StartseiteCitoyenneté, empires et mondialisation
Citoyenneté, empires et mondialisation
Colloque interdisciplinaire et international organisé par le CRCEMC
(Centre de recherche sur les civilisations étrangères dans le monde contemporain)
Veröffentlicht am mardi, 13. août 2002
Zusammenfassung
Inserat
La première étape de cette « mondialisation » qu’Alan Cairns appelle ‘Globalisation I » s’est d’abord constituée par l’extension de petits Etats, grâce à l’annexion d’autres Etats (régions, comtés, etc.) limitrophes. Nous nous interrogerons sur le processus d’annexion et sur le statut des nouveaux Sujets de ces Etats-nation en formation, leurs rapports avec le nouvel Etat central, avec ses Sujets, etc. Ces nouveaux Etats s’étendent ensuite hors de leurs frontières, au-delà des mers, à la recherche de marchés, d’espace pour leur population, etc. Comment se sont déroulées les premières rencontres entre Européens et autochtones ? Comment s’est faite la transition vers la colonisation et quelle a été l’évolution des rapports entre colons et autochtones, entre colons, esclaves d’importation et autochtones ?
Le second mouvement de cette colonisation, « Globalisation II », pourrait s’intituler «El retorno de los galeones » (Le retour des galions). En effet, après avoir longtemps été réduits au silence, les peuples colonisés – et les peuples déportés – ont réussi à rompre ce silence et à acquérir leur indépendance. Comment cette indépendance a-t-elle été acquise (luttes armées, compromis, alliances) ? Quelle a été l’attitude des élites européennes par rapport à ces luttes, etc. L’indépendance acquise, la phase B de Globalisation II s’est mise en marche avec l’émigration massive d’anciens colonisés vers les métropoles qui les avaient colonisés. Nous nous intéresserons à l’émigration elle-même ; à l’accueil des émigré-e-s, à leur statut par rapport à l’Etat, à leurs rapports avec la population autochtone européenne et leur apport à la société d’accueil. La décolonisation des peuples autochtones est-elle possible lorsqu’ils sont devenus minoritaires dans les ex-colonies à majorité importée d’Europe?
On pourrait imaginer, après l’implosion des Empires, une Globalisation III, c’est à dire l’affirmation de pôles régionaux se constituant en nouvelles entités politiques ; certaines, telle l’Union Européenne, dans un dépassement de l’Etat-nation, d’autres au contraire, se restructurent en Etats plus petits (Russie, etc.). Ces nouvelles entités héritent des effets de Globalisation I et de Globalisation II. Qu’en font-elles ? Plus précisément, qui peut espérer en être citoyen-ne ? Quelles sont les modalités de l’inclusion/exclusion prévues?
Ce colloque concerne les grands empires européens. La périodisation de Globalisation I dépend des empires. Celle de Globalisation II se situe aux lendemains de la Deuxième guerre mondiale. Celle de Globalisation III est plus récente.
Les intervenant-e-s sont invités à explorer les théories de la colonisation, de la décolonisation, du post colonialisme ; celles de l’identité – des identités – de l’intégration « républicaine » ou « libérale », des « communautarismes» et des « multiculturalismes ». Seront prises en considération, dans la mesure du possible, les catégories de « classe », de « genre » et d’ « ethnicité ».
Langues de travail : anglais, français, espagnol. Il n’y aura pas de traduction.
Durée des interventions : 30mn.
Envoyez vos propositions avant le 15 novembre 2002 à M. Spensky (martine@easynet.fr) CRCEMC, Maison de la Recherche, 4 rue Ledru – 63.000 Clermont-Ferrand -
Orte
- Clermont-Ferrand, Frankreich
Daten
- vendredi, 15. novembre 2002
Kontakt
- M. Spensky
courriel : martine [at] easynet [dot] fr
Zitierhinweise
« Citoyenneté, empires et mondialisation », Beitragsaufruf, Calenda, Veröffentlicht am mardi, 13. août 2002, https://calenda-formation.labocleo.org/187284

