Cet ouvrage collectif entend réunir les travaux des chercheurs qui s’intéressent aux interactions ayant cours sur les réseaux sociaux. Les axes non exhaustifs suivants pourront être abordés : discours, langues et réseaux sociaux ; politiques de gestion des réseaux sociaux ; culture/socioculture et réseaux sociaux ; réseaux sociaux et développement ; religion et réseaux sociaux ; éducation, formation et réseaux sociaux ; réseaux sociaux et addiction.

Argumentaire

La sociosphère est un monde virtuel où les faits de la vie quotidienne transposés obéissent à une logique dont les contours sont régulièrement questionnés, mais encore insaisissables.

Depuis une dizaine d’années maintenant, les réseaux sociaux ont considérablement redéfini le quotidien des habitants de la planète. D’une part, ils sont des espaces relationnels où se font les partages d’expérience, de bouts de vie et, de plus, se construisent les identités nouvelles et plurielles basées sur de nouveaux codes scripturaux, visuels et sonores. Est créée, de fait, une proximité virtuelle et relative, participant malheureusement à la confusion des notions de concret et d’abstrait, de temps et d’espace ; mais c’est pourtant dans cela, même en partie, que le terme « village planétaire » peut revêtir tout son sens. D’autre part, ils ont modifié le relais des informations jadis dévolu aux médias classiques avec comme conséquence directe le non-traitement, pas forcément professionnel, dans la diffusion des informations.

Mais du moment qu’il n’existe plus une nette délimitation entre réalité et virtualité, tous ces changements paradigmatiques ne se sont pas faits sans conséquences climatériques. Ainsi, les médias sociaux se font de plus en plus l’écho des dérives de toutes sortes sur tous les continents. Ce mode d’escapade virtuelle qui surfe sur les vagues de liberté d’expression a donc donné lieu à des dérives aussi grandissantes que préoccupantes. Ils sont par conséquent un espace en constante mutation à cause de leur géographie qui reste encore difficilement cernable. Et si on en juge par la tonalité cinglante de l’opinion publique et des discours gouvernementaux, les réseaux sociaux sont à craindre. Mais c’est sans doute oublier que les fantasmes, même les plus inavouables, qui ont lieu dans cet univers ne sont que très souvent le reflet de ce qui a cours dans la société actuelle donc réelle.

Alors, s’il y a du bon et du mauvais dans les réseaux sociaux, quand est-ce que les résauteurs sont-ils en phase avec les lois, l’éducation et l’éthique de leurs pays ? Et les réseaux sociaux sont-ils un topique entièrement à part ?

Cet ouvrage collectif entend réunir les travaux des chercheurs qui s’intéressent aux interactions ayant cours sur les réseaux sociaux : linguistes, juristes, sociopolitistes, sociologues, éducationnistes, informaticiens, journalistes, analystes, psychologues, ingénieurs, etc. Il s’agira globalement de questionner et d’analyser les pratiques discursives, comportementales, langagières, informationnelles et relationnelles dans le monde sociosphérique.

Les axes non exhaustifs suivants pourront être abordés :

• Axe 1. Discours, langues et réseaux sociaux
• Axe 2. Politiques de gestion des réseaux sociaux
• Axe 3. Culture/socioculture et réseaux sociaux
• Axe 4. Réseaux sociaux et développement
• Axe 5. Religion et réseaux sociaux
• Axe 6. Éducation, formation et réseaux sociaux
• Axe 7. Réseaux sociaux et addiction

Modalités de proposition

Les propositions d’article qui suivront la norme APA seront précédées d’un résumé (en anglais et en français) qui comprendra une problématique claire, une méthodologie de collecte et de traitement des données précises, un cadre théorique, les résultats attendus et cinq (5) mots-clés. Les travaux feront l’objet d’une évaluation à l’aveugle. Seules les propositions scientifiques les plus pertinentes feront l’objet d’une publication.

Les propositions d’article sont attendues aux adresses suivantes :

labolingue.cne@gmail.com

Les propositions d'articles peuvent être en français ou en anglais.

Calendrier

• Appel à contributions : février 2020.

• Date limite de recevabilité des propositions : 26 juin 2020.

• Retour des évaluations : août 2020.
• Réception des textes corrigés : 30 septembre 2020.
• Publication de l’ouvrage : décembre 2020.

Comité scientifique

1. Stephen MFORTEH, Professeur (Centre National d’Éducation/MINRESI)
2. Edmond BILOA, Professeur (Université de Yaoundé 1)
3. Henri YAMBENE, Maître de Recherche (Centre National d’Éducation/MINRESI)

Mme Carole NOUAZI, Maître de Recherche (Centre National d’Éducation/MINRESI)

1. Fabrice AKONO, Maître de Recherche (Centre National d’Éducation/MINRESI)
2. Serge MBOUMEGNE, Maître de Recherche (Centre National d’Éducation/MINRESI)
3. Emmanuel MAKASSO, Chargé de recherche (Centre National d’Éducation/MINRESI)
4. Yves ZOA ZOA, Chargé de recherche (Centre National d’Éducation/MINRESI)
5. Arrey NKONGHO, Chargé de recherche (Centre National d’Éducation/MINRESI)
6. José MANGA KALNIGA, Chargé de recherche (Centre National d’Éducation/MINRESI)
7. Raoul EHODE ELAH, Chargé de recherche (Centre National d’Éducation/MINRESI)
8. Gaston BESSALA, Chargé de recherche (Centre National d’Éducation/MINRESI)
9. Albert JIOTSA, Chargé de recherche (Centre National d’Éducation/MINRESI)
10. Protais NKENGUE, Chargé de recherche (Centre National d’Éducation/MINRESI)
11. Herman MINKONDA, Chargé de recherche (Centre National d’Éducation/MINRESI)
12. Timothée TOMO NDJOBO, Chargé de recherche (Centre National d’Éducation/MINRESI)
13. WEGA SIMEU, Chargé de Cours (Université de Bamenda)