Université de Genève Des "Lettres sur les Anglais" (1725) de Béat de Muralt aux "Considérations sur Genève dans ses rapports avec l'Angleterre" (1814) de Sismondi, l'Angleterre et sa "double liberté civile et religieuse" ont souvent servi de ré

Université de Genève



Des "Lettres sur les Anglais" (1725) de Béat de Muralt aux "Considérations sur Genève dans ses rapports avec l'Angleterre" (1814) de Sismondi, l'Angleterre et sa "double liberté civile et religieuse" ont souvent servi de référence aux penseurs genevois tout au long du dix-huitième siècle. Dans les domaines du droit et des institutions, mais également dans ceux de la théologie, de la science, de l'économie politique, de la littérature ou de l'éducation, nombreux ont été les médiateurs culturels qui, à l'instar de Jean-Louis Delolme, Etienne Dumont, Pierre Prevost ou les frères Pictet, ont contribué à faire de Genève un "lieu d'Angleterre". Ce colloque interdisciplinaire a pour but d'étudier simultanément, l'anglophilie genevoise - la position de Genève vis-à-vis des lumières anglaises - et la présence de Genève en Grande-Bretagne. Au-delà du cas particulier, ce sont les mécanismes de circulation des idées à l'époque des Lumières jusqu'au lendemain de la Restauration que nous aimerions prendre en considération, afin de mieux comprendre les réseaux personnels et institutionnels.

Ce colloque est organisé par Saba Bahar (département de langues et littératures anglaises, Genève), Michel Porret (département d'histoire générale, Genève) et Valérie Cossy (département d'anglais, Fribourg).

Bien que la langue principale du colloque sera français, des communications en anglais sont aussi envisagées.