AccueilEspaces, mobilités et insécurité des peuples autochtones d'Afrique centrale

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Espaces, mobilités et insécurité des peuples autochtones d'Afrique centrale

Spaces, mobilities and insecurity among indigenous populations in Central Africa

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Publié le lundi 04 février 2019

Résumé

Les Cahiers d'Etudes Africaines Autochtones ont été fondés en octobre 2018 par une équipe de chercheurs du Centre interuniversitaire d'études et de recherches africaines autochtones (CIERAA) dont la mission est de vulgariser les études et recherches sur la situation des peuples autochtones d'Afrique. Cette revue scientifique intègre également les publications des africanistes (chercheurs du monde travaillant sur les peuples autochtones d'Afrique) de tout bord. Dans son premier numéro, les propositions d'articles s'articulent autour de : « Espaces, mobilités et insécurité des peuples autochtones d'Afrique centrale »comprenant trois axes.

 

 

Annonce

Argumentaire

L'intensification des pressions sur les ressources naturelles forestières, l'accaparement des terres et les politiques d'Etat-nation visant à uniformiser les cultures du monde ont contribué à rendre plus incertaine la gestion du quotidien des peuples autochtones d'Afrique. En effet, les transformations de nature économique, sociale et environnementale, les affectent avec une gravité accrue. Pour comprendre la dynamique adaptative dans ce contexte, il y a de bonnes raisons de s'intéresser aux minorités ethniques, à leur culture et par extension, à leur devenir, notamment quand il s'agit de peuples écologiquement vulnérables c'est-à-dire dépendant au plus près des ressources du milieu naturel, comme c'est le cas des Baka, Aka, Bakola, Bendjele, Batwa, Twa, San, Bororo, etc. Il serait illusoire de penser qu'il s'agit là des populations "fossiles" (De Quatrefages cité par Wartelle 2004), figées dans un passé qui nous permettrait d'appréhender, à travers un fonctionnement conservé, le mode de vie de l'être et de l'agir (Cavalli-Sforza et Hewlett 1982), qui se transforme en fonction d'un contexte écologique et social en mouvement. Elles ont cependant un mode de vie spécifique qui répond difficilement aux normes des groupes majoritaires, lesquels se donnent pour référence les valeurs de la modernité. Dans son premier numéro, Cahiers d'études africaines autochtones invitent les étudiants des cycles supérieurs et les chercheurs confirmés à répondre à l'appel à contribution "Espaces, Mobilités et Insécurité des peuples autochtones en Afrique". Les publications en lice proviennent prioritairement du champ de la recherche scientifique (Anthropologie, ethnologie, sociologie, psychologie, sciences politiques et juridiques, etc.). Plusieurs axes énoncés orientent les différentes propositions.

Axe 1: Gestion des mobilités en Afrique: enjeux de sécurité et d'insécurité des peuples autochtones

Cet axe s'intéresse notamment aux configurations en ce qui a trait à l'intégration des peuples autochtones dans des espaces qui ne sont plus les leurs. En ce sens, comprendre la gestion sécuritaire des mobilités des peuples autochtones nécessite de rendre compte de la nature de leur sédentarité, des pratiques de gouvernance spatiale, des interactions avec les communautés sédentaires. En misant sur l'approche écologique des mouvements et espaces, cet axe entreprend d'examiner la configuration ou la mise en place de processus sociaux environnementaux qui rendent possible ou entravent ce que nous entendons par "Mobilité". Peuvent être étudiés les impacts sur différentes communautés autochtones, tout comme les configurations matérielles et politiques qui rendent ces contrôles possibles.

Axe 2: Citoyenneté, droits des peuples autochtones

Cet axe aborde les enjeux de cotoyenneté, de droits d'intégration et d'inclusion tant dans leurs conceptualisations théoriques que dans leurs réalités empiriques dans les conditions de vie et les milieux institutionnels de l'éducation, de la santé, du droit, de la politique et sur le plan religieux. L'inclusion dans la société est promue, notamment, par les textes de droit pour permettre diverses modalités de citoyenneté conçues comme moyens de participation active de l'individu dans une communauté d'appartenance.

Les obstacles aux processus d'expression de citoyenneté autochtone d'Afrique que constitue l'intersectionnalité des discriminations reçoivent ici une attention particulière.

Axe 3: Intégration, Exclusions, et processus identitaires autochtones

Cet axe regroupe deux types de questionnements, qui concernent: a)le processus d'intégration ou d'exclusion, incluant le racisme et les discriminations; et b) les processus identitaires qui caractérisent les groupes Autochtones. Les interactions entre ces deux grandes catégories de processus sont aussi au coeur des travaux qui se situent dans cet axe. Tant les réflexions théoriques  que les problèmes méthodologiques relatifs à ces questions ont retenu l'attention des membres de l'axe.

Consignes

Les propositions d'articles ont pour but de faire état des recherches actuelles en cours ou récemment achevées, et des résultats obtenus au moment de la rédaction. Les propositions  d'articles (maximum de 10000 mots) devront être rédigées en français ou en anglais.

Rédacteurs en chef

  • Dr. Jean-Pierre Nguede Ngono (IMAF-Cieraa, Dr. Patrice Bigombe Logo (Université de Yaoundé 2-Cieraa)

contact: anthropologue2000@gmail.com

Date limite : 24 mai 2019, 17 heures

Comité de rédaction

  • Pr. Luc Mebenga Tamba (Université de Yaoundé 1-Cieraa)
  • Dr. Paul Abouna (Université de Ngaoundéré)
  • Pr. Samuel Beni Ella Ella (ENS Bertoua-Cieraa)
  • Dr. Antang Yamo (Université de Yaoundé 1-Cieraa)
  • Dr. Aristide Bitouga (Université de Yaoundé 1-Cieraa)
  • Dr. Bertille Djoupée (LLacan-Cnrs)
  • Dr. Fongnzossie Evariste (Université de Douala)
  • Dr. Ernest Messina Mvogo (Université de Douala)
  • Dr. Jean françois Bissi (Université de Yaoundé 2-Cieraa)
  • Dr. Pascal Armel Ella Ella (Université de Yaoundé 2-Cieraa)
  • Dr. Abba Manga (Université de Maroua-Cieraa)
  • Dr. Ibrahim Bienvenu Mouliom (Université de Maroua-Cieraa)
  • Flaubert Taloussock (Université de Yaoundé 1)

Comité Scientifique

  • Dr. Alain Froment (MNHN-IRD-France)
  • Pr. Irène Bellier (EHESS-Cnrs-France)
  • Pr. Martin Elouga ( Université de Yaoundé 1-Cameroun)
  • Dr. Ramirez Fernando (Cnrs-France)
  • Dr. Bertin Tchikangwa (WWF-Cameroun)
  • Pr. Bertrand Ndzana (Université de Ngaoundéré-Cameroun)
  • Pr. Jérôme Lewis (London school-Angleterre)
  • Dr. Falna Taubic (Université de Ngaoundéré-Cameroun)
  • Pr. Léonie Metangmo Tatou (Université de Ngaoundéré-Cameroun)
  • Pr. Takanori Oishi (Institute for humanity and Nature-Japon)

Lieux

  • 3 étage - 32 Avenue de la Marne
    Sens, France (89)

Dates

  • vendredi 24 mai 2019

Fichiers attachés

Mots-clés

  • espace, mobilité, insécurité, peuple, autochtone

Contacts

  • Jean-Pierre Nguede Ngono
    courriel : nnguede [at] gmail [dot] com

Source de l'information

  • Jean-Pierre Nguede Ngono
    courriel : nnguede [at] gmail [dot] com

Licence

Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la CC0 1.0 Universel.

Pour citer cette annonce

« Espaces, mobilités et insécurité des peuples autochtones d'Afrique centrale », Appel à contribution, Calenda, Publié le lundi 04 février 2019, https://calenda-formation.labocleo.org/564207

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