AccueilLes politiques de piétonnisation et de développement des mobilités douces dans les Amériques : marketing territorial ou justice sociale ?
Les politiques de piétonnisation et de développement des mobilités douces dans les Amériques : marketing territorial ou justice sociale ?
Las políticas de peatonalización y desarrollo de movilidades no motorizadas en las Américas: ¿marketing territorial o justicia social?
Policies of pedestrianization and development of soft mobility in the Americas: territorial marketing or social justice?
Publié le lundi 28 septembre 2020
Résumé
Quel est l’état des connaissances sur l’insertion des problématiques de justice sociale et spatiale dans le paradigme de la ville durable dans les Amériques, du nord au sud ? Comment les politiques de mobilité douce articulent-elles ces différents objectifs ? Quels sont les cas où la marche et le vélo parviennent à être pris en compte pour améliorer l’autonomie et l’inclusion sociales ?
Annonce
Congrès de l’Institut des Amériques, Paris, 22-23-24 septembre 2021
Argumentaire
La mise en œuvre de politiques de mobilité douce met à l’épreuve le paradigme de la ville durable, élaboré dans les pays du Nord et notamment aux Etats-Unis et au Canada par des courants comme le New Urbanism, des urbanistes comme Speck et des ONG comme Project for Public Spaces.
Ce paradigme a commencé à être adopté au début du XXIème siècle dans les villes du Sud, en particulier dans les quartiers centraux des grandes villes latino-américaines. Mais il apparaît surtout comme un outil de marketing territorial au service de la compétition entre villes, avec des piétonnisations destinées attirer investisseurs, touristes et consommateurs solvables dans des zones choisies par les autorités. De leur côté, les opérateurs immobiliers créent des complexes d’usages multiples et d’accès restreint qui valorisent la marche mais dont les habitants et les usagers sont ultra-motorisés. C’est aussi dans des quartiers de classes moyennes et supérieures que sont implantés les services de vélo partagé qui nécessitent d’avoir une carte bancaire.
Inversement, de nombreuses populations n’ont pas d’autres moyens pour se déplacer que la marche et la bicyclette, pour des raisons économiques ou à cause de l’absence d’infrastructures de transport public. C’est généralement le cas dans les périphéries urbaines, oubliées des politiques et non intégrées dans les objectifs de la ville durable.
Quel est l’état des connaissances sur l’insertion des problématiques de justice sociale et spatiale dans le paradigme de la ville durable dans les Amériques, du nord au sud ? Comment les politiques de mobilité douce articulent-elles ces différents objectifs ? Quels sont les cas où la marche et le vélo parviennent à être pris en compte pour améliorer l’autonomie et l’inclusion sociales ?
Organisateurs
- Guénola Capron, Universidad Autónoma Metropolitana Azcapotzalco, Ciudad de México
- Jérôme Monnet, Université Gustave Eiffel, Paris
Modalités de contribution
Date-limite d’envoi des résumés en français, espagnol ou anglais (maxi 300 mots) :
15 octobre 2020
Propositions à envoyer sur le site de l’IdA.
Catégories
- Études urbaines (Catégorie principale)
Lieux
- campus Condorcet, Aubervilliers
Paris, France (75)
Dates
- jeudi 15 octobre 2020
Fichiers attachés
Mots-clés
- movilidad sustentable, espacio público, políticas urbanas, Américas
Contacts
- Guénola Capron Guénola Capron
courriel : guenola [dot] capron [at] gmail [dot] com
Source de l'information
- Guénola Capron
courriel : guenola [dot] capron [at] gmail [dot] com
Licence
Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la CC0 1.0 Universel.
Pour citer cette annonce
« Les politiques de piétonnisation et de développement des mobilités douces dans les Amériques : marketing territorial ou justice sociale ? », Appel à contribution, Calenda, Publié le lundi 28 septembre 2020, https://calenda-formation.labocleo.org/804078