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Covid-19, migrations et parcours
Covid-19, Migration and Migratory Parkours
Des mobilités aux prismes de l’immobilité : paradoxes et réalités
From Mobility to the Prisms of Immobility: Paradoxes and Realities
Veröffentlicht am jeudi, 04. février 2021
Zusammenfassung
La notion de parcours migratoire propose d’appréhender la migration comme un processus se construisant au gré des espaces traversés, des ressources mobilisées et des choix personnels, impliquant une volonté et une intention particulières, selon les opportunités, les contraintes et les risques rencontrés. Elle considère également les interactions entre les multiples acteurs (migrant·e·s, États, groupes criminels, collectifs de solidarité). Au-delà de ces vécus liés à la « route », le parcours migratoire considère aussi le temps de l’intégration/inclusion dans la société d’accueil et celui du retour. L’objectif général de cet appel de la Revue Européenne des Migrations Internationales vise alors à interroger la valeur heuristique de la notion de parcours migratoire, afin d’observer les dynamiques des migrations dans le contexte de la Covid-19.
Inserat
Revue Européenne des Migrations Internationales
Argumentaire
À rebours d’une vision uniforme la notion de parcours migratoire propose, dans la perspective qui est la nôtre, de prendre en considération la diversité des évènements, économiques, politiques, sociaux et juridiques intervenant dans l’expérience de la migration. Le parcours migratoire appréhende la migration comme un processus se construisant au gré des espaces traversés, des moyens utilisés et des choix personnels, impliquant une volonté et une intention particulières, selon les opportunités, les contraintes et les risques rencontrés. Elle considère également les interactions entre les multiples acteurs (migrant·e·s, États, ONG, communautés d’accueil, groupes criminels) et les modalités parfois contradictoires avec lesquelles les migrant·e·s entrent en relation avec des communautés d’assistance mutuelle (famille et compatriotes) et des collectifs ad hoc (réseaux de traite ou de trafic). Au-delà des vécus liés à la « route », le parcours migratoire considère aussi le temps de l’intégration/inclusion et celui du retour.
Cette adaptabilité et cette réversibilité des parcours migratoires semblent essentielles à interroger et à documenter à travers des situations et des contextes précis. En effet, elles s’opèrent à différentes échelles : populations urbaines en partie issues de l’exode rural dans les sociétés du Sud fuyant le confinement des grands centres urbains (New Delhi) et tentant de rejoindre le monde rural ; migrant·e·s engagé·e·s dans un parcours migratoire vers le Nord, interrompu, et recherchant à regagner leur pays d’origine ; migrant·e·s installé·e·s régulièrement ou non mais qui, face à une dégradation de leur situation économique et sociale (États-Unis, Europe du Sud), d’un accès difficile aux soins, choisissent d’effectuer un retour. La fermeture rapide des frontières a provoqué également des situations d’attente, retardant les retours à travers des procédures de rapatriement décidées par les États selon diverses modalités et temporalités mettant en exergue certaines catégories (étrangers, ressortissants, résidents permanents, etc.). La question des rapatriements concerne tant les vivants que les personnes décédées durant la pandémie de la Covid-19. La mobilisation des associations de migrant·e·s tant des pays de départ que de destination et l’émotion soulevée a montré dans certains contextes (Sénégal, par exemple) la dimension sensible du retour au pays pour y être inhumé.
L’objectif général de cet appel vise alors à interroger la valeur heuristique de la notion de parcours migratoire, afin d’observer les dynamiques des migrations dans le contexte de la Covid-19 à travers un double prisme : quelles sont les incidences de la crise sanitaire et de sa gestion politique sur les parcours migratoires ? Que révèle la Covid-19 sur ces parcours, dans un contexte paradoxal d’immobilité contrainte ?
La crise sanitaire provoquée par la Covid-19 interroge directement les représentations et les paradigmes développés dans le champ des études migratoires ces dernières décennies (De Haas, 2011 ; Faist, 2013 ; Glick Schiller, 2013 ; Stark et Bloom, 2014).
Liberté de circulation et frontières sanitaires
Brutalement, la succession et la diffusion des mesures sanitaires prises à travers le monde (fermeture des frontières, mesures de confinement, mises en quarantaine, etc.) ont profondément contraint les circulations individuelles. L’érection sur l’ensemble des territoires de frontières (provisoires), tant entre les États qu’en leur sein, invite à interroger la dichotomie interne/externe, national/international structurant l’organisation politique mondiale et la réglementation des mobilités. Dans de nombreux pays, le droit pour tout ressortissant d’un État de circuler librement dans l’ensemble du territoire national s’est trouvé profondément entravé, ou s’est réduit au territoire resserré d’une région, d’une province voire d’une ville. Les migrations internes ont été contraintes selon des modalités pouvant évoquer celles pesant habituellement sur les migrations internationales.
Ce rapprochement n’évacue pas toute distinction, le maintien de spécificités. L’objectif de préserver la santé publique a pareillement été mobilisé afin de fonder les dérogations au droit universel de circuler librement au sein de « son pays » et les restrictions à celui, reconnu dans certains contextes (espaces régionaux de liberté de circulation) et en faveur de certaines catégories de populations, de circuler entre États : comment apprécier la conformité de ces justifications par rapport aux différents instruments juridiques (nationaux, régionaux et internationaux) proclamant la liberté de circulation (Jouzier, 2020) ? Par-delà la diversité des situations juridiques, c’est la diversité des expériences individuelles qui doit être saisie : les moteurs des déplacements internes et internationaux dans le contexte de la crise de la Covid-19 ont-ils été les mêmes pour les migrants internes et pour les migrants internationaux ?
Immobilités en mobilités
Les mesures sanitaires ont fait basculer « the worlds of motion » (Massey, 1998), la « planète migratoire » (Simon, 2008), « The Age of migration » (Castles et Miller, 2003) et les « mondes de la mobilité » (Dureau et Hily, 2009) vers un monde qui a soudain semblé figé et à l’arrêt. Cette « immobilité » contrainte généralisée a eu pour effet de révéler à quel point les mobilités et les migrations sont consubstantielles du fonctionnement économique, politique et social de nos sociétés, que ce soit dans les pays de départ, de transit ou de destination (PNUD, 2020).
Néanmoins, il convient d’interroger cette notion « d’immobilité » (Carling, 2002 ; Jónsson, 2011 ; Schewel, 2019). Bien des exemples ont montré qu’elle était sans doute liée à un regard ethnocentré, qu’elle renvoyait à l’expérience douloureuse de catégories de populations habituées jusque-là à circuler sans entraves économiques ni juridiques, disposant de passeports les autorisant à se rendre dans un grand nombre de destinations sans s’inquiéter de l’obtention de visas, ou circulant librement dans des espaces transnationaux du fait de leur nationalité ou de leur statut de résident.
Certains parmi ces derniers n’ont d’ailleurs pas figé leur parcours migratoire pendant la crise de la Covid-19. Dans les franges, une certaine mobilité a perduré (Bernier, 2020). En contrepoint de l’assignation à résidence imposée à une large partie de la population mondiale, des migrant·e·s, habituellement contraint·e·s et soumis·e·s aux durcissements des politiques migratoires, ont su mobiliser les expériences acquises au fil de leur parcours migratoire et les savoirs de leur communauté, afin d’adapter leur choix sur les routes de la migration. Certain·e·s ont préféré engager des processus de retour vers leur pays d’origine, refusant d’être bloqué·e·s dans des zones frontalières et en partance vers des pays qui entraient dans une période de récession économique. La crise de la Covid-19 illustre l’incidence des événements sur les processus migratoires. Elle montre en retour l’intérêt de l’approche par la notion de parcours migratoire.
L’apparente immobilité ne doit pas occulter non plus les circulations/migrations actives ou autorisées (migrations transfrontalières, travailleurs saisonniers). Elles mettent ainsi en lumière le rôle de la demande de main-d’œuvre (migration comme variable d’ajustement ?) et des enjeux économiques dans la régulation des flux. Quelles catégories sont concernées par ces mobilités maintenues dans l’immobilité (travailleurs saisonniers, personnel de santé, migrants internes, etc.) ? Dans quelles conditions ces mobilités sont-elles décidées, maintenues et comment sont-elles vécues par les différents acteurs impliqués ?
Invisibilité, visibilité et inégalités
La crise de la Covid-19 constitue aussi une opportunité pour certain·e·s migrant·e·s du fait de leurs compétences et des politiques décidées par les États où ils résident. Afin d’assurer la sécurité sanitaire de la population certains gouvernements (Portugal, Italie, Espagne) ont choisi de régulariser de manière temporaire des migrant·e·s en situation irrégulière. En favorisant leur accès aux soins, cette biopolitique cherche à assurer ainsi une protection plus efficace (assurer une immunité collective, éviter les clusters, garantir les capacités de la main-d’œuvre) à l’ensemble de la population du territoire (Foucault, 2009). D’autres États ont choisi d’accéder aux demandes d’asile (Canada) de réfugiés reconnus comme significativement engagés dans la lutte contre la pandémie (personnel médical). Certains réfugiés syriens ont, comme en Allemagne et au Royaume-Uni, témoigné de leur engagement en termes de reconnaissance, se mettant au service de leur « nouvelle patrie », contribuant ainsi à la construction du récit national. Cette reconnaissance sociale et politique concerne non seulement les demandeurs d’asile, mais aussi les réfugié·e·s, les migrant·e·s ainsi que les personnes issues de l’immigration.
Au-delà des parcours individuels, c’est un ensemble de communautés, de minorités qui se retrouvent ainsi visibilisées, appréciées dans leur contribution à l’édifice social alors que celui-ci apparaît fragilisé voire dans une situation de crise quasi existentielle (« en lutte », « dans la riposte » ou « en guerre »). La crise de la Covid-19 éclaire également de manière crue, à travers la surmortalité liée à la Covid-19 de ces minorités, la spécificité de leur parcours d’intégration, interrogeant par là-même leurs situations dans l’ensemble national et dans les configurations diasporiques, les discriminations et l’accès à la santé (Maldonado, 2020). Elle met plus fondamentalement à nu les limites de politiques qui, établies sur une logique uniformisante (intégration), échouent à intégrer la diversité des situations (inclusion). De grandes enquêtes épidémiologiques avec des méthodologies spécifiques (en France, l’enquête Epidémiologie et conditions de vie EpiCov avec un panel représentatif de la population a été réuni, dont les travailleurs de première ligne qui ont été lourdement atteints par le virus, l’enquête Sapris-Sero inclut des participants habituels de cinq grandes études de santé publique ; au Royaume-Uni l’enquête du Public Health England sur les BAME Black, Asian and Minority Ethnic) permettent de mieux connaître les inégalités face au virus en articulant les enjeux sociaux et épidémiologiques (PHE, 2020). Elles rejoignent et confortent les résultats d’études qualitatives effectuées sur le terrain (Carillon et al., 2020).
Retour/rapatriement, famille et santé mentale
Alors que la question de la santé mentale est un enjeu de santé publique qui souffre en temps ordinaire d’un déficit de reconnaissance institutionnelle et d’un manque de mobilisation financière, la crise sanitaire a placé sur le devant de la scène cette problématique en raison des conséquences psychiques liées à la situation de confinement plus ou moins strict (stress, anxiété, dépression, angoisse) qui a concerné une large part de la population globale (par exemple, enquête EPIDEMIC de l’INSERM sur les conséquences psychologiques du confinement, enquête CoviPrev à intervalle régulier sur le suivi du moral des Français, l’enquête OMS Évaluation de l’impact de la COVID-19 sur les réfugiés et les migrants) ou des populations plus spécifiques (adolescents et jeunes adultes, professionnels de la santé par exemple, réfugiés) (Brooks, 2020 ; Pollock, 2020). Les migrant·e·s, les réfugié·e·s, les demandeur·euse·s d’asile, du fait des conditions du confinement, de leurs conditions de vie, de logement et de transport (banlieues éloignées des lieux d’activités professionnelles, camps, dortoirs, centres de rétention, foyers de travailleurs, squat, etc.), de leurs activités professionnelles « en première ligne » ont été particulièrement exposé·e·s au risque de contamination (Rees, 2020). Néanmoins des enquêtes montrent que cette « surexposition » des immigrés au virus doit être nuancée.
Nombre de psychiatres (Marie Rose Moro, Serge Hefez), psychologues (Marie-Caroline Saglio-Yatzimirsky), psychanalystes (Cynthia Fleury), décrivent les effets psychiques et sociaux de la pandémie qu’ils définissent comme un traumatisme, remettant en cause le quotidien et l’avenir de chacun, voire réactivant un traumatisme passé dans le cas des réfugié·e·s[1]. Tous s’inquiètent d’une « troisième vague psychiatrique », tant la Covid-19 interroge la tolérance de chacun à l’incertitude et au risque (éléments d’une bonne santé mentale) et redessine les imaginaires confrontés à une nouvelle réalité de la mort. Le rapatriement des corps, des rituels entourant la mort et les inhumations ont constitué des sujets sensibles et symboliques des relations entre les migrant·e·s, les diasporas, et les États d’origine témoignant de l’importance des funérailles au pays. Loin de s’opposer comme deux pôles antinomiques la vie et la mort s’interpénètrent comme le démontrent l’importance des rituels enchâssés dans la religion et leur adaptation — y compris virtuelle — aux restrictions sanitaires. Dans les pays d’arrivée comme en France, le manque de places dans les carrés musulmans des cimetières, a révélé les inégalités jusque dans le deuil. La mort dans le contexte de la Covid-19 réactualise ce prisme classique par lequel interroger la condition du migrant·e·s et de l’étranger·ère (Lestage, 2012 ; Kobelinsky, 2016).
Dans les contextes de retour et de rapatriement, mais aussi d’émigration, les migrant·e·s ont été désigné·e·s voire stigmatisé·e·s comme vecteurs de transmission du coronavirus. Pourtant les organisations et institutions internationales (OMS, OIM, UNHCR, OIT par exemple) ont toutes souligné la nécessité d’inclure les migrant·e·s dans les « réponses » à la Covid-19 pour une meilleure efficacité et de veiller à leurs droits et à leur protection, notamment en matière d’accès aux soins et de couverture maladie universelle (HCDH, 2020). La santé des migrant·e·s est apparue dès lors comme une des composantes essentielles de la santé nationale et de la global health, tandis que la Covid-19 révélait combien les inégalités systémiques affectaient la santé de certaines catégories (migrant·e·s, populations issues de l’immigration) (Kluge et al., 2020).
La baisse significative des transferts a engendré également un stress et une vulnérabilité accrue des familles dans les pays d’origine, qui comme les migrant·e·s, observaient parfois une réduction brutale de leurs ressources. À l’incertitude économique, au stress lié à la stigmatisation d’appartenir à une famille de migrant·e·s, se superposaient des questionnements quant au devenir et à la santé du·de la migrant·e (accès à la santé, traitement des dossiers administratifs), en particulier lorsque celui-ci ou celle-ci réside dans un pays particulièrement touché par l’épidémie. La Covid-19 constitue, dans un contexte émotionnel exacerbé, une opportunité permettant de réinterroger les liens entre les migrant·e·s et leur famille, mais aussi avec le pays d’origine celui-ci pouvant apparaître comme un contexte sanitaire et social plus sûr que le pays d’émigration. Les différences de profils épidémiques entre les pays et les régions du monde — notamment la place de l’Afrique dans la pandémie — invitent aussi à considérer la question du point de vue du Global South.
Calendrier
- Lancement de l’appel : 20 janvier 2021
-
Envoi des propositions résumées (réponse dans les semaines qui suivent) : 28 février 2021
- Envoi des articles pour évaluation : 01 mai 2021
- Sélection des articles et retour aux auteurs : 15 juin 2021
- Envoi des articles dans leur version finale : 01 novembre 2021
- Parution du dossier : mars 2022
Modalités de soumission
Les propositions d’articles peuvent être rédigées en français ou en anglais et devront comprendre l’affiliation de l’auteur·e, une proposition de titre et un résumé de 1 000 caractères (espaces compris). Elles peuvent émaner de différentes disciplines des sciences sociales, et sont à envoyer à florian.aumond@univ-poitiers.fr, veronique.petit@ceped.org et nelly.robin@ird.fr
avant le 28 février 2021.
Les textes acceptés peuvent être publiés en français, anglais ou espagnol.
Pour plus de détails (normes, nombre de caractères, présentation, etc.) : https://journals.openedition.org/remi/5848
Comité de sélection/coordinateur·rice·s du dossier
- Florian Aumond (Juriste, Maître de conférence à l’Université de Poitiers)
- Véronique Petit (Démographe, Professeure, CEPED, Université de Paris/IRD)
- Nelly Robin (Géographe, Directrice de recherche, CEPED, Université de Paris/IRD)
Dates
La date finale de réception des propositions résumées est le 28/02/2021.
Contacts
remi@univ-poitiers.fr
Références bibliographiques
Bernier Xavier (Dir.) (2020) Mobilités et marginalités, Rennes, Presses Universitaires de Rennes.
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Carillon Séverine, Gosselin Anne, Coulibaly Karna, Ridde Valéry and Desgrées du Loû Annabel (2020) Immigrants facing Covid-19 containment in France: an ordinary hardship of disaffiliation, Journal of Migration and Health, [online]. URL: https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2666623520300325
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Note
[1] « Pour les exilés, le confinement peut réveiller des images traumatiques », [en ligne] consulté le 27/04/2020. URL : https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/04/27/pour-les-exiles-le-confinement-peut-reveiller-des-images-traumatiques_6037902_3224.html#xtor=AL-32280270
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Daten
- dimanche, 28. février 2021
Schlüsselwörter
- parcours, Covid-19, immobilité, mobilité, retour, inégalité, droit, santé mentale
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Zitierhinweise
« Covid-19, migrations et parcours », Beitragsaufruf, Calenda, Veröffentlicht am jeudi, 04. février 2021, https://calenda-formation.labocleo.org/838235