlds, with their different stakes and time scales.
The second constraint concerns the difficulties inherent to environmental assessments (choice of survey site, quantity and type of sample, seasonal influences, sampling frequency, accessibility, etc.), insufficient knowledge about contaminant transfer mechanisms between air, water, soil, flora and fauna, accumulation phenomena in the food chain (bio-magnification), regular low-dose exposure (chronic exposure) or the effect of contaminant cocktails (poorly or rarely assessed), hybridisation of contaminants with natural hazards (such as the transportation of certain contaminants during flooding) and their possible transformation, not easily predictable. Then there is the added complexity of what scales of time and place should be considered (Boudia, Henry, 2015).
The third constraint concerns the difficulties in measuring the impact of contaminants on human health (existence and quality of epidemiological data; subjectivity of patients’ observations; evaluation of the exposure; fate of the toxic substance in the organism, etc.). The effect on health of environmental contaminants, whether reversible or not, immediate or deferred, varies not only according to the intensity, pathway (ingestion, skin contact, inhalation, etc.), frequency and length of exposure but also according to the sex, age and health status of the exposed populations (Bonvallot and Dor, n.d.). Furthermore, the “signature” of environmental diseases is sometimes unclear and carers may find it difficult to recognise them, which is obviously less than optimal for prevention (Chevalier et al. 2003; Le Tyrant 2013).
The fourth constraint refers to the complexity of the scientific assessment of risks with respect to integration of the societal variable: often, “society” is only considered in terms of quantifiable variables. Yet various parameters of a more qualitative nature transform environmental contamination into health, social or economic risks, to name but a few. Some to be considered, for example, could be human vulnerability to contamination (social category, absence of standards and/or control, existence of other higher-priority stakes, economic dependency, etc.), the relationship to risk of individuals and communities (common knowledge; how contaminants are represented; protection strategies; usage and environmental issues, etc.) or again the social capacity to respond (available resources, organisation, regulatory modes, capacity for collective action, political attention, etc.).
Finally, scientific uncertainties permeate these different categories of complexity at all levels (original parameters, means of observing and tracking contaminants—especially volatile ones—the relevance of chosen contamination markers, a single indicator or different indicators depending on the climatic area under study, representativeness of a survey result, field constraints, sample size, scale effects, choice of the target population, etc.), uncertainties that it is not yet possible to assess or even communicate outside the scientific arena.
The relationship between science and decision-making
The relationship between knowledge (whether scientific or common knowledge), decision-making and standards (whether health and/or environment-related) remains neglected among scientific studies. The difficulties outlined lead to various operational issues, especially in terms of diagnosing contamination (i.e. monitoring), choosing risk assessment protocols, in terms of information (raising awareness, naming risks), prevention (being vigilant, raising the alarm) and protection of populations (securing or reducing the potential impact by reducing exposure and/or vulnerability). Questions such as, “How can we protect ourselves?” and “...protect ourselves from what?” thus balloon out of all proportion. They relate to political decisions and social issues. Beyond that, they raise the issue of environmental justice when deciding who to protect, i.e. identifying, informing and making the most vulnerable populations safe, this population tending to shift with the contaminant in question.
Communicating risks: a double-edged sword
One of the issues central to risk assessment is communicating these risks to the people potentially exposed.
One broadly accepted assumption is that an informed population is a better protected population because it follows “good practices”. Thus, ignorance is often considered an aggravating factor: exposed populations do not have the “right” knowledge or use the most suitable protection strategies in their daily life. However, the way in which risks are evoked greatly influences social representations and behaviour (Durand and Richard-Ferroudji 2016). Denial may actually be a deliberate stance (Becerra 2016 a): either it is knowingly maintained so as to pursue high-risk activities (irresponsible industrial practices, for example), or it is the reflection of a “captive” conscience, the exposed populations being aware of the risk but not protecting themselves either by prioritising the risks involved (needing to continue a risky practice so as to meet immediate needs), by cultural conviction, lack of means, to assert their rights, etc. Being aware of environmental health risks is therefore not always accompanied by self-protective behaviour, because there are stakes other than health that influence social experience of environmental contamination and related risks. What is worse, this awareness sometimes leads to the manipulation of contamination, reflecting an emergency culture for vulnerable populations (Becerra et al. 2016 b) which gives short-term economic issues priority over health issues.
Scientists too have accepted trade-offs in the light of economic and political realities by participating in the development of current standards (such as the acceptable daily intake (Jas 2015) or boundary values for occupational exposure (Henry 2015), whose pertinence is sometimes questionable in terms of current knowledge (low doses; cocktail effects; no threshold effects, etc.) but also, beyond health and economic issues (defence of human rights, development). These threshold values are often determined on the basis of a handful of available studies and averaging out the risk, too often neglecting variability in sensitivities/vulnerabilities to pollutants.
Conference objectives
The conference’s main goal is to bring together the scientific community working on environmental contamination and associated risks (sociology, anthropology, geography, economics, environmental chemistry, (eco)toxicology, medicine, etc.) and to review practices at disciplinary interfaces.
Another objective is to share and discuss the knowledge and practices of researchers, decision-makers and managers as to this issue of environmental contamination and resulting risks. The conference aims to act as a forum for comparing viewpoints, discussing the risks involved in environmental contamination and proposing recommendations and practices to implement or methodologies to share and/or communicate to better manage or reduce these risks.
The ultimate objective is to put into perspective, for both developed and developing nations, the characteristics, methodologies, constraints and challenges of assessing risks related to environmental contamination.
The proposed conference aims to answer the question of “What scientific progress has been made in the realm of toxicology linked to chronic exposure at low doses or contaminant cocktails?”; “…in the assessment of exposure of populations, particularly with regard to their vulnerability?”; “…in the measurement of the social and health impacts of environmental contamination?”; “…in the integration of disciplinary data?”
How do scientists and decision-makers converge to draw up shared reference frameworks and methodologies to assess and reduce risks stemming from environmental contamination? What stance can science take in the debate on communication about risks in view of current challenges (ecological transition) and future issues (long-term effects of contamination)?
How can we talk about and reduce environmental health risks without worsening social risks (conflict; social labelling, etc.) or economic risks (drop in value of farm products, for example)? What kind of uncertainty level should be communicated?
While some social science research has made progress in these areas (M. Callon, B. Latour, N. Jas, M. Lalanne, E. Remy, etc.), to set up effective risk-reducing interdisciplinary scientific activities and operational actions, such knowledge has to be shared and transferred.
Provisional programme
Three sessions are planned:
Session 1 (plenary introduction session) – Research experiments at the interfaces: interdisciplinary methodologies and tools to assess risks linked to environmental contamination.
This session will focus on feedback from interdisciplinary projects involving the pooling of knowledge from human and social sciences with knowledge from environmental and medical sciences.
Specifically interdisciplinary issues may be investigated: the construction of a collective scientific question; the question of analysis scales, methodologies for articulating physical and societal dimensions, integrated modelling practices (humanities and social sciences/natural and life sciences), etc. What institutional factors limit these approaches (recognised publication areas, science policy, researcher assessments) and what are current expectations/responses? Finally, what could have been improved? What lessons can we learn?
Session 2 – From hazard to risk: the contribution of different disciplines to an understanding and integrated assessment of risk
To understand the risks linked to environmental contaminations, a definition must integrate both environmental and societal vulnerability (social, economic, national, etc.): while it is necessary to study the mechanisms of contamination (understood by a “hazard”) and their spatial effect, we also need to go further, towards a broader concept of vulnerability, then towards the implementation of protocols integrating environmental and social data.
The subjects could revolve around the following points:
- Ways of assessing emissions, deposits and transfer of contaminants (metal, organic contaminants or emerging pollutants): air-soil-water-food; quantification of sources; bio-accessibility/bio-availability;
- From spatialisation of hazards to that of risks;
- Population exposure factors (geographical, climatic factors or social practices, etc.): what methodologies should be used? What are the difficulties in making assessments? What issues are [potentially] coupled? What are the uncertainties? Environmental exposure and societal vulnerability: what is their relationship? (exposed because vulnerable? vulnerable because exposed?);
- From quantification of environmental exposure to the quantification of environmental health risks: coupling of contamination and vulnerability measurements; interdisciplinary assessment of health risks; assessment of chronic exposure with low intakes; assessment of the toxicity of contaminant cocktail effects; the place and propagation of uncertainties; etc.;
- Social experience of contamination: the viewpoint of populations as to risks; local regulatory practices;
- Indicators of societal vulnerability to environmental contaminants;
- Assessing the long-term economic and social costs of environmental contamination: what approaches may be used? How can these costs be internalised based on risk assessment?
Session 3 – Sciences, decisions and action: from assessing to preventing and managing risks
- How can scientific contributions be used on the one hand to draw up and disseminate widespread recommendations, and on the other, to make decisions by developing or reviewing public policies?
- Should risks be managed or mitigated? How can new knowledge make it harder for public authorities to make decisions and take action?
- Prevention: consideration at the same time of health, social and economic risks; information on prevention (place, practices and difficulties);
- Health and environmental standards: from expected effects to the opposite effects of boundary values; regulation limits; drafting and implementing standards, etc.;
- From fundamental research to the operational arena: knowledge transfer practices; position and role of NGOs; science/management cooperation difficulties; limiting institutional factors (recognised publication areas, science policy, researcher assessments); instruments to reduce the risk of contamination;
- Risk indicators: how can scientific knowledge be made operational?
- Feedback on different ways that risks may be expressed: protocols, challenges, constraints, reception by those being addressed; consequences.
Closing session: synopsis of discussions.
Expected audience
- Scientists
- Managers of contaminated sites
- Stakeholders in public health and environmental quality monitoring
Submission guidelines
Deadline for submissions of abstracts (no more than 500 words, times, 12pt): January 15, 2018
Response date to proposals: March 16, 2018
Deadlines for submission of a first written version of the communication (no more than 5000 words, times, 12pt, double-spaced text): June 8, 2018.
To submit your abstract: Contributions can be made in either English or French, double-spaced, in 12 point Times New Roman font, justified margins, and could not exceed 500 words
Email: cess@sciencesconf.org
After the conference
Publication of the best papers in special issues of scientific journals and/or a collective publication is subject to the submission of a written version of the communication before the conference and the scientific validation after the conference.
Langage
French is the only official language of the international conference
Simultaneous translation from English to French and from French to English will be provided.
Research laboratories
- Centre d’Etude et de Recherche Travail Organisation Pouvoir - CERTOP (UMR5044 CNRS)
- Géosciences Environnement Toulouse - GET (UMR5563 CNRS)
Main commitee
- Michèle Lalanne (sociologue, Professeure, INU Champollion Albi - CERTOP)
- Sylvia Becerra (sociologue, CR CNRS, GET, interdisciplinaire)
- Laurence Maurice (géochimiste de l’environnement, DR IRD, GET)
- Luis Orozco (économiste, MCF Université Toulouse 2, LEREPS)
- Mehdi Saqalli (géographe, agronome, CR CNRS, GEODE, nterdisciplinaire)
- Margot Munoz (minéralogiste, DR CNRS, GET, interdisciplinaire)
- Sylvie Castet (chimiste, Université Toulouse 3, GET)
- Camille Larue (écotoxicologue, CR CNRS, ECOLAB)
- Catherine Liousse (chimiste de l’atmosphère, DR CNRS, LA)
- Alexandra Ter Halle (chimiste, DR CNRS, IMRCP)
- Paolo Crivellari (sociologue, MCF Université Toulouse 3, CERTOP)
- Camille Dumat (Professeure en sciences du sol, ENSAT-INP, CERTOP, interdisciplinaire)
- Elodie Robert (géographe, post-doctorante CNES, GET, interdisciplinaire)
- Juteau Guilhem (doctorant en sociologie, CERTOP/GET)
- Juan Durango (doctorant en géographie de l’environnement, GEODE/ECOLAB)
Partners
- Université Toulouse - Jean Jaurès (Université Toulouse 2) - UT2J
- Maison des Sciences de l’Homme et de la Société de Toulouse - MSHST
- Laboratoire d’Étude et de Recherche sur l’Économie, les Politiques et les Systèmes Sociaux - LEREPS
- Géographie de l’Environnement - GEODE
Categorias
- Época Contemporânea (Categoria principal)
- Sociedade > Sociologia > Sociologia da sáude
- Sociedade > Ciências políticas > Políticas e ações políticas
- Sociedade > Geografia > Natureza, paisagem, ambiente
Locais
- Université Toulouse, Maison de la Recherche Jean Jaurès - 5 allée A. Machado
Toulouse, França (31)
Datas
- lundi, 15 de janvier de 2018
Ficheiros anexos
Palavras-chave
- contamination, environnement, risque, société, santé, action publique, interdisciplinarité, méthodologie, toxicologie, impact social
Urls de referência
Fonte da informação
- Anne Razous
courriel : anne [dot] razous [at] univ-tlse2 [dot] fr
Para citar este anúncio
« Contaminations, environnement, santé et société : de l’évaluation des risques à l’action publique », Chamada de trabalhos, Calenda, Publicado jeudi, 19 de octobre de 2017, https://calenda-formation.labocleo.org/418484

