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Politique de la non-identité. Perspectives franco-allemandes
Politik der Nichtidentität. Deutsch-französische Perspektiven
The politics of non-identity. Franco-German perspectives
Rencontre interdisciplinaire de jeunes chercheu·r·e s
Interdisziplinäre Tagung für Nachwuchsforscher·Innen
Interdisciplinary young researchers event
Publicado mercredi, 26 de septembre de 2018
Resumo
Ce Junges forum a pour ambition d’explorer l’actualité de la pensée de la non-identité issue d’Adorno à travers ses résonnances métaphysiques, esthétiques, psychanalytiques et politiques. Une attention particulière sera portée aux enjeux politiques de la réflexion dans les différents axes de recherches.
In Frankreich wie in Deutschland erfährt das Denken Adornos gegenwärtig eine intensive Rezeption. Im Mittelpunkt der kritischen Theorie Adornos steht der Begriff der Nichtidentität oder des Nichtidentischen, dessen Bedeutung noch lange nicht ausgeschöpft ist. Er kann gerade angesichts des zunehmenden Auftretens von „identitären“ Tendenzen in ganz Europa und ganz allgemein gegenüber der inflationären Verwendung der Semantik von Identität im gesamten politischen Spektrum herangezogen werden. In der aktuellen politischen Situation kann der Gedanke der Nichtidentität dazu dienen, bestimmte Formen sozialer Regression, die unserer Zeit zu eigen sind, zu kritisieren, wie etwa der Ausschluss von Anderen im Namen der Erhaltung von Identitäten oder auch das erneute Auftreten der Figur des „autoritären Charakters“, der Ausdruck eines Bedürfnisses nach Identifikation ist und bereits in den Anfängen der Frankfurter Schule behandelt wurde.
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La rencontre interdisciplinaire de jeunes chercheu-r-ses Politique de la non-identité aura lieu du 16 au 18 janvier 2019
Argumentaire
L’actualité du concept de non-identité issu de la pensée d’Adorno
En France comme en Allemagne, la réception de la pensée d’Adorno semble actuellement renouvelée. Le concept de non-identité ou non-identique, dont la signification est encore loin d’être épuisée, est plus particulièrement au centre de l’intérêt pour la théorie critique d’Adorno. Il est de plus en plus invoqué à la faveur de la montée en puissance des « identitaires » en Europe et plus généralement de l’inflation sémantique du vocabulaire de l’identité au sein d’un spectre politique très large. La pensée de la non-identité pourrait dès lors être mobilisée pour critiquer certaines formes de régressions sociales (Jaeggi, 2018) propres à notre temps, comme l’exclusion d’autrui au nom de la préservation des identités ou encore la réapparition de la figure de la « personnalité autoritaire » (Gordon, 2017), expression d’un besoin d’identification et qui fût au départ de la réflexion de l’École de Francfort. Un certain retour de la pensée de la non-identité traduirait ainsi l’urgence sociale de la théorie critique. Ce sont les ressources de cette pensée que la rencontre propose d’interroger. Par-delà le reproche figé de pessimisme ou d’un supposé « retrait esthétisant » qui lui est opposé, la pensée d’Adorno, envisagée comme « négativisme méthodique », pourrait en effet constituer le moyen d’une critique implacable, d’un savoir réaliste et sans illusion sur les rapports sociaux dans le cadre duquel il s’agira d’évaluer le statut de la pensée émancipatrice. Le concept de non-identité offre une forme de réflexion qui permet de contrer une crise sociale qui se manifeste par l’identification nivelante au service de la domination. Plus précisément, la pensée adornienne de la non-identité aborde un aspect de la discussion de la théorie critique de l’École de Francfort, à savoir la dimension politique et utopique de la critique sociale, qui n’a pas encore été reconnu à sa juste valeur, y compris par la réception récente. Bien que les réflexions d’Adorno invitent à de nombreuses considérations politiques, ni la discussion germanophone, ni la réception française récemment florissante n’ont suffisamment traité jusqu’ici des implications politiques et utopiques d’une critique sociale sous le signe de la non-identité. Adorno lui-même n’ayant pas cherché à penser un concept de politique en tant que tel, plutôt qu’une politisation forcée de la non-identité, c’est une réflexion sur les implications politiques de la notion qui sera en jeu, en tant qu’elle est susceptible de changer l’appréhension habituelle du politique et de ses catégories.
Ressources et limites de la pensée de la non-identité
Que peut dire la dialectique négative au XXIe siècle, une fois acté le caractère éculé du modèle révolutionnaire qui fait des « masses » le sujet de leur propre émancipation ? Sa force n’est-elle que descriptive, permettant d’appréhender la complexité et le caractère paradoxal de la phénoménalité historique, avec ses temporalités hétérogènes ? ou peut-elle, sur un plan normatif, révéler des « régressions », sous le signe d’une « utopie négative » qui n’est pas celle, toute rationnelle, offrant une solution politique « clef en main » ? En outre, cette notion de non-identique ne va pas sans poser problème dans le contexte néo-libéral actuel. Si la résurgence de l’identité ou des revendications « identitaires » est souvent comprise comme le témoin d’une régression politique que constituerait tout appel à l’identité, elle pourrait en même temps être comprise comme une réaction à la tentative néo-libérale de dissolution des identités dans une commune flexibilité, à travers l’exigence imposée à toutes et tous d’adaptation continuelle. L’appel aux identités comme point d’ancrage pourrait dès lors faire figure de refus de la fragmentation sociale. Comment répondre alors au discours néo-libéral de la flexibilité des identités sans céder aux sirènes de l’identification ? Contre ce qui pourrait être compris comme un certain détournement néo-libéral des pensées de la « différence », quelles ressources normatives la pensée du non-identique peut-elle offrir ?
Perspectives franco-allemandes
Le concept de non-identité se distingue d’autres concepts qui signifient la différence. La non-identité ne saurait être identifiée à de simples différences ou distinctions au sens de disparités empiriques et positives. Elle ne signifie pas non plus un retrait sur soi absolu, négatif et sceptique, ou encore le recours à une altérité principiellement inaccessible, bien que ces aspects puissent être compris comme des moments de la compréhension de la non-identité. La non-identité telle qu’elle est comprise par Adorno peut être sociologiquement déterminable à travers les formes de vie déviantes qui l’incarnent à des moments historiques donnés. La non-identité d’Adorno est aussi essentiellement critique, car, selon le mode de la négation déterminée, elle se dirige contre toutes les formes déjà existantes d’identité et de différence. Enfin, elle a aussi une caractéristique utopique à travers l’idée que ce qui pourrait être véritablement social n’a tout simplement pas encore existé historiquement.
Si elle ne propose pas une unique pratique politique possible, la pensée d'Adorno n'est en aucun cas apolitique. Depuis les grandes discussions autour d'une philosophie de la différence en France, il a pourtant été perçu un manque en matière politique chez Adorno. Ainsi que le remarque Lyotard, un des premiers lecteurs d’Adorno en France, dans une interview de 1984 intitulée « Appendice svelte à la question postmoderne », « la philosophie française des dernières années, si elle a été postmoderne de quelque manière, c'est qu'elle a mis à travers sa réflexion sur la déconstruction de l'écriture (Derrida), sur le désordre du discours (Foucault), sur le paradoxe épistémologique (Serres), sur l'altérité (Lévinas), sur l'effet de sens par rencontre nomadique (Deleuze), c'est qu'elle a mis ainsi l'accent sur les incommensurabilités. Quand on lit maintenant Adorno, surtout des textes comme Théorie esthétique, Dialectique négative, Minima Moralia, avec ces noms propres en tête, on est sensible à ce qu'il y a d'anticipation du postmoderne dans sa pensée, encore qu'elle reste le plus souvent réticente, ou refusée. Ce qui le pousse à ce refus, c'est la question politique. ». Contre l’attribution à Adorno d’un refus proprement postmoderne de la question politique, certaines discussions actuelles en France rappellent le contenu foncièrement politique de la philosophie sociale (par exemple Fischbach 2009 ; Renault 2016), et pourraient dès lors participer d’une relecture politique de la pensée d’Adorno (Abensour 2018 ; Raulet 2018). Ainsi la réflexion sur le concept adornien de non-identité ne doit pas seulement être rapportée à la discussion et la réception d’Adorno en France et en Allemagne, mais aussi à la pensée française, afin de mieux saisir la pensée de la non-identité et d’enrichir les moyens de la critique de l’identité. Une série de théoriciens français ont en effet développé des concepts proches du concept adornien de non-identité, comme la différance ou la déconstruction de Derrida, le fragment ou la fissure chez Barthes, l’absolu éthique et autrui chez Lévinas, ou encore le différend chez Lyotard. De tels concepts et constellations sont eux-mêmes à distinguer et les différentes approches à identifier, de façon à montrer en dernière instance quelles sont les implications normatives, descriptives et sociologiques qui entrent spécifiquement en jeu dans l’approche d’Adorno. Pour expliquer véritablement les implications politiques de la non-identité, il faudra par conséquent suivre le geste conceptuel d'Adorno qui consiste à s'exposer aux phénomènes. Cette pensée de la non-identité sera appréhendée selon quatre axes de réflexion distincts.
Axes de recherche
1. Le concept de non-identité
Dans les écrits d’Adorno, les présupposés du concept de non-identité se trouvent dans une forme de critique de l’identité, qui s’étend de la Dialectique de la raison (Adorno/Horkheimer 2013, 23-76) à la Dialectique négative (Adorno 2003, 11-76). Dans quelle mesure est-il possible d’identifier un développement de l’idée de non-identité ? Dans la Dialectique Négative, l’opposition à Hegel constitue un point important pour le développement du concept de non-identité : de quelle façon Adorno différencie-t-il sa propre conception de celle de Hegel, et quelles conséquences pratiques engendre ce déplacement, aussi dans la perspective de son argumentation et de son style littéraire (Adorno 2003, 195) ? En quoi consiste la signification exacte de la thèse d’Adorno d’un « passage au matérialisme », dans la Dialectique Négative, pour la compréhension de la non-identité (Adorno 2003, 234-248) ? Comment, par cette transition, les aspects phénoménologiques et sociologiques sont-ils intégrés dans la pensée d’Adorno ?
2. Dimensions esthétiques
« Contre le mensonge autoritaire d’une forme subsumante », les écrits d’Adorno présentent une critique de l’identité et de la sclérose du langage ordinaire révélant la « précarité de toute chose fermement établie » (Adorno, 2009 : 141-144). L'art et la littérature offrent ainsi le modèle d’une expérience de la non-identité, une expérience qui devient paradigmatique pour la connaissance du monde social et se transmet par une écriture essayistique. Adorno lui-même trouve souvent ses sources chez des écrivains francophones comme Balzac, Proust, Valéry ou Beckett, mais aussi chez Kafka, Kraus et Hölderlin. L’entreprise proustienne qui présente un sujet dissout dans ses représentations, qui ne se retrouve pas dans un au-delà de soi et de sa propre apparence, incarne sur le plan littéraire le paradoxe de la non-identité. Chez Beckett, Adorno n'était pas tant fasciné par une absurdité gratuite ou un nihilisme existentiel, mais plutôt par le fait que, dans la négation du sens, Beckett cherche encore à réfléchir sur la construction des formes de non-sens situées en marge, oscillant entre identité et non-identité. Quelle opportunité offre alors la littérature pour faire apparaître le non-identique sans le réduire à l’opposition du Néant à l’Être ? Quelles ressources la littérature offre-t-elle pour une utopie négative à travers le souvenir et la mémoire ? Quels secours critiques peuvent encore être produits par d’autres formes de la réflexion esthétique « négative », par exemple, le fragment comme lieu paradoxal de l’unité (Barthes, Haneke), par le miroir tendu par la chronique (Kluge), la déconstruction derridienne ou le sublime de Lyotard ? Dans quelle mesure la littérature et les autres arts, en particulier la musique, témoignent-ils d’une expérience de la non-identité, qui marque aussi les réflexions conceptuelles d’Adorno ?
3. Dimensions psychanalytiques
La question de la non-identité pourra bénéficier de l’éclairage psychanalytique afin de faire un état des lieux des sens psychanalytiques de l’identité, des processus d’identifications tout comme de leur remise en cause dans le contexte social actuel. Les exigences du management néo-libéral d’une adaptation continuelle de l’« individu » d’une part, et l’extension de la surveillance vers l’hyper-transparence sociale d’autre part, peuvent se traduire par le soupçon porté sur toute forme de structure interne de l’identité psychologique qui cherche à résister. Dans ces conditions, comment une pensée d’un sujet non-identique à soi pourrait-elle encore permettre de résister à l’émergence d’un « homme » post-moderne « sans qualité » dont l’intériorité est offerte à la transparence ? De quelle manière et selon quelles « topiques » la psychanalyse aborde-t-elle aujourd’hui la question de l’identité et des « partitions » du sujet ? La notion d’individu a-t-elle pour elle encore un sens ? Quelle place occupe désormais dans le champ psychanalytique l’exigence de l’École de Francfort de conserver un principe non-identitaire au cœur du psychisme ? (Assoun, 2001) Enfin, comment la souffrance, en même temps que marque d’une scission et d’une présence paradoxale du non-identique au sein du sujet, peut-elle offrir une ressource pour la résistance individuelle et collective ?
4. Dimensions politiques et sociales
Si la pensée de la non-identité peut paraître de prime abord salutaire contre toutes les utopies d’une humanité nouvelle ou les exigences de conformité censées se traduire dans un comportement cohérent, elle pose cependant des problèmes dans sa traduction politique. L’idéal d’articulation harmonieuse des différences ou de « mise en suspens » d’une différance toujours à venir, peut donner lieu, dans le contexte néo-libéral à une mise à l’épreuve de la subjectivité et la dissolution des collectifs. En prétendant assurer davantage d'autonomie, le capitalisme « de la domination par le changement » s'assure en réalité un contrôle toujours plus accru sur des subjectivités qu’il veut flexibles et malléables. La pensée du sujet qui revendique la « précarité de toute chose fermement établie », n’aboutit-elle pas à l’effondrement de tout sol politique, pour ne laisser place qu’à une esthétique qui n’a d’intérêt pour le social qu’en vue de la « représentation » et non de l’émancipation ? À quelle politique pourrait donner lieu le paradoxe de la reconnaissance de la non-identité ? Comment envisager aujourd’hui une politique des utopies négatives ? Des revendications minoritaires à partir du non-identique plutôt que l’identité sont-elles pensables ? Comment conserver l’indépendance des revendications féministes, queer ou antiracistes qui ne soient pas vouées à la récupération néo-libérale qui dissout les identités et entraîne de nouvelles aliénations ? À travers ces thématiques qui représentent des défis sociaux proprement actuels, il s’agira de poser la question des ressources de la non-identité et de la dialectique négative face aux critiques courantes qui lui sont adressées à partir d’autres conceptions du politique.
Conditions de participation
Les candidat.e.s proposent une contribution de 300 mots en français ou en allemand accompagnées d’un CV (trois pages max.). Les contributions devront s’inscrire dans un des quatre axes de recherches et montrer explicitement la façon dont elles interrogent la notion de non-identité. Les candidat.e.s retenu.e.s s’engagent à accepter d’être discutant.e d’une intervention. Les contributions finales sont susceptibles d’être publiées dans une revue franco-germanophone de jeunes chercheur-e-s. A cette fin, elles compteront 25 000 signes maximum (espaces et notes compris, hors bibliographie). Elles seront envoyées au moins une semaine avant le déroulement de la manifestation. Les contributions sélectionnées pour la publication sont envoyées deux semaines à l’issue de la rencontre exclusivement en français ou allemand. Elles seront relues en peer review.
La rencontre « Junges Forum » se tiendra au Centre Marc Bloch à Berlin du mercredi 16 janvier (18h) au vendredi 18 janvier 2019 (16h). La prise en charge de l’hébergement et le remboursement forfaitaire du transport des participant.e.s sont prévus.
Les propositions de 300 mots et le CV doivent être envoyés
au plus tard le 15 novembre 2018
aux trois adresses mails suivantes :
- mueller@cmb.hu-berlin.de (Frank Müller)
- naitahmed@cmb.hu-berlin.de (Salima Naït Ahmed)
- pinel@cmb.hu-berlin.de (Éliette Pinel)
Les candidat.e.s doivent maîtriser le français et/ou l’allemand et avoir une connaissance au moins passive de la langue la moins maîtrisée.
Responsables scientifiques
- Frank Müller
- Salima Naït Ahmed
- Éliette Pinel
Bibliographie indicative
- Abensour, Miguel. « La Théorie critique et la question politique ». Prismes. Théorie Critique, vol. 1, 2018, 15-73.
- Adorno, Theodor W., Horkheimer, Max. La Dialectique de la Raison. Paris : Gallimard, 2013.
- Adorno, Theodor W. Dialectique négative. Trad. Groupe de traduction du Collège de philosophie. Paris : Payot, 2003.
- Adorno, Theodor W. Minima Moralia : Réflexions sur la vie mutilée. Trad. Eliane Kaufholz et Jean-René Ladmiral. Paris : Payot, 2003.
- Adorno, Theodor W. Notes sur la littérature. Trad. Sibylle Muller. Paris : Flammarion, 2009.
- Assoun, Paul-Laurent. « Psychanalyse et Théorie Critique. Généalogie d'un lien », Tumultes, vol. 17-18, n° 2, 2001, pp. 129-146.
- Barthes, Roland. Roland Barthes, par Roland Barthes. Paris : Points, 2014.
- Benasayag, Miguel, et Angélique del Rey. Clinique du mal-être. Paris : La Découverte, 2015.
- Derrida, Jacques. Marges de la philosophie. Paris : Editions de Minuit, 1972.
- Cohen-Halimi, Michèle. Stridence spéculative : Adorno Lyotard Derrida. Paris : Payot, 2014.
- Fischbach, Franck. Manifeste pour une philosophie sociale. Paris : La Découverte, 2009.
- Peter E. Gordon. « The Authoritarian Personality Revisited: Reading Adorno in the Age of Trump ». boundary 2, vol. 44, n°2, 2017, pp. 31-56.
- Heberle, Renee. « Vivre avec la dialectique négative : le féminisme et la politique de la souffrance ». Tumultes, vol. 23, n°2, 2004, pp. 81-97.
- Holloway, John, Fernando Matamoros, et Sergio Tischler, éd. Negativity and Revolution: Adorno and Political Activism. London : Pluto Press, 2009.
- Jaeggi, Rahel. Fortschritt und Regression. Berlin : Suhrkamp Verlag, 2018.
- Kirchhoff, Christine/Schmieder, Falko. Freud und Adorno. Zur Urgeschichte der Moderne. Berlin : Kulturverlag Kadmos, 2015
- Levinas, Emmanuel. Altérité et transcendance. Paris : Le Livre de Poche, 2006.
- Lyotard, Jean-François, « Appendice svelte à la question postmoderne », in : Tombeau de l'intellectuel et autres papiers. Paris, 1984.
- Markard, Morus, Einführung in die kritische Psychologie. Argument Verlag + Ariadne, Hamburg, 2016
- Menke, Christoph. Die Souveränität der Kunst: Ästhetische Erfahrung nach Adorno und Derrida. Frankfurt am Main : Suhrkamp Verlag, 1991.
- Moutot, Gilles. Essai sur Adorno. Paris, France : Payot, 2010.
- Raulet, Gérard. «Kommunikatives Handeln? Deutsch-französische Diskursstrategien um die Kritische Theorie ». Latenz, vol. 1, 2018.
- Renault, Emmanuel. « Politique de l’identité, politique dans l’identité ». Lignes 6, no 3, 2001, pp. 178-200.
- Renault, Emmanuel. « Adorno : de la philosophie sociale à la théorie sociale. » In Histoires et définitions de la philosophie sociale, édité par Eric Dufour, Franck Fischbach, et Emmanuel Renault, 229‑256. Grenoble : Vrin, 2013.
- Scholz, Roswitha. Das Geschlecht des Kapitalismus : Feministische Theorie und die postmoderne Metamorphose des Patriarchats. Bad Honnef: Horlemann, B, 2000.
- Young, Iris Marion. Justice and the Politics of Difference. Princeton University Press, 1990.
Politik der Nichtidentität. Deutsch-französische Perspektiven. Interdisziplinäre Tagung für NachwuchsforscherInnen
16-18 Januar 2019
Präsentation
Aktualität des Begriffs der Nichtidentität im Ausgang von Adorno
In Frankreich wie in Deutschland erfährt das Denken Adornos gegenwärtig eine intensive Rezeption. Im Mittelpunkt der kritischen Theorie Adornos steht der Begriff der Nichtidentität oder des Nichtidentischen, dessen Bedeutung noch lange nicht ausgeschöpft ist. Er kann gerade angesichts des zunehmenden Auftretens von „identitären“ Tendenzen in ganz Europa und ganz allgemein gegenüber der inflationären Verwendung der Semantik von Identität im gesamten politischen Spektrum herangezogen werden. In der aktuellen politischen Situation kann der Gedanke der Nichtidentität dazu dienen, bestimmte Formen sozialer Regression (Jaeggi 2018), die unserer Zeit zu eigen sind, zu kritisieren, wie etwa der Ausschluss von Anderen im Namen der Erhaltung von Identitäten oder auch das erneute Auftreten der Figur des „autoritären Charakters“ (Gordon 2017), der Ausdruck eines Bedürfnisses nach Identifikation ist und bereits in den Anfängen der Frankfurter Schule behandelt wurde. Der erneute Rückgriff auf den Gedanken der Nichtidentität entspricht also der gegenwärtigen, gesellschaftlichen Notwendigkeit einer kritischen Theorie, deren Mittel im Rahmen der Tagung überprüft werden sollen. Adornos Denken kann jenseits des zum Vorurteil geronnenen Pessimismusvorwurfs oder eines angeblich ästhetisierenden Rückzugs als methodischer Negativismus ein Mittel unnachgiebiger Kritik, eine illusionslose, realistische Erkenntnis der sozialen Verhältnisse darstellen in deren Rahmen der Stand emanzipativen Denkens überhaupt erst abschätzbar wird. Das Konzept der Nichtidentität bietet eine Reflexionsform an, mit der einer sozialen Krise, die sich in dem Zwang zur Identifizierung im Dienste der Herrschaft ausdrückt, begegnet werden kann. Adornos Gedanke der Nichtidentität spricht einen Aspekt in der Diskussion der kritischen Theorie der Frankfurter Schule an, dessen politische wie utopische Dimension in der Sozialkritik bis in die neueste Rezeption noch nicht ausreichend berücksichtigt wurde. Auch wenn die Überlegungen Adornos zu zahlreichen politischen Assoziationen einladen, wurden bislang weder in der deutschsprachigen Diskussion noch in der jüngst aufblühenden französischen Rezeption die politischen und utopischen Implikationen einer Gesellschaftskritik im Zeichen der Nichtidentität ausreichend behandelt. Da Adorno selbst kein eigenes Konzept von Politik entworfen hat, kann es sich jedoch kaum um eine erzwungene Politisierung handeln, zur Diskussion steht vielmehr eine Reflexion des Konzepts von Nichtidentität, das Begriff und Kategorien des üblichen Verständnisses von Politik verändern könnte.
Gehalt und Grenzen eines Denkens der Nichtidentität
Wie kann eine negative Dialektik im 21. Jahrhundert aussehen, nachdem das revolutionäre Modell, das die „Massen“ zum historischen Subjekt der Emanzipation machte, zu den Akten gelegt wurde? Ist ihre Kraft nicht vielmehr deskriptiv, da sie erlaubt die Komplexität und den paradoxen Charakter historischer Erscheinungen zu erfassen, in ihrer heterogenen Zeitlichkeit? Oder kann sie auf einen normativen Ausweg gegenüber regressiven Tendenzen verweisen, auf einen Bereich negativer Utopie, auch wenn sie keine vorgestanzte politische „Lösung“ bietet? Im gegenwärtigen neoliberalen Kontext stößt das Konzept der Nichtidentität gerade deshalb auf nicht wenige Probleme. Während das Wiederaufleben von identitären Denkweisen und Forderungen oft als ein Zeugnis für politische Regression gesehen wird, wie sie jeder Rückzug auf Identität darstellt, können sie auch als eine Reaktion gegenüber dem neoliberalen Versuch der Auflösung von Identität in einer allgemeinen Flexibilität, die von allen und jedem die permanente Anpassung fordert, verstanden werden. Die Beschwörung von Identitäten als Ankerpunkt kann daher als Widerstand gegen soziale Fragmentierung auftreten. Wie aber kann man auf den neoliberalen Diskurs von der Flexibilisierung der Identitäten antworten, ohne auf die Sirenengesänge der Identifikation hereinzufallen? Welche normativen Elemente kann das Konzept der Nichtidentität gegen eine Tendenz, die als eine neoliberale Umwendung des Differenzdenkens verstanden werden kann, bieten?
Deutsch-französische Perspektiven
Das Konzept der Nichtidentität unterscheidet sich von anderen Begriffen der Differenz. Nichtidentität kann nicht mit einfachen Differenzen oder Unterschieden im Sinne von empirischen, positiven Verschiedenheiten identifiziert werden. Sie bedeutet aber auch keinen absoluten, negativskeptischen Rückzug auf sich selbst genauso wenig wie den Rekurs auf eine prinzipiell unerreichbare, unvermittelte Andersheit, auch wenn diese Aspekte als Momente des begrifflichen Verständnisses von Nichtidentität verstanden werden können. Soziologisch ist Nichtidentität aber bestimmbar anhand von abweichenden Lebensformen zu bestimmten historischen Zeitpunkten. Adornos
Nichtidentität ist wesentlich kritisch, da sie sich als „Dialektik der Identität“ in bestimmter Negation gegen alle entstandenen, bekannten und gegebenen Formen von Identität und Differenz richtet; sie hat aber auch einen utopischen Zug in dem Bewusstsein, dass dasjenige, was sozial sein könnte, historisch schlicht noch nie existierte. Auch wenn sie keine alleingültige politische Praxis vorschlägt, ist die Philosophie Adornos keinesfalls a-politisch. Seit den großen Diskussionen um eine Philosophie der Differenz in Frankreich ist bei Adorno jedoch ein Mangel in politischen Fragen wahrgenommen worden, so etwa von Lyotard, einem der ersten Leser Adornos in Frankreich, wenn er 1984 in dem Interview „Rasche Bemerkungen zur Frage der Postmoderne“ formuliert: „Wenn das, was Sie die französische Philosophie der letzten Jahre nennen, in irgendeiner Weise postmodern ist, so darum, weil sie in ihrer Reflexion über die Dekonstruktion der Schrift (Derrida), die Unordnung des Diskurses (Foucault), die epistemologischen Paradoxien (Serres), die Alterität (Lévinas), oder die Sinneffekte, die aus nomadische Begegnungen resultieren (Deleuze), den Akzent auf die Inkommensurabilitäten legte. Liest man jetzt und mit diesen Namen im Kopf Adorno, insbesondere Texte wie die Ästhetische Theorie, die Negative Dialektik oder Minima Moralia, so gewahrt man, wie sehr er in seinem Denken das Postmoderne vorwegnahm, obschon er ihm oftmals zurückhaltend, wenn nicht ablehnend gegenüberstand. Was ihn zu dieser Ablehnung führte, war die Frage des Politischen.“ (Lyotard 1985). Gegen den Vorwurf einer Ablehnung des Politischen durch Adorno erinnern einige aktuelle
Diskussionen in Frankreich an den zutiefst politischen Gehalt einer Sozialphilosophie (etwa Fischbach 2009; Renault 2016) und können so zu einer politischen Relektüre des Denkens von Adorno beitragen (Abensour 2018; Raulet 2018). Momente von Adornos Konzept der Nichtidentität müssen nicht nur auf die Diskussion und Rezeption von Adorno in Deutschland und Frankreich, sondern auch auf französische Ansätze bezogen werden, um den Gedanken der Nichtidentität genauer zu fassen und die Mittel einer Identitätskritik zu bereichern. Eine Reihe von französischen Theoretikern haben Konzepte entwickelt, die in ihrer Intention Adornos Begriff der Nichtidentität nahe stehen, etwa wenn man an die différance oder déconstruction bei Jacques Derrida, die Rolle des Fragments oder des Risses im Subjekt bei Roland Barthes, das ethische Absolute bzw. die Andersheit (Autrui) bei Lévinas, oder auch den Widerstreit (différend) von Lyotard denkt. Solche Begriffe und Konstellationen sind untereinander zu unterscheiden, um die verschiedenen Ansätze herauszuarbeiten und um letztlich zu zeigen, welche normativen, aber auch deskriptiven und soziologischen Implikationen durch Adornos Ansatz in ungleich stärkerem Maße ins Spiel kommen. Um die politischen Implikationen des Begriffs der Nichtidentität aber wirklich zu erfassen, gilt es der begrifflichen Bewegung Adornos zu folgen und sich konkreten Phänomenen auszusetzen. Seine Konzeption der Nichtidentität lässt sich so in vier Schwerpunkten thematisieren.
Schwerpunkte
Der Begriff der Nichtidentität
Die Voraussetzungen des Konzepts von Nichtidentität lassen sich in Adornos Arbeiten als eine Form von Identitätskritik nachzeichnen, deren Zusammenhang von der Dialektik der Aufklärung (Adorno/Horkheimer 2013, 23-76) bis zur Negativen Dialektik reicht (Adorno 2003, 11-76). Inwiefern lässt sich dabei für den Gedanken der Nichtidentität in Adornos Denken eine Entwicklung feststellen? In der Negativen Dialektik stellt die Auseinandersetzung mit Hegel einen wichtigen Punkt für Adornos Entwicklung des Konzepts der Nichtidentität dar: worin unterscheidet sich Adorno seiner eigenen Behauptung nach prinzipiell von Hegel und mit welchen praktischen Konsequenzen für sein Selbstverständnis ist diese Absetzbewegung verbunden, auch in Hinsicht auf seine Argumentations- und Schreibweise (vgl. Adorno 2003, 195)? Worin besteht im Anschluss daran die genauere
Bedeutung von Adornos These vom „Übergang zum Materialismus“ in der Negativen Dialektik (Adorno 2003, 234-248). Inwiefern können darüber phänomenologische und gesellschaftstheoretische Aspekte von Adorno berücksichtigt werden?
Ästhetische Dimension
Gegen die autoritäre Lüge von der subsummierenden Form stellen die Schriften von Adorno eine Identitätskritik und eine Kritik am Verfall der alltäglichen Sprache dar, an denen sich „eine Hinfälligkeit des Festen“ zeigt (Adorno, 2003, 141-144). Kunst und Literatur bilden somit das Modell einer geistigen Erfahrung, die paradigmatisch wird für die Erkenntnis sozialer Verhältnisse und sich in einer essayistischen Schreibweise ausdrückt. Adorno selbst hat sich dabei oft auf französische Schriftsteller wie Balzac, Proust, Paul Valéry, aber auch auf Beckett, Kafka, Kraus und Hölderlin bezogen. Prousts Projekt, das das Subjekt aufgelöst in seinen Vorstellungen zeigt und das sich weder in einem Jenseits seiner selbst noch in der Fülle der Erscheinungen wiederfindet, stellt auf literarische Weise die Paradoxien der Nichtidentität dar. An Beckett hat Adorno nicht so sehr die generelle Absurdität oder ein existenzieller Nihilismus fasziniert, sondern vielmehr, dass Beckett selbst in der Negation von Sinn noch versucht, über die Konstruktion von Formen des Nicht-Sinns zu reflektieren, an der Grenze zwischen Identität und Nichtidentität. Welche Gelegenheit bietet also die Literatur, um das Nichtidentische zum Vorschein zu bringen, ohne es auf den Gegensatz von Sein und Nichtsein zu reduzieren? Welche Quellen bietet die Literatur für eine negative Utopie durch ihre
Konzepte von Erinnerung und Gedächtnis? Welche kritischen Fluchtpunkte können aus anderen Formen „negativer“ ästhetischer Reflexion gewonnen werden, zum Beispiel über das Fragment als paradoxem Ort von Einheit (Barthes, Haneke), über den Spiegel der Chronik (Kluge), die Dekonstruktion Derridas oder das Erhabene bei Lyotard? Inwiefern zeigt sich an der Literatur und den anderen Künsten, insbesondere der Musik, eine Dimension des Nichtidentischen, die auch Adornos begriffliche Überlegungen ausdrücklich kennzeichnet?
Psychoanalytische Dimension
Die Frage der Nichtidentität wird durch eine Berücksichtigung psychoanalytischer Ansätze bereichert, da sie eine Bestandsaufnahme der psychologischen Bedeutungen von Identität leisten kann und
Prozesse der Identifikation wie auch ihrer Infragestellung im aktuellen sozialen Kontext beleuchtet. Die Anforderungen der neoliberalen Imperative zu einer kontinuierlichen Anpassung des
„Individuums“ auf der einen Seite und die Ausdehnung der Überwachung auf eine soziale HyperTransparenz hin auf der anderen Seite, kann als ein Misstrauen gegenüber jeglicher Form von innerer, psychischer Identität, die Widerstand leisten könnte, verstanden werden. Wie kann unter solchen Umständen das Konzept eines mit sich nichtidentischen Subjekts noch erlauben, sich der Entstehung eines postmodernen Menschen „ohne Eigenschaften“ zu widersetzen, wenn das Innerste völliger Transparenz ausgesetzt ist? Auf welche Weise und nach welcher „Topik“ behandelt die Psychoanalyse heute die Frage der Identität und der „Teilung“ des Subjekts? Hat der Begriff des Individuums für sie überhaupt noch einen Sinn? Welchen Platz nimmt heute im Bereich der Psychoanalyse der Anspruch der Frankfurter Schule ein, an einem Prinzip der Nichtidentität als zentralem Element der Psyche festzuhalten (Assoun 2001)? Inwiefern kann schließlich das Phänomen des Leidens, das zugleich Anzeichen einer Spaltung sowie – auf paradoxe Weise – Anzeichen für das Auftreten des Nichtidentischen innerhalb des Subjekts ist, Mittel für individuellen und kollektiven Widerstand anbieten?
Politische und soziale Dimension
Auch wenn der Gedanke der Nichtidentität auf den ersten Blick wie eine Rettung gegenüber den Utopien von einer neuen Menschheit oder gegenüber den Anforderungen an Konformität in genormten Verhaltensweisen erscheint, wirft er gerade hinsichtlich seiner politischen Umsetzung einige Probleme auf. Das Ideal einer harmonischen Artikulation von Differenzen oder der fortwährende „Aufschub“ in Form einer différance, kann in einem neoliberalen Kontext zur Infragestellung von Subjektivität und zur Auflösung von Kollektiven führen. Indem sie ein mehr an Autonomie vorgibt, sichert sich die kapitalistische „Herrschaft durch Veränderung“ in Wirklichkeit eine immer schärfere Kontrolle über die flexibilisierten und formbaren Subjekte. Führt also das Konzept eines Subjekts, das „eine Hinfälligkeit des Festen“ für sich in Anspruch nimmt, nicht zum
Zusammenbruch jeder politischen Grundlage, um nur noch für eine Ästhetik, deren alleiniges Interesse am Sozialen in der „Repräsentation“ und nicht in der Emanzipation besteht, Platz zu lassen? Welche Politik könnte das Paradox von der Anerkennung des Nichtidentischen veranlassen? Wie kann man heute eine Politik negativer Utopie ins Auge fassen? Sind die Forderungen von Minderheiten mehr vom Nichtidentischen aus denkbar als von Identitäten? Wie kann die Unabhängigkeit feministischer, queerer oder antirassistischer Forderungen gewährleistet werden, wenn sie nicht der neoliberalen Vereinnahmung, die Identitäten auflöst und zu neuen Entfremdungen führt, ausgesetzt werden sollen? Anhand dieser aktuellen sozialen Herausforderungen können die theoretischen Mittel des Konzepts der Nichtidentität und der negativen Dialektik auch gegenüber einer verbreiteten Kritik, die ihnen von Seiten anderer Konzeptionen des Politischen entgegengebracht werden, dargestellt werden.
Teilnahmebedingungen
Die BewerberInnen schlagen einen Beitrag (Abstract: 300 Worte) auf Deutsch oder Französisch vor, mit angefügtem Lebenslauf (max. 3 Seiten). Die Beiträge müssen sich in einem der vier Schwerpunkte verorten und zeigen, auf welche Weise sie auf das Konzept der Nichtidentität Bezug nehmen. Die angenommenen BewerberInnen sind bereit, einen anderen Vortrag zu kommentieren. Für die Beiträge ist die Publikation in einer deutsch-französischen Zeitschrift für Nachwuchswissenschaftler vorgesehen. Sie dürfen nicht länger als max. 25.000 Zeichen sein (Zeilenabstände und Fußnoten inbegriffen, ohne Literaturverzeichnis) und sollen eine Woche vor Beginn der Veranstaltung vorliegen. Die Beiträge, die in die Publikation aufgenommen werden, sind zwei Wochen nach dem Ende der Veranstaltung vervollständigt auf Deutsch oder Französisch einzusenden. Sie werden einem Peer Review Verfahren unterzogen.
Die Veranstaltung findet am Marc Bloch Zentrum in Berlin im Format „Junges Forum“ von Mittwoch 16. Januar (18h) bis Freitag 18 Januar 2019 (16h) statt. Eine Übernahme der Übernachtungskosten und eine pauschale Erstattung der Fahrtkosten der TeilnehmerInnen ist vorgesehen.
Die Beitragsvorschläge von 300 Wörtern mit Lebenslauf müssen bis
spätestens 15. November 2018
an die drei folgenden Adressen gehen: mueller@cmb.hu-berlin.de (Frank Müller) naitahmed@cmb.hu-berlin.de (Salima Naït Ahmed)
pinel@cmb.hu-berlin.de (Éliette Pinel)
Die Teilnehmer müssen Deutsch und/oder Französisch beherrschen. Passive Kenntnisse der jeweils anderen Sprache sind erwünscht.
Literaturhinweise
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- Young, Iris Marion. Justice and the Politics of Difference. Princeton University Press, 1990.
Categorias
- Pensamento (Categoria principal)
- Sociedade > Sociologia
- Pensamento, comunicação e arte > Pensamento > História intelectual
- Sociedade > Ciências políticas
Locais
- Friedrichstr. 191 - Centre Marc Bloch
Berlim, Alemanha
Datas
- jeudi, 15 de novembre de 2018
Ficheiros anexos
Palavras-chave
- Adorno, non-identité, pensées de la différence, politique, théorie critique, école de Francfort
Contactos
- Salima Nait Ahmed
courriel : salima [dot] naitahmed [at] gmail [dot] com
Fonte da informação
- Salima Nait Ahmed
courriel : salima [dot] naitahmed [at] gmail [dot] com
Para citar este anúncio
« Politique de la non-identité. Perspectives franco-allemandes », Chamada de trabalhos, Calenda, Publicado mercredi, 26 de septembre de 2018, https://calenda-formation.labocleo.org/479721