Announcement
Seminar organized by the Centre de la Méditerranée Moderne et Contemporaine
Nice, September 24th-25th 2020
Argument
The Mediterranean has always been at the heart of Venice’s interests during the Early Modern Period. A main source of its prosperity, the Inner Sea maintained its vital role even after the “northern invasions”, the battle of Lepanto and the “downturn” of the 17th century.
This seminar aims to explore the relationship between Venice and the Mediterranean between the loss of Crete, the last major dominion of Venetian maritime empire in 1669, and the end of the Republic in 1797. Through the analysis of economic and commercial exchanges, naval activities and diplomatic/military relations of the Serenissima in the Mediterranean, we aim to discuss the dynamics of transformation and adjustment of the Republic’s new status as a regional power faced with the challenges of an Inner Sea crossed and populated by more powerful and richer competitors.
Recent historiography debated the role of “smaller states” in the Early Modern Period and their ability to take advantage of interstices left open by great powers or empires. This perspective of analysis seems perfectly suited for Venice during its last century of independence. In this regard, the loss of Crete after four centuries of domination involved a crucial downsizing in the Eastern Mediterranean and a further retreat from the Levant, the ancient core of Venetian economic and commercial interests.
Confined in a regional context stretching from Northern Italy to the Ionian islands, though, the Venetian Republic did not renounce to play an active role in the Mediterranean. This effort took the form of interlaced actions and measures within the economic-commercial field, in naval matters and in the military and diplomatic sphere.
We intend to adopt Economic-commercial, naval and maritime, and Political, diplomatic and military perspectives:
More specifically, we welcome papers on
- the role of the Venetian port and industrial system in the Mediterranean during this period;
- the transformation of Venetian trade networks after the loss of Crete and, more broadly, the peculiarities of Venetian maritime exchanges;
- the role of the Levant in the Venetian economy after 1669;
- growth opportunities for the Venetian trade and shipping during international wars;
- the economic relationship between Venice and western Mediterranean;
- market penetration opportunities in the West for Venetian products;
- the role of Stato da Mar and maritime communities within the Venetian State;
- the existence/ non-existence of a Venetian Mediterranean strategy from the XVII to the XVIII century.
Submission guidelines
Please mail your proposal in English, French or Italian by April 15th 2020
to : Pierre-Niccolo.SOFIA@univ-cotedazur.fr
Proposals shall include an abstract (150 words), specifying the sources used for the study, and a short bio (10 lines max) of the author.
The Scientific Committee will provide an answer by the end of April 2020.
A selection of the papers will be published.
Subsistence costs (one night hotel, a lunch and a dinner) shall be covered by the organizers.
Transport cost shall be borne by participants.
Organizer and Scientific Director
Pierre Niccolò Sofia (Centre de la Méditerranée Moderne et Contemporaine, Université Côte d’Azur)
Scientific Committee
- Pierre Niccolò Sofia (Centre de la Méditerranée Moderne et Contemporaine, Université Côte d’Azur)
- Maria Fusaro (University of Exeter)
- Walter Panciera (Università degli Studi di Padova)
Journée d’études organisée par le Centre de la Méditerranée Moderne et Contemporaine
Nice, 16-17 septembre 2020
Argumentaire
Pendant toute l’époque moderne, la Méditerranée demeure au cœur de la vie et des intérêts de Venise. Première source de sa prospérité, pour la ville de Saint Marc la mer Intérieure préserve son rôle crucial aussi après les « invasions nordiques », la bataille de Lépante, et la « crise » du XVIIe siècle.
Cette journée d’études vise à explorer le rapport entre Venise et la Méditerranée entre 1669, date qui consacre la perte de l’île de Crète, dernière grande possession maritime vénitienne, et 1797, qui marque la fin de la République. Après la guerre de Candie, Venise se trouve définitivement reléguée au rôle de puissance régionale. À travers l’analyse des échanges économiquescommerciaux, de sa présence et de son action navale et maritime et des rapports diplomaticomilitaires que la Sérénissime a entretenus en Méditerranée, nous nous proposons de réfléchir aux dynamiques de transformation et d’adaptation d’une puissance moyenne comme la République de Venise face au défi d’une mer Intérieure sur laquelle s’activent désormais une série de concurrents avec des moyens économiques et militaires nettement supérieurs.
Depuis quelques années la réflexion historiographique a porté sur le rôle des « petits pays » à l’époque moderne et sur leur capacité de profiter des interstices de nature diverse laissés ouverts par les grandes puissances ou les empires. On s’est ainsi intéressés, entre autres, aux liens commerciaux entre deux « petites puissances » comme le Portugal et la Suède, ou encore à la navigation des flottes marchandes scandinaves en Méditerranée. Venise aussi peut être étudiée selon cette perspective, en particulier au cours de son dernier siècle d’existence en tant que République indépendante. Bien évidemment, Venise avait cessé depuis longtemps d’être l’un des protagonistes majeurs de la vie politique européenne, mais la perte de Crète, qu’elle avait dominé depuis quatre siècles, implique un redimensionnement crucial dans la Méditerranée orientale et un éloignement ultérieur du Levant, ancien cœur des intérêts commerciaux de Venise et point de référence incontournable dans la mentalité des autorités vénitiennes. Après la guerre de Candia, les îles ioniennes et, pour quelques temps, le Péloponnèse représentent les limites sud-orientales de la zone d’intérêt et de contrôle direct de la République, sur une région qui s’étend de la plaine du Po aux côtes de la Dalmatie et de l’Albanie, avec au centre la mer Adriatique.
Bien que cantonnée dans ce cadre régional pendant son dernier siècle d’existence, Venise ne renonce pas pour autant à jouer un rôle actif en Méditerranée. Son effort se concrétise par des actions souvent entrelacées qui touchent le champ économique-commercial, celui naval-maritime et celui militaire-diplomatique. C’est ainsi le cas des réformes douanières pour revitaliser le rôle commercial du port lagunaire dans le cadre méditerranéen : celle du 1736 se conjugue avec le soutien à l’industrie navale pour favoriser la reprise de la navigation vénitienne dans la mer Intérieure. Du point de vue naval, la création et le maintien d’une flotte de vaisseaux de guerre à partir du XVIIe siècle et le rôle actif de la marine (guerre, patrouille, escorte, démonstration de force) confirment l’engagement maritime de la République vénitienne jusqu’à la fin du XVIIIe siècle. La persistance d’un dense réseau consulaire et la réactivation des consuls au Levant pendant les années 1740 ; l’intérêt pour la nouvelle présence russe dans la Méditerranée et les projets de traités de commerce ; les deux guerres de Morée et la réponse diplomatique-militaire aux menaces des régences barbaresques dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle sont autant d’exemples qui montrent que Venise n’est pas un acteur passif dans la Méditerranée entre 1669 et 1797. Les actions vénitiennes sont toutefois limitées par de lourdes contraintes politiques, militaires et financiers. Cette journée d’études se propose ainsi de réfléchir aux opportunités et aux contraintes qu’une puissance régionale comme Venise rencontre dans l’espace méditerranéen entre la fin de la guerre de Candie et la disparition de la République. En particulier, l’appel s’adresse tout particulièrement aux interventions qui prendront en compte les perspectives interdépendantes suivantes :
- Economique-commerciale
- Navale et maritime
- Politique, diplomatique et militaire
Quel est le rôle du port de Venise et de son système industriel dans la Méditerranée pendant cette phase ? Comment se transforme le réseau commercial de la ville après la perte de Crète, et plus généralement, quelles sont les caractéristiques des échanges maritimes et terrestres de Venise à cette époque ? Quelle est la place du Levant dans l’économie vénitienne après 1669 ? Dans quelle mesure le trafic vénitien et le pavillon de Saint Marc profitent-ils des possibilités de croissance pendant les guerres internationales ? Quel est le rapport économique et commercial entre Venise et la Méditerranée occidentale ? Y a-t-il des perspectives de pénétration commerciale en Occident ? Quel est le rôle du Stato da Mar et des communautés maritimes dans le cadre de l’Etat vénitien pendant cette phase ? Peut-on parler d’une politique méditerranéenne vénitienne entre la fin du XVIIe et la fin du XVIIIe siècle ? Ce sont quelques-unes des interrogations que cette journée d’études se propose d’approfondir.
Modalités de contribution
Les communications pourront être présentées en anglais, français ou italien.
Les propositions de communication devront comporter un résumé de l’intervention (1500 caractères), précisant les sources utilisées, et une dizaine de lignes de présentation de l’auteur.
Elles devront être adressées avant les 15 avril 2020
à l’adresse suivante : Pierre-Niccolo.SOFIA@univcotedazur.fr
Elles seront étudiées par le comité scientifique qui donnera son avis avant fin avril 2020.
Une sélection des actes donnera lieu à une publication.
Les frais de séjour (une nuitée, un déjeuner et un dîner) seront pris en charge par le CMMC. Les frais de transport restent à la charge des participants.
Responsable et organisateur scientifique
- Pierre Niccolò Sofia (Centre de la Méditerranée Moderne et Contemporaine, Université Côte d’Azur)
Comité scientifique
- Pierre Niccolò Sofia (Centre de la Méditerranée Moderne et Contemporaine, Université Côte d’Azur)
- Maria Fusaro (University of Exeter)
- Walter Panciera (Università degli Studi di Padova)
Giornata di studi organizzata dal Centre de la Méditerranée Moderne et Contemporaine
Nizza, 24-25 settembre 2020
Presentazione
Durante tutta l’età moderna, il Mediterraneo rimane al centro della vita e degli interessi di Venezia. Fonte primaria della sua prosperità, per la città di San Marco il mare Interno mantiene il proprio ruolo cruciale anche dopo le “invasioni nordiche”, la battaglia di Lepanto e la “crisi” del Seicento.
La giornata di studi mira ad esplorare il rapporto tra Venezia e il Mediterraneo tra il 1669, data che sancisce la perdita dell’isola di Creta, ultimo grande possesso marittimo veneziano, e il 1797, che segna la fine della Repubblica. Dopo la guerra di Candia, Venezia si trova definitivamente relegata nel ruolo di potenza regionale. Attraverso l’analisi degli scambi economico-commerciali, della presenza e dell’azione navale e marittima, e dei rapporti diplomatico-militari che la Serenissima ha intrattenuto nel Mediterraneo, ci proponiamo una riflessione sulle dinamiche di trasformazione e di adattamento di una potenza media come la Repubblica di Venezia di fronte alla sfida di un mare Interno sul quale ormai si dispiegano una serie di concorrenti con mezzi economici e militari nettamente superiori.
Da qualche anno la storiografia si interroga sul ruolo dei “paesi piccoli” durante l’età moderna e sulla loro capacità di approfittare degli interstizi di diversa natura lasciati aperti dalle grandi potenze o dagli imperi. Ci si è interessati, tra l’altro, ai legami economici tra due “potenze minori” come il Portogallo e la Svezia, o ancora alla navigazione delle flotte mercantili scandinave in Mediterraneo. Anche Venezia può essere studiata secondo questa prospettiva, soprattutto nel corso del suo ultimo secolo di esistenza come Repubblica indipendente. Evidentemente, Venezia aveva cessato da molto tempo di essere una delle maggiori protagoniste della vita politica europea, ma la perdita di Creta, dopo un dominio durato quattro secoli, implica un ridimensionamento cruciale nel Mediterraneo orientale e un allontanamento ulteriore dal Levante, antico cuore degli interessi commerciali marciani e punto di riferimento imprescindibile per la mentalità delle autorità veneziane. Dopo la guerra di Candia, le isole ionie e, per qualche anno, il Peloponneso rappresentano i limiti sudorientali della zona d’interesse e di controllo diretto della Repubblica. Una regione che si estende dalla Pianura Padana alle coste dalmate et albanesi, con al centro il mare Adriatico.
Benché relegata in questo quadro regionale durante il suo ultimo secolo di esistenza, Venezia non rinuncia a svolgere un ruolo attivo nel Mediterraneo. Il suo sforzo si concretizza attraverso una serie di azioni, spesso interconnesse, che toccano il campo economico economico-commerciale, quello navale-marittimo e quello militare-diplomatico. È il caso, ad esempio, delle riforme doganali per revitalizzare il ruolo commerciale del porto lagunare nel contesto mediterraneo: quella del 1736 si intreccia con il sostegno alla cantieristica per favorire la ripresa della navigazione veneziana nel mar Mediterraneo. Dal punto di vista navale, la creazione e il mantenimento di una flotta di vascelli da guerra a partire dal Seicento e il ruolo attivo della marina (azioni di guerra, pattugliamento, scorta e dimostrazioni di forza) confermano l’impegno marittimo della Repubblica veneziana fino alla fine del Settecento. La persistenza di una densa rete consolare e la riattivazione dei consoli in Levante nel corso degli anni 1740; l’interesse per la nuova presenza russa nel Mediterraneo e i progetti di trattati di commercio; le due guerre di Morea e la risposta diplomatica e militare alle minacce delle reggenze barbaresche nella seconda metà del XVIII secolo sono altrettanti esempi del fatto che Venezia non sia un attore passivo nel Mediterraneo tra 1669 e 1797. Le azioni veneziane sono tuttavia limitate da forti vincoli politici, militari e finanziari.
La giornata di studi si propone quindi di riflettere sulle opportunità e sui vincoli che una potenza regionale come Venezia incontra nello spazio mediterraneo tra la fine della guerra di Candia e la scomparsa della Repubblica. In particolare, la call si indirizza alle comunicazioni che prenderanno in considerazione le seguenti prospettive interdipendenti:
- Economica-commerciale
- Navale e marittima
- Politica, diplomatica e militare
Qual è il ruolo del porto di Venezia e del suo sistema industriale nel Mediterraneo durante questa fase? Come si trasforma la rete commerciale della città dopo la perdita di Creta e, più in generale, quali sono le caratteristiche degli scambi marittimi e terrestri di Venezia a quest’epoca? Qual è il posto del Levante nell’economia veneziana dopo il 1669? In quale misura il traffico veneziano e la bandiera di San Marco approfittano delle possibilità di crescita durante le guerre internazionali? Qual è il rapporto economico e commerciale tra Venezia e il Mediterraneo occidentale? Esistono spazi di penetrazione commerciale in Occidente? Qual è il ruolo dello Stato da Mar e delle comunità marittime nel quadro dello Stato veneziano durante questa fase? È possibile parlare di una politica mediterranea veneziana tra la fine del XVII e la fine del XVIII secolo? Queste sono alcune delle riflessioni che la giornata di studi si propone di approfondire.
Modalità di partecipazione
Le comunicazioni potranno essere presentate in francese, inglese o italiano.
Le proposte di comunicazione dovranno comprendere un riassunto dell’intervento (1500 caratteri), precisando le fonti utilizzate e una decina di linee di presentazione dell’autore.
Esse dovranno essere inviate entro il 15 aprile 2020
all’indirizzo seguente: Pierre-Niccolo.SOFIA@univ-cotedazur.fr
Le proposte saranno studiate dal comitato scientifico che comunicherà la propria decisione entro la fine di aprile 2020.
Una selezione degli atti darà luogo ad una pubblicazione.
Le spese del soggiorno (una notte, un pranzo e una cena) saranno prese in carico dal CMMC. Le spese di trasporto restano a carico dei partecipanti.
Responsabile e organizzatore scientifico
- Pierre Niccolò Sofia (Centre de la Méditerranée Moderne et Contemporaine, Université Côte d’Azur)
Comitato scientifico
- Pierre Niccolò Sofia (Centre de la Méditerranée Moderne et Contemporaine, Université Côte d’Azur)
- Maria Fusaro (University of Exeter)
- Walter Panciera (Università degli Studi di Padova)