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Le capital social
Colloque sur le capital social organisé par l'université de Rouen
Publié le mercredi 06 novembre 2002
Résumé
Annonce
6 février 2003 – Université de Rouen
Appel à communications
Si en France, la notion de capital social a été théorisée essentiellement par Pierre Bourdieu, dans les pays anglo-saxons ce sont les travaux de Robert Putnam qui focalisent les débats et recherches sur cette notion et donnent lieu à une littérature abondante. Depuis L.J. Hanifan, un éducateur américain qui, selon Putnam, fut le premier à utiliser le notion pour désigner « ces substances tangibles qui comptent le plus dans la vie quotidienne des gens, c’est-à-dire la bonne volonté, la camaraderie, la sympathie et les relations sociales entre les individus et les familles qui forment une unité sociale », de nombreux auteurs ont en fait conceptualisé plus ou moins indépendamment les uns des autres le capital social.
La notion est mobilisée dans de nombreux champs de recherches. Michael Woolcock (2001) dénombre ainsi au moins sept domaines dans lesquels la théorie du capital est mobilisée : la familles et les jeunes, l’école et l’éducation, la vie des communautés (community life), le travail et les organisations, la démocratie et la gouvernance, les problèmes de l’action collective et le développement économique. Cette liste qui n’est pas close témoigne des usages multiples du capital social qui intéresse aussi bien les politologues, les économistes que les sociologues. Plus récemment des institutions comme le FMI ou l’OCDE se sont également emparées de la notion y consacrant des colloques et des ouvrages.
Cet intérêt ne va pas sans récupérations intéressées. Pour ne citer que deux exemples, pour Fukuyama le capital social « is the sine qua non of stable liberal democracy » (Fukuyama, Francis, 1999) et Jeremy Rifkin l’identifie au tiers secteur (Rifkin, 1999). Comme toute notion en vogue, le capital social tend à devenir une notion « valise ». Néanmoins, des auteurs peu suspects de complaisance à l’égard des théories du capital social reconnaissent à ce débat une vertu stimulante. En effet, la théorie du capital social représente une contribution importante au renouvellement des réflexions sur des thèmes clefs comme l’action collective, la démocratie, les politiques publiques, le lien social…
Dans un premier temps, la théorie du capital social développée par Putnam a été accueillie avec quelque scepticisme en France. Elle était suspectée de communautarisme, voire de n’être que le recyclage de vieux débats. Néanmoins, les recherches françaises sur le capital social commencent à se multiplier. Le temps est mûr pour faire le point en France sur les théories et recherches sur le capital social.
C’est avec cet objectif, qu’un groupe de chercheurs appartenant aux quatre laboratoires CRIDA-LSCI de Paris, CIRTAI du Havre, GEODE de Nanterre et GRIS de Rouen organise
le 6 février 2003 à l’Université de Rouen un colloque sur le capital social.
Ce colloque est organisé par des sociologues mais compte sur la participation d’économistes comme de politologues.
Parmi les personnes sollicitées, Bernard Perret, Jean Gadrey, Yannick Lemel, Nonna Mayer, Alain Degenne ont confirmé leur participation.
Programme du colloque sur le capital social du jeudi 6 février 2003
9h30 – 11h30 : Ouverture du colloque et première table ronde en séance plénière :
Le Capital social de Bourdieu à Putnam, table ronde avec Michel Lallement et Jean-Louis Laville comme discutants - modérateurs
11h45- 13h, puis 14h15-16h : trois tables rondes parallèles :
Capital social et économie solidaire : avec Elisabetta Bucolo comme discutante - modératrice
Capital social et indicateurs sociaux : avec Danièle Trancart comme discutante - modératrice
Approches comparées du capital social : avec David Charasse comme discutant - modérateur
16h30- 18h : en séance plénière
Capital social et démocratie, table ronde avec Antoine Bevort et Alain Caillé comme discutants – modérateurs
Comité scientifique
Antoine Bevort, Elisabetta Bucolo, Alain Caillé, Albert Gueissaz, Michel Lallement, Jean-Louis Laville, Danièle Trancart
Bulletin d’inscription au colloque sur le Capital social
Comme précisé dans le bulletin d’inscription ci-dessous, vous pouvez vous inscrire en tant qu’auditeur ou comme intervenant présentant une communication. Normalement, nous tenterons de réserver 50 % des communications à des doctorants
NOM
Prénom
Fonction
Université, Laboratoire
N° de téléphone
s’inscrit au colloque comme (auditeur ou intervenant )
Propose une communication dans la table ronde intitulée
Titre provisoire de la communication dont le résumé en environ 1500 signes sera envoyé avant le 30 novembre
Règle les droits d’inscription couvrant la participation à la journée, le déjeuner, l’ensemble des communications parvenues avant le 20 janvier à Rouen,
soit 50 euros (ou 35 pour les doctorants) par chèque à l’ordre de l’agent comptable de l’université de Rouen :
Inscription à renvoyer
avant le 30 novembre pour présenter une communication,
avant le 15 janvier pour assister à la journée
par courrier à :
Yamina Bensaâdoune,
GRIS - Université de Rouen
Rue Lavoisier
76821 Mont Saint-Aignan-Cedex
par email à : gris@epeire.univ-rouen.fr
Pour toute demande d’information complémentaire, vous pouvez vous adresser à Antoine Bevort (abevort@free.fr)
Lieux
- Rouen, France
Dates
- jeudi 06 février 2003
Mots-clés
- sociologie, capital social
Contacts
- Y. Bensaâdoune
courriel : gris [at] epeire [dot] univ-rouen [dot] fr - Antoine Bevort
courriel : abevort [at] free [dot] fr - GRIS #
courriel :
URLS de référence
Source de l'information
- Yamina Bensaadoune
courriel : yamina [dot] bensaadoune [at] univ-rouen [dot] fr
Licence
Cette annonce est mise à disposition selon les termes de la CC0 1.0 Universel.
Pour citer cette annonce
« Le capital social », Colloque, Calenda, Publié le mercredi 06 novembre 2002, https://calenda-formation.labocleo.org/187544