StartseiteEspace, frontières et identités en Europe
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Veröffentlicht am vendredi, 09. novembre 2001
Zusammenfassung
Colloque franco-hongrois
Maison des Sciences de l'Homme, Paris - Collegium Budapest
Organisé par la Maison des Sciences de l’Homme et le Collegium Budapest
Avec le soutien de l’Institut Hongrois, de la British Academy et de l’Office Allema
Inserat
Colloque franco-hongrois
Maison des Sciences de l'Homme, Paris - Collegium Budapest
Organisé par la Maison des Sciences de l’Homme et le Collegium Budapest
Avec le soutien de l’Institut Hongrois, de la British Academy et de l’Office Allemand d’Echanges Universitaires (DAAD)
L'hypothèse de départ de ce colloque est une distinction, peut-être provisoire. Le territoire se dèfinit par trois propriétés absentes de l'entitè espace : alors que celle-ci est encore un contenant indifférencié (parcouru, traversé, occupé par des flux, des réseaux, par des configurations quelconques, économiques ou sociales, etc.), le territoire est directement l'objet d'une appropriation, de l'exercice d'un pouvoir sous quelque forme que ce soit (seigneuriale, ecclésiastique, royal, républicain, etc.) ; alors que l'espace est illimité - ou non encore délimité -, le territoire est borné par des limites (visibles ou invisibles, matérielles ou symboliques, historiques ou naturelles); alors qu'un espace n'est pas qualifié par un terme qui l'identifie intégralement et exclusivement, un territoire est désigné par un seul nom propre.
De là une réflexion pluridisciplinaire, regroupant des recherches historiques et anthropologiques, portant sur la Hongrie et la France, mais aussi sur d'autres espaces européens - voire sur une autre aire culturelle soustraite à l'emprise historique des notions européennes de "Terre" et de "Patrie" -, du Moyen Âge à nos jours. Une première série d'exposés traitera des sacralités de la terre dans le Moyen Âge occidental. Le Moyen Âge n'a pas une conception claire de l'espace. À haute époque prédomine le mode de saisie de l'environnement à partir d'un lieu de référence, et ces points de référence le sont en raison de leur proximité avec le pôle eucharistique, le "sacré". L'analyse des distinctions concernant celui-ci (sacer et sanctus de droit public, et religiosus, de droit privé et qualifiant les restes des défunts) et d'autres notions clés (sedes, christianitas, terra sancta, patria) conditionne l'étude des marqueurs médiévaux de la localisation du sacré (le lieu de culte : l'église et l'autel, l'autel fixe puis portatif, les reliques qui deviennent des pôles de "patries" locales, etc.). L'histoire de ces marqueurs atteste un lent processus de spatialisation, soit le passage du lieu à un espace dont les composantes sont articulés mais qui n'est pas borné, c'est-à-dire territorialisé. Par exemple, alors que l'Antiquité sépare, le Moyen Âge rassemble les vivants et les morts, l'ancien lieu funéraire de droit privé, le religiosus, étant peu à peu sacralisé et le cimetière accolé à l'église devenant à la fois saint, sacré et religieux. À une autre échelle, c'est aussi la territorialisation de la monarchie spirituelleromaine, notamment dans l'espace géopolitique de l'Europe du Centre ou de l'Est.
Cette lente évolution médiévale du lieu à l'espace puis au territoire et la coexistence de ces notions sont fort éclairantes pour une approche anthropologique de la structure spatiale de la nation et des Territorialités nationales, à partir de la distinctioninitiale. Alors que le territoire national est un segment délimité par un tracé frontalier qui découpe l'aire de juridiction de l'État-nation, l'espace national est une étendue sans bornes souvent qualifiée de "terre" ou de "patrie" et investie de toutes les valeurs religieuses, politiques, culturelles, qui légitiment l'inscription spatiale de la nation. Alors que les territoires sont contigus, les espaces nationaux des "patries" voisines s'interpénètrent et se chevauchent ; tandis que les États-nations limitrophes ont à "reconnaître" les tracés frontaliers, les patries compénétrées ont à "surnationaliser" les confins qu'ils partagent. Alors que le territoire est subdivisé en unités contiguës, l'espace national est structuré par un maillage de lieux, de sites ou d'aires qui le parsèment ou le jalonnent (lieux de piété, aires linguistiques, vestimentaires, musicales, sites littéraires ou paysagers). Enfin, tandis que le territoire est structuré par une logique de juxtaposition de segments équivalents (les circonscriptions), l'espace national l'est aussi par la logique de l'englobement des "patries" locales de la mémoire et de l'expériencepar la patrie commune. À partir de ces prémisses, seront examinés à une échelle comparative les cultes nationaux des morts et analysés quelques modes de construction et défiguration de l'espace national.
Une troisième journée réunira des travaux sur les Pays et noms de Pays. Le "pays", cet échelon inférieur du "grain" territorial - défini par un fort sentiment d'appartenance, par un nom, mais beaucoup moins par des limites sûres - offre de vastes possibilités de recherches comparées. La monographie modèle, pour une étude régionale, demeure le livre classique de Lucien Gallois (Régions naturelles et noms de pays. Étude sur la région parisienne, Paris, 1908) relayé par les grandes thèses de géographie régionale. Mais l'appréhension du local et le développement de ces analyses au XIXe siècle peuvent être saisis à travers d'autres sources, comme les enquètes, les écrits politiques, les grandes collections géographiques. Histoire des relations entre les pays et les mots, des perceptions de l'espace et du sentiment d'appartenance territoriale, construction des principes de division régionale et usages des emboîtements d'échelles, rapports entre pays et principautés, relations entre ville ou chef-lieu, réseau ferroviaire, espace et pays : toutes ces questions rassemblées, principalement pour la France et la Hongrie, peuvent constituer une contribution à l'histoire des représentations spatiales et territoriales.
Au fil des débats du colloque, les thèmes d'un nouveau programme de recherche franco-hongrois du Collegium Budapest (mars-juillet 2002)seront affinés et liés dans une trame interdisciplinaire.
PROGRAMME
Jeudi 22 novembre
Maison des Sciences de l’Homme, 54 Boulevard Raspail, salle 214, 9h-18h
Le colloque sera ouvert par: Maurice AYMARD (MSH) et Gábor KLANICZAY ( Collegium Budapest)
I. SACRALITES DE LA TERRE DANS LE MOYEN ÂGE OCCIDENTAL
(Responsables: Dominique IOGNA-PRAT et Gábor KLANICZAY)
Discutants : Évelyne PATLAGEAN (Université de Paris X-Nanterre) et Daniel RUSSO (Université de Bourgogne, Dijon),
9h : Introduction, Dominique IOGNA-PRAT (CNRS, Auxerre/Dijon)
1.QUESTIONS D’ECHELLES
9h30 : Charles DE MIRAMON (CNRS/EHESS, Paris), Sacralité de l’objet, sacralité du lieu
9h45 : Piroska NAGY (Université de Rouen/Collegium Budapest), L’espace de la chrétienté
10h30 : pause
2.MARQUEURS
11h : Michel LAUWERS (Université de Nice-Sophia Antipolis), La terre des morts
11h45 : Gábor KLANICZAY (Collegium Budapest), Les lieux des miracles
12h30 : déjeuner
14h : Hedwig RÖCKELEIN (Universität Göttingen), Reliques et dilatation de l’espace chrétien: le cas de la Saxe carolingienne et ottonienne
3.CENTRE ET PERIPHERIE: PETITES ET GRANDES ‘PATRIES’ MEDIEVALES
14h45 : Nora BEREND (University of Cambridge), Frontières médiévales: les mots et les notions
15h30 : Gergely KISS (Université de Pécs), Regnum et communitas regni: représentations de la ‘patrie’ dans la littérature légendaire hongroise et dans la Chronica Picta
16h15 : pause
16h45 : József LASZLOVSZKY (Central European University, Budapest), Espace urbain, ecclésiastique et royal dans le ‘Medium Regni’ de la Hongrie médiévale
17h30 : Conclusion, Alain GUERREAU (CNRS, Paris)
18h30 : Réception à l’Institut Hongrois, 92 rue Bonaparte, 75006-Paris
Présentation du volume Rencontres intellectuelles franco-hongroises. Regards croisés sur l'histoire et la littérature (Budapest, 2001) par Gábor KLANICZAY et Péter SAHIN-TÓTH
Vendredi 23 novembre
Maison des Sciences de l’Homme, 54 Boulevard Raspail, salle 214 , 9h-18h30
II. LA TERRITORIALITE NATIONALE
(responsables: Andras ZEMPLENI et Réka ALBERT)
1. LES CULTES NATIONAUX DES MORTS, APPROCHE COMPARATIVE
Discutant: Marcel DETIENNE (Johns Hopkins University)
9h : Charles MALAMOUD (EPHE-EHESS, Paris), Traitement des morts et territoire en Inde brahmanique
9h45 : András ZEMPLENI (CNRS/Université de Paris X-Nanterre/Collegium Budapest), Le territoire rituel de la nation. Traits distinctifs du culte national des morts
10h30 : Édouard CONTE (CNRS, LAS, Paris), Mutations de la patrie allemande au XXe siècle
11h15 - 12h : Discussion
2. ESPACE ET TERRITOIRE DE LA NATION : SUPPORTS SYMBOLIQUES
Discutant: Jean-François GOSSIAUX (EHESS, LAIOS, Paris)
14h : Réka ALBERT (EHESS, Paris/Collegium Budapest), La représentation paysagère de l’espace national
14h45 : Daniel FABRE (EHESS, Paris), La nationalisation de la littérature: la patrie littéraire
15h30-15h45 : pause
15h45 : Gyula BENDA (ELTE, Budapest), L’espace symbolique et la géographie historique:
transformations dues à la naissance d’une historiographie critique des origines des Hongrois au XIXe siècle
16h30 : Tamás HOFER (ELTE, Budapest), Patries et frontières à l’échelle microscopique. Conceptions territoriales des paysans hongrois du XVIIe au XIXe siècle
17h15 - 18h : Discussion
samedi 24 novembre
Institut Hongrois, 92 rue Bonaparte, 9h-18h30.
III PAYS ET NOMS DE PAYS
(responsables: Daniel NORDMAN, Gábor SONKOLY)
1. PAYS ET NOMS DES PAYS : ESSAIS D’INTERPRETATION
Discutant : György GRANASZTOI (ELTE, Centre Franco-Hongrois/Institut Teleki, Budapest)
9h : Daniel NORDMAN (CNRS/EHESS, Paris/Collegium Budapest), Pays et noms de pays dans quelques Géographies universelles : les ‘pays’ méditerranéens au XIXe siècle
9h45 : Marie-Vic OZOUF-MARIGNIER (EHESS, Paris), Le pays et la Science sociale en France (1870-1914)
10h30 : Gábor SONKOLY (ELTE/Institut Teleki, Budapest/Collegium Budapest), À la recherche des pays en Hongrie occidentale (1870-1994)
11h15-11h30: Pause
11h30-12h15: Débat
2. PAYS ET VILLES
Discutant : Gilles PECOUT (École Normale Supérieure, Paris)
14h : György GRANASZTOI (ELTE/Institut Teleki, Budapest), Espace urbain en Hongrie au XVIIe siècle
14h45 : Gábor CZOCH (Institut Teleki, Budapest/ Collegium Budapest), La ville et ses alentours en Hongrie au XIXe siècle
15h30-15h45 : pause
15h45 : Nicolas VERDIER (CNRS, Paris), Chemin de fer et pays en France au XIXe siècle
16h30 : Zoltán HAJDU (RKK, Pécs), Chefs-lieux et structures territoriales d’administration en Hongrie 1870-1984)
17h15-18h : Débat, conclusion
Maison des Sciences de l'Homme, Paris - Collegium Budapest
Organisé par la Maison des Sciences de l’Homme et le Collegium Budapest
Avec le soutien de l’Institut Hongrois, de la British Academy et de l’Office Allemand d’Echanges Universitaires (DAAD)
L'hypothèse de départ de ce colloque est une distinction, peut-être provisoire. Le territoire se dèfinit par trois propriétés absentes de l'entitè espace : alors que celle-ci est encore un contenant indifférencié (parcouru, traversé, occupé par des flux, des réseaux, par des configurations quelconques, économiques ou sociales, etc.), le territoire est directement l'objet d'une appropriation, de l'exercice d'un pouvoir sous quelque forme que ce soit (seigneuriale, ecclésiastique, royal, républicain, etc.) ; alors que l'espace est illimité - ou non encore délimité -, le territoire est borné par des limites (visibles ou invisibles, matérielles ou symboliques, historiques ou naturelles); alors qu'un espace n'est pas qualifié par un terme qui l'identifie intégralement et exclusivement, un territoire est désigné par un seul nom propre.
De là une réflexion pluridisciplinaire, regroupant des recherches historiques et anthropologiques, portant sur la Hongrie et la France, mais aussi sur d'autres espaces européens - voire sur une autre aire culturelle soustraite à l'emprise historique des notions européennes de "Terre" et de "Patrie" -, du Moyen Âge à nos jours. Une première série d'exposés traitera des sacralités de la terre dans le Moyen Âge occidental. Le Moyen Âge n'a pas une conception claire de l'espace. À haute époque prédomine le mode de saisie de l'environnement à partir d'un lieu de référence, et ces points de référence le sont en raison de leur proximité avec le pôle eucharistique, le "sacré". L'analyse des distinctions concernant celui-ci (sacer et sanctus de droit public, et religiosus, de droit privé et qualifiant les restes des défunts) et d'autres notions clés (sedes, christianitas, terra sancta, patria) conditionne l'étude des marqueurs médiévaux de la localisation du sacré (le lieu de culte : l'église et l'autel, l'autel fixe puis portatif, les reliques qui deviennent des pôles de "patries" locales, etc.). L'histoire de ces marqueurs atteste un lent processus de spatialisation, soit le passage du lieu à un espace dont les composantes sont articulés mais qui n'est pas borné, c'est-à-dire territorialisé. Par exemple, alors que l'Antiquité sépare, le Moyen Âge rassemble les vivants et les morts, l'ancien lieu funéraire de droit privé, le religiosus, étant peu à peu sacralisé et le cimetière accolé à l'église devenant à la fois saint, sacré et religieux. À une autre échelle, c'est aussi la territorialisation de la monarchie spirituelleromaine, notamment dans l'espace géopolitique de l'Europe du Centre ou de l'Est.
Cette lente évolution médiévale du lieu à l'espace puis au territoire et la coexistence de ces notions sont fort éclairantes pour une approche anthropologique de la structure spatiale de la nation et des Territorialités nationales, à partir de la distinctioninitiale. Alors que le territoire national est un segment délimité par un tracé frontalier qui découpe l'aire de juridiction de l'État-nation, l'espace national est une étendue sans bornes souvent qualifiée de "terre" ou de "patrie" et investie de toutes les valeurs religieuses, politiques, culturelles, qui légitiment l'inscription spatiale de la nation. Alors que les territoires sont contigus, les espaces nationaux des "patries" voisines s'interpénètrent et se chevauchent ; tandis que les États-nations limitrophes ont à "reconnaître" les tracés frontaliers, les patries compénétrées ont à "surnationaliser" les confins qu'ils partagent. Alors que le territoire est subdivisé en unités contiguës, l'espace national est structuré par un maillage de lieux, de sites ou d'aires qui le parsèment ou le jalonnent (lieux de piété, aires linguistiques, vestimentaires, musicales, sites littéraires ou paysagers). Enfin, tandis que le territoire est structuré par une logique de juxtaposition de segments équivalents (les circonscriptions), l'espace national l'est aussi par la logique de l'englobement des "patries" locales de la mémoire et de l'expériencepar la patrie commune. À partir de ces prémisses, seront examinés à une échelle comparative les cultes nationaux des morts et analysés quelques modes de construction et défiguration de l'espace national.
Une troisième journée réunira des travaux sur les Pays et noms de Pays. Le "pays", cet échelon inférieur du "grain" territorial - défini par un fort sentiment d'appartenance, par un nom, mais beaucoup moins par des limites sûres - offre de vastes possibilités de recherches comparées. La monographie modèle, pour une étude régionale, demeure le livre classique de Lucien Gallois (Régions naturelles et noms de pays. Étude sur la région parisienne, Paris, 1908) relayé par les grandes thèses de géographie régionale. Mais l'appréhension du local et le développement de ces analyses au XIXe siècle peuvent être saisis à travers d'autres sources, comme les enquètes, les écrits politiques, les grandes collections géographiques. Histoire des relations entre les pays et les mots, des perceptions de l'espace et du sentiment d'appartenance territoriale, construction des principes de division régionale et usages des emboîtements d'échelles, rapports entre pays et principautés, relations entre ville ou chef-lieu, réseau ferroviaire, espace et pays : toutes ces questions rassemblées, principalement pour la France et la Hongrie, peuvent constituer une contribution à l'histoire des représentations spatiales et territoriales.
Au fil des débats du colloque, les thèmes d'un nouveau programme de recherche franco-hongrois du Collegium Budapest (mars-juillet 2002)seront affinés et liés dans une trame interdisciplinaire.
PROGRAMME
Jeudi 22 novembre
Maison des Sciences de l’Homme, 54 Boulevard Raspail, salle 214, 9h-18h
Le colloque sera ouvert par: Maurice AYMARD (MSH) et Gábor KLANICZAY ( Collegium Budapest)
I. SACRALITES DE LA TERRE DANS LE MOYEN ÂGE OCCIDENTAL
(Responsables: Dominique IOGNA-PRAT et Gábor KLANICZAY)
Discutants : Évelyne PATLAGEAN (Université de Paris X-Nanterre) et Daniel RUSSO (Université de Bourgogne, Dijon),
9h : Introduction, Dominique IOGNA-PRAT (CNRS, Auxerre/Dijon)
1.QUESTIONS D’ECHELLES
9h30 : Charles DE MIRAMON (CNRS/EHESS, Paris), Sacralité de l’objet, sacralité du lieu
9h45 : Piroska NAGY (Université de Rouen/Collegium Budapest), L’espace de la chrétienté
10h30 : pause
2.MARQUEURS
11h : Michel LAUWERS (Université de Nice-Sophia Antipolis), La terre des morts
11h45 : Gábor KLANICZAY (Collegium Budapest), Les lieux des miracles
12h30 : déjeuner
14h : Hedwig RÖCKELEIN (Universität Göttingen), Reliques et dilatation de l’espace chrétien: le cas de la Saxe carolingienne et ottonienne
3.CENTRE ET PERIPHERIE: PETITES ET GRANDES ‘PATRIES’ MEDIEVALES
14h45 : Nora BEREND (University of Cambridge), Frontières médiévales: les mots et les notions
15h30 : Gergely KISS (Université de Pécs), Regnum et communitas regni: représentations de la ‘patrie’ dans la littérature légendaire hongroise et dans la Chronica Picta
16h15 : pause
16h45 : József LASZLOVSZKY (Central European University, Budapest), Espace urbain, ecclésiastique et royal dans le ‘Medium Regni’ de la Hongrie médiévale
17h30 : Conclusion, Alain GUERREAU (CNRS, Paris)
18h30 : Réception à l’Institut Hongrois, 92 rue Bonaparte, 75006-Paris
Présentation du volume Rencontres intellectuelles franco-hongroises. Regards croisés sur l'histoire et la littérature (Budapest, 2001) par Gábor KLANICZAY et Péter SAHIN-TÓTH
Vendredi 23 novembre
Maison des Sciences de l’Homme, 54 Boulevard Raspail, salle 214 , 9h-18h30
II. LA TERRITORIALITE NATIONALE
(responsables: Andras ZEMPLENI et Réka ALBERT)
1. LES CULTES NATIONAUX DES MORTS, APPROCHE COMPARATIVE
Discutant: Marcel DETIENNE (Johns Hopkins University)
9h : Charles MALAMOUD (EPHE-EHESS, Paris), Traitement des morts et territoire en Inde brahmanique
9h45 : András ZEMPLENI (CNRS/Université de Paris X-Nanterre/Collegium Budapest), Le territoire rituel de la nation. Traits distinctifs du culte national des morts
10h30 : Édouard CONTE (CNRS, LAS, Paris), Mutations de la patrie allemande au XXe siècle
11h15 - 12h : Discussion
2. ESPACE ET TERRITOIRE DE LA NATION : SUPPORTS SYMBOLIQUES
Discutant: Jean-François GOSSIAUX (EHESS, LAIOS, Paris)
14h : Réka ALBERT (EHESS, Paris/Collegium Budapest), La représentation paysagère de l’espace national
14h45 : Daniel FABRE (EHESS, Paris), La nationalisation de la littérature: la patrie littéraire
15h30-15h45 : pause
15h45 : Gyula BENDA (ELTE, Budapest), L’espace symbolique et la géographie historique:
transformations dues à la naissance d’une historiographie critique des origines des Hongrois au XIXe siècle
16h30 : Tamás HOFER (ELTE, Budapest), Patries et frontières à l’échelle microscopique. Conceptions territoriales des paysans hongrois du XVIIe au XIXe siècle
17h15 - 18h : Discussion
samedi 24 novembre
Institut Hongrois, 92 rue Bonaparte, 9h-18h30.
III PAYS ET NOMS DE PAYS
(responsables: Daniel NORDMAN, Gábor SONKOLY)
1. PAYS ET NOMS DES PAYS : ESSAIS D’INTERPRETATION
Discutant : György GRANASZTOI (ELTE, Centre Franco-Hongrois/Institut Teleki, Budapest)
9h : Daniel NORDMAN (CNRS/EHESS, Paris/Collegium Budapest), Pays et noms de pays dans quelques Géographies universelles : les ‘pays’ méditerranéens au XIXe siècle
9h45 : Marie-Vic OZOUF-MARIGNIER (EHESS, Paris), Le pays et la Science sociale en France (1870-1914)
10h30 : Gábor SONKOLY (ELTE/Institut Teleki, Budapest/Collegium Budapest), À la recherche des pays en Hongrie occidentale (1870-1994)
11h15-11h30: Pause
11h30-12h15: Débat
2. PAYS ET VILLES
Discutant : Gilles PECOUT (École Normale Supérieure, Paris)
14h : György GRANASZTOI (ELTE/Institut Teleki, Budapest), Espace urbain en Hongrie au XVIIe siècle
14h45 : Gábor CZOCH (Institut Teleki, Budapest/ Collegium Budapest), La ville et ses alentours en Hongrie au XIXe siècle
15h30-15h45 : pause
15h45 : Nicolas VERDIER (CNRS, Paris), Chemin de fer et pays en France au XIXe siècle
16h30 : Zoltán HAJDU (RKK, Pécs), Chefs-lieux et structures territoriales d’administration en Hongrie 1870-1984)
17h15-18h : Débat, conclusion
Orte
- Paris, Frankreich
Daten
- jeudi, 22. novembre 2001
Kontakt
- Marie-Vic Ozouf-Marignier
courriel : ozoufmv [at] ehess [dot] fr
Informationsquelle
- Marie-Vic Ozouf-Marignier
courriel : ozoufmv [at] ehess [dot] fr
Zitierhinweise
« Espace, frontières et identités en Europe », Kolloquium , Calenda, Veröffentlicht am vendredi, 09. novembre 2001, https://calenda-formation.labocleo.org/186669