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Calenda - The calendar for arts, humanities and social sciences

Debating the Norms of Scientific Writing

Les normes de l'écriture scientifique en discussion

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Published on mardi, mars 06, 2018

Summary

Scholars coming from various disciplines in the social sciences have questioned the limits of scientific writing, for instance its narrative dimension or the the referential value of the scientific text. Debates on the forms of scientific writing will be at the core of our workshop. Our aim is to probe these writing experiments, and to study how they express, justify, problematize, and renegotiate the normative rhetoric of disciplines.

En sciences sociales, des chercheurs issus de diverses disciplines s’interrogent sur les limites de l’écriture scientifique, par exemple sa dimension narrative et l'ancrage référentiel qui remet en question le statut de crédibilité du texte scientifique. Ces débats sur les formes de l’écriture scientifique seront au cœur de notre atelier. Notre but est d’explorer ces expérimentations scripturales et d’étudier la façon dont elles expriment, problématisent, justifient et/ou renégocient les normes d’écriture qui semblent généralement acceptées dans chaque discipline.

Announcement

Argumentaire

En sciences sociales, des chercheurs issus de diverses disciplines s’interrogent sur les limites de l’écriture scientifique. En soulignant leur qualité de lecteurs de science et de littérature, ils témoignent d’un trouble quant à l’efficacité et à la pertinence de leur propre écriture et de celle de leurs pairs. Ce trouble les a amenés à exprimer des jugements de valeur sur les qualités de l’écriture scientifique, ses fonctions, ses effets, ses avantages et ses inconvénients. Il les a ainsi poussés à opérer et justifier des choix d’écriture qui rompent avec les normes généralement admises dans leur discipline, suscitant de nombreux débats.

Rappelons que d’aucuns ont insisté sur la dimension narrative de tout texte scientifique, relativisant par-là même l’ambition scientifique de description exhaustive du réel (Greimas 1976 ; Latour & Woolgar 1979 ; White 1973 et 1980). D’autres ont traité le texte ethnographique comme une fiction littéraire et apporté un regard critique sur l’illusion de neutralité du langage : illusion selon laquelle ce dernier ne serait qu’un instrument technique capable de véhiculer des états de fait (Geertz 1973 ; Clifford & Marcus 1986 ; Adam et al. 1990). Des chercheurs ont prêté des qualités scientifiques à certaines œuvres littéraires (en sociologie, voir Dubois, 1997 et 2007 ; Bidou-Zachariasen 1997). Plusieurs études ont montré la valeur heuristique de l’usage scientifique des procédés fictionnels (Debaene 2010 ; Aït-Touati 2011). D’autres enfin n’hésitent pas à exprimer leur désarroi lorsque, par exemple, des textes littéraires leur semblent plus « convaincants et pertinents » que des textes scientifiques jugés « moyens » et « décalés » par rapport à la réalité (Bensa & Pouillon 2012).

L’une des questions entêtantes de ce corpus d’études est celle de l’ancrage référentiel, qui remet en question le statut et la crédibilité du texte scientifique. Les discussions qui sous-tendent ces travaux se polarisent sur des enjeux de catégorisation (entre le scientifique et le littéraire, entre le réel et le fictionnel) et de représentation (révélant le souci des chercheurs à ne pas se contenter d’un « faire vrai », mais bien à exprimer « le vrai »).

Aussi des chercheurs ont-ils appelé de leurs vœux soit une forme de littérarité ou de narrativité dans l’écriture scientifique de l’histoire (White 1992, Jablonka 2014), de la sociologie (Laé 2016), de l’anthropologie (Tsao 2011) et de la philosophie (Cassou-Noguès 2010) ; soit une collaboration entre science et littérature (Descombes 1987, Macé 2016). En réaction à certaines de ces positions, des critiques se font jour, soit pour insister sur la nécessité d’un « style scientifique » distinct d’une écriture littéraire, soit pour rappeler les différences méthodologiques et scripturales qui existent entre les enquêtes menées par les écrivains et celles menées par les scientifiques (Ginzburg 1992, Céfaï 2014, Schaeffer 2016).

Ces débats sur les formes de l’écriture scientifique seront au cœur de notre atelier. Notre but est d’explorer ces expérimentations scripturales et d’étudier la façon dont elles expriment, problématisent, justifient et/ou renégocient les normes d’écriture qui semblent généralement acceptées dans chaque discipline.

Par-là, il ne s’agit pas d’adopter une attitude normative qui déciderait des techniques scripturales jugées plus aptes à faire science et à dire vrai. Les participants sont invités au contraire à adopter une démarche interdisciplinaire afin d’observer quelles qualités ces travaux prêtent à la littérature, à l’écriture scientifique et à la production de connaissance, et, finalement, de mieux comprendre quelles sont les différentes conceptions du « réalisme scientifique » et du « réalisme littéraire » qui circulent au sein des sciences sociales (Boltanski 2012). Comment ces travaux, prenant explicitement position quant aux « bonnes » et aux « mauvaises » manières d’écrire, entendent-ils faire sens et produire des connaissances ? Comment cherchent-ils à convaincre leurs lecteurs ?

Afin de travailler ces questions, les communications que nous souhaitons réunir pourront aborder le corpus selon différentes approches, parmi lesquelles :

  • en adoptant un point de vue socio-historique se focalisant sur l’identification des chercheurs qui prennent part à ces débats ; aux éditeurs qui les publient ; à la position de ces acteurs dans l’espace académique et à leur parcours ; à la façon dont ces débats apparaissent et s’informent d’une discipline à l’autre ; des lignées dans lesquelles ils s’inscrivent ;
  • en croisant les apports de la sémantique textuelle et de la sociologie, en s’intéressant à la composition des textes de ces chercheurs et à la façon dont ils se donnent à lire ; aux savoirs qu’ils entendent produire ; aux procédures de mise en récit qui les constituent ; à l’intertextualité liée aux citations, aux jeux de références et à la reprise de thèmes communs à d’autres textes ; à la façon dont ces textes partagent l’espace de la page avec des éléments non textuels et conduisent l’attention des lecteurs ;
  • en s’interrogeant sur l’écriture en tant que pratique, avec ses phases de relecture, correction, réécriture et de discussions avec les pairs, l’éditeur ou le comité de revue, qui révèlent la façon dont les normes d’écriture peuvent être explicitées et renégociées in situ.

Illustration : Edgar Degas, Portrait d’Edmond Duranty (1879)

Indications pratiques

Dates et lieu : 23-24 mai 2018, Prague
Date-limite d’envoi des propositions : 2 avril 2018
Organisateur : Julien Wacquez (EHESS, CESPRA, CEFRES)
Langue : anglais

La journée est ouverte à des jeunes chercheurs (doctorat et post-doctorat) issus de diverses disciplines anglophones de France et des pays de Višegrad ainsi qu’à l’équipe du CEFRES.Merci d’envoyer votre proposition de communication assortie d’un titre (environ 300 mots) et un bref CV à Julien Wacquez : julien.wacquez@cefres.cz

Notre atelier se déroulera en deux jours :

  • Le 23 mai 2018 des chercheurs et des jeunes chercheurs de France et des pays de Visegrád présenteront leurs travaux et échangeront leurs perspectives sur la façon dont ces débats et ces prises de position transforment les normes de l’écriture scientifique ainsi que les manières de faire science.
  • Le 24 mai 2018 au matin les participants seront invités à partager leurs propres pratiques d’écriture, les problèmes qu’ils rencontrent au cours de cette écriture et la façon dont ils les résolvent.

Invité confirmé : Jean-Louis Fabiani (EHESS, CESPRA – CEU, Budapest)

Composition du comité d’organisation de la conférence

  • Jan Balon (Institut de philosophie, Académie tchèque des sciences)
  • Jean-Louis Fabiani (EHESS, CESPRA – CEU, Budapest)
  • Jan Maršálek (Institut de philosophie, Académie tchèque des sciences)
  • Clara Royer (CEFRES)
  • Julien Wacquez (EHESS, CESPRA – CEFRES)

Bibliographie indicative

  • ADAM Jean-Michel, BOREL Marie-Jeanne, CALAME Claude, KILANI Mondher 1990 : Le Discours anthropologique, Paris, Méridien, Klincksieck.
  • AÏT-TOUATI Frédérique 2011 : Contes de la Lune, Paris, Gallimard, nrf essais.
  • BALON Jan (dir.) 2017 : Literary Technologies of Science, numéro spécial de Teorie Vĕdy, vol. 39, n° 1.
  • BAZERMAN Charles 1988: Shaping Written Knowledge, Madison, The University of Wisconsin Press.
  • BENSA Alban & POUILLON François (dir.) 2012 : Terrains d’écrivains, Toulouse, Anarchasis, coll. Essais.
  • BIDOU-ZACHARIASEN Catherine 1997 : Proust sociologue, Paris, Descartes et Cie, coll. Essais.
  • BOLTANSKI Luc 2012 : Énigmes et Complots, Paris, Gallimard, collection nrf.
  • CASSOU-NOGUÈS Pierre 2010 : Mon Zombie et moi. La philosophie comme fiction, Paris, Seuil, coll. L’Ordre Philosophique.
  • CHARTIER Roger 1996 : On the Edge of the Cliff: History, Language and Practices, The John Hopkins University Press.
  • CÉFAÏ Daniel 2014 : « L’Enquête ethnographique comme écriture, l’écriture ethnographique comme enquête », in Melliti Imed (dir.), Écrire en sciences sociales.
  • CLIFFORD James & MARCUS E. George (eds.) 1986: Writing Culture, Berkeley, University of Berkeley Press.
  • DEBAENE Vincent 2010 : L’Adieu au voyage, Paris, Gallimard, coll. Bibliothèque des sciences humaines.
  • DECOMBES Vincent 1987 : Proust : Philosophie du roman, Paris, Minuits, coll. Critique.
  • DUBOIS Jacques 1997 : Pour Albertine : Proust et le sens du social, Paris, Seuil, coll. « Liber ».
  • DUBOIS, Jacques 2007 : Stendhal : Une Sociologie romanesque, Paris, La Découverte, coll. Texte à l’appui.
  • FABIANI Jean-Louis 2015 : La Sociologie comme elle s’écrit, Paris, EHESS, coll. Cas de Figure.
  • FRIEDLÄNDER Saul (dir.) 1992 : Probing the Limits of Representation: Nazism and the “Final Solution”, Cambridge, Harvard University Press.
  • GREIMAS Algirdas J. 1976 : Sémiotique et science sociale, Seuil.
  • JABLONKA Ivan 2014 : L’Histoire est une littérature contemporaine, Paris, Seuil.
  • LAÉ Jean-François 2016 : « Ferme ta caisse », Récit publié dans Sociologie et Sociétés, numéro : Sociologie narrative : le pouvoir du récit, Montréal, Volume 48, numéro 2, automne.
  • LATOUR Bruno & WOOLGAR Steve 1979: Laboratory Life, Sage Publication.
  • LORIGA Sabina 2010 : Le Petit X. De la biographie à l’histoire, Paris, Le Seuil.
  • SCHAEFFER Jean-Marie 2016 : « Langue, récit, vérité et fiction. Quelques réflexions sur le tournant linguistique en sciences sociales », in Antoine Lilti, Sabina Loriga, Jean-Frédéric Schaub et Silvia Sebastiani (dir.), L’Expérience historiographique. Autour de Jacques Revel, Paris, Éditions de l’EHESS, pp. 221-236.
  • TSAO Eugenia 2011: “Walking the Walk: On the epistemological merits of literary ethnography”, Anthropology and Humanism, 36, (2), pp. 178-192.
  • WHITE Hayden 1973: Metahistory, The John Hopkins University Press.
  • WHITE Hayden 1980: “The Value of Narrativity in the Representation of Reality”, in Critical Inquiry, Vol. 7, No. 1, On Narrative, pp. 5-27.

Argument

Scholars coming from various disciplines in the social sciences have questioned the limits of scientific writing. Some of them, readers of both scientific and literary works, felt somewhat uneasy as to the capacity of scientific writing to give an accurate account of reality, especially when compared with literature. This anxiety drove them to reflect upon the heuristic value of scientific writing, and to assess its functions, impacts, advantages and downsides compared to literary writing. In doing so, social scientists were led to interrogate their own practices of writing, to find new stylistic approaches that break away from the norms of their discipline, and to justify their choices. These questions have been at the centre of many discussions and debates.

For instance, some researchers emphasize the narrative dimension of all scientific texts, thus interrogating scientific discourse’s claim to offer an exhaustive description of reality (Greimas 1976; Latour & Woolgar 1979; White 1973 and 1980). Others consider the ethnographic text as a work of literary fiction, while challenging the illusion that language is a sheer neutral, technical instrument able to convey factual statements (Geertz 1973; Clifford and Marcus 1986; Adam et al. 1990). Some social scientists recognize the capacity of literary works to deliver a scientific type of knowledge (in sociology, see Dubois 1997 and 2007; Bidou-Zachariasen 1997). In parallel, several studies show the heuristic value of the use of fictional writing in the context of scientific enquiry (Debaene 2010; Aït-Touati 2011). Other scholars highlight the surprising fact that certain literary works seem more “convincing and relevant” on a scientific level than some scientific texts which they consider to be “average” and “out of sync” with reality (Bensa and Pouillon 2012).

One of the recurring questions raised by this corpus of studies concerns the referential value of the scientific text, which leads us to reconsider its status and credibility. All these debates focus on problems of categorization (what the “scientific” is and what the “literary” is, what the “real” is and what the “fictional” is) and representation (revealing the scientists’ desire to speak “the truth,” and to reject a mere “semblance of truth.”)

Some researchers experiment with “narrative” or “literary” forms in their scientific writing, be it in the context of history (White 1992; Jablonka 2014), sociology (Laé 2016), anthropology (Tsao 2011), or philosophy (Cassou-Noguès 2010). Others argue for a blurring of the lines between science and literature (Descombes 1987; Macé 2016). Conversely, these experiments have been criticized, either by those who wish to preserve the specificity of the “scientific style,” or by those who wish to emphasize crucial differences in methodology and scriptural practices between literary investigation and scientific enquiry (Ginzburg 1992; Céfaï 2014; Schaeffer 2016).

Such debates on the forms of scientific writing will be at the core of our workshop. Our aim is to probe these writing experiments, and to study how they express, justify, problematize, and renegotiate the normative rhetoric of disciplines.

The question is not to assess which form of writing is most suitable to scientific discourse and to the pursuit of truth. We encourage the contributors to adopt an interdisciplinary stance in order to study the discourses of social scientists who endeavour to redefine and/or to blur the limits between literature and scientific writing. What is their writing strategy in view of producing knowledge? How do they intend to convince their readers? How do they define “scientific realism” and “literary realism” (to quote Boltanski 2012)? How do these notions circulate within the social sciences?

These questions may be approached from various angles and disciplines — including, but not limited to:

  • from a socio-historical point of view, focusing on the identity of the researchers taking part in these debates, their position and trajectory within the academic field, that of their publishers; on the way such debates arise and inform each other; on the lineages to which they are connected, those that they cross or intersect;
  • from a sociological perspective relying on textual semantics, studying the composition of these scientists’ texts; the type of knowledge which they intend to produce; the narratives that infuse them; their intertextuality (quotations, references, shared themes); the ways in which texts incorporate non-textual elements and drive the reader’s attention;
  • through an analysis of writing as a practice, including components such as proofreading, peer reviewing, reevaluation, rewriting, negotiations with peers, publishers or journal’s editorial boards — all that which reveals how the norms of writing emerge and are negotiated in situ.

Submission guidelines

Dates and place: 23rd-24th of May 2018, Prague

Deadline for proposals: 2 April 2018

Organizer: Julien Wacquez (EHESS, CESPRA, CEFRES)

Language: English

This workshop is open to young researchers (PhD students and Post-Doc) from diverse disciplines from France and from Visegrád countries as well as the CEFRES team. Please send a short CV, title and 300 word-long abstract to Julien Wacquez: julien.wacquez@cefres.cz

  • Day 1 (Wednesday, May 23) will bring together researchers from France and from Visegrád countries to tackle these questions and identify by which ways the norms of writing are negotiated. Do those debates about the forms of scientific writing impact our way of writing or of doing science?
  • Day 2 (Thursday morning, May 24) will be devoted to the question of how we encounter and solve writing problems in the course of our investigations. Professors and young researchers will be invited to share their own writing experiences.

Confirmed lecturer: Jean-Louis Fabiani (EHESS, CESPRA & CEU)

Scientific board

Members of the scientific board of the conference:

  • Jan Balon (Institute of Philosophy, Czech Academy of Sciences)
  • Jean-Louis Fabiani (EHESS, CESPRA – CEU, Budapest)
  • Jan Maršálek (Institute of Philosophy, Czech Academy of Sciences)
  • Clara Royer (CEFRES)
  • Julien Wacquez (EHESS, CESPRA – CEFRES)

Selective Bibliography

  • ADAM Jean-Michel, BOREL Marie-Jeanne, CALAME Claude, KILANI Mondher 1990: Le Discours anthropologique, Paris, Méridien, Klincksieck.
  • AÏT-TOUATI Frédérique 2011: Contes de la Lune, Paris, Gallimard, nrf essais.
  • BALON Jan (dir.) 2017: Literary Technologies of Science, an issue of Teorie Vĕdy, vol. 39, no 1.
  • BAZERMAN Charles 1988: Shaping Written Knowledge, Madison, The University of Wisconsin Press.
  • BENSA Alban & POUILLON François (eds.) 2012: Terrains d’écrivains, Toulouse, Anarchasis, coll. Essais.
  • BIDOU-ZACHARIASEN Catherine 1997: Proust sociologue, Paris, Descartes et Cie, coll. Essais.
  • BOLTANSKI Luc 2012: Énigmes et Complots, Paris, Gallimard, collection nrf.
  • CASSOU-NOGUÈS Pierre 2010: Mon Zombie et moi. La philosophie comme fiction, Paris, Seuil, coll. L’Ordre Philosophique.
  • CHARTIER Roger 1996: On the Edge of the Cliff: History, Language and Practices, The John Hopkins University Press.
  • CÉFAÏ Daniel 2014: « L’Enquête ethnographique comme écriture, l’écriture ethnographique comme enquête », in Melliti Imed (dir.), Écrire en sciences sociales.
  • CLIFFORD James & MARCUS E. George (eds.) 1986: Writing Culture, Berkeley, University of Berkeley Press.
  • DEBAENE Vincent 2010: L’Adieu au voyage, Paris, Gallimard, coll. Bibliothèque des sciences humaines.
  • DECOMBES Vincent 1987: Proust : Philosophie du roman, Paris, Minuits, coll. Critique.
  • DUBOIS Jacques 1997: Pour Albertine : Proust et le sens du social, Paris, Seuil, coll. « Liber ».
  • DUBOIS, Jacques 2007: Stendhal: Une Sociologie romanesque, Paris, La Découverte, coll. Texte à l’appui.
  • FABIANI Jean-Louis 2015: La Sociologie comme elle s’écrit, Paris, EHESS, coll. Cas de Figure.
  • FRIEDLÄNDER Saul (ed.) 1992: Probing the Limits of Representation: Nazism and the “Final Solution”, Cambridge, Harvard University Press.
  • GREIMAS Algirdas J. 1976: Sémiotique et science sociale, Seuil.
  • JABLONKA Ivan 2014: L’Histoire est une littérature contemporaine, Paris, Seuil.
  • LAÉ Jean-François 2016: « Ferme ta caisse », Récit publié dans Sociologie et Sociétés, numéro : Sociologie narrative: le pouvoir du récit, Montréal, Volume 48, numéro 2, automne.
  • LATOUR Bruno & WOOLGAR Steve 1979: Laboratory Life, Sage Publication.
  • LORIGA Sabina 2010: Le Petit X. De la biographie à l’histoire, Paris, Le Seuil.
  • SCHAEFFER Jean-Marie 2016: “Langue, récit, vérité et fiction. Quelques réflexions sur le tournant linguistique en sciences sociales”, in Antoine Lilti, Sabina Loriga, Jean-Frédéric Schaub et Silvia Sebastiani (eds.), L’Expérience historiographique. Autour de Jacques Revel, Paris, Éditions de l’EHESS, pp. 221-236.
  • TSAO Eugenia 2011: “Walking the Walk: On the epistemological merits of literary ethnography”, Anthropology and Humanism, 36, (2), pp. 178-192.
  • WHITE Hayden 1973: Metahistory, The John Hopkins University Press.
  • WHITE Hayden 1980: “The Value of Narrativity in the Representation of Reality”, in Critical Inquiry, Vol. 7, No. 1, On Narrative, pp. 5-27.

Places

  • Na Florenci 3
    Prague, Czechia

Date(s)

  • lundi, avril 02, 2018

Keywords

  • écriture, sciences, narrativité, littérature, fiction

Contact(s)

  • Claire Madl
    courriel : claire [at] cefres [dot] cz

Reference Urls

Information source

  • Claire Madl
    courriel : claire [at] cefres [dot] cz

To cite this announcement

« Debating the Norms of Scientific Writing », Call for papers, Calenda, Published on mardi, mars 06, 2018, https://calenda-formation.labocleo.org/435151

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