Les défis actuels de la formation des ingénieurs et des techniciens supérieurs dans l'espace francophone

Journées internationales de technologies 2008

Ploiesti, Roumanie

Date limite : 15 avril 2008

Les communications sont souhaitées sur les thèmes suivants :

1. L’évolution des programmes de formation dans un contexte de plus en plus international. La définition des programmes de formation doit prendre en compte à la fois les besoins actuels et futurs d’emplois et les qualifications : il s’agit donc d’un processus qui doit reposer sur une concertation aussi étroite que possible entre toutes les parties prenantes. Le comité scientifique sera attentif à l’approche compétence des communications présentées.

2. Les innovations pédagogiques. Le marché de l’emploi demande de plus en plus d’autonomie, d’esprit d’initiative et de créativité de la part des jeunes ingénieurs. Comment cette demande est prise en compte dans l’acte pédagogique ? Quelle place pour les projets ? Quel encadrement ? Quelle évaluation ?…

3. La formation continue. Souvent délaissée, mais de plus en plus incontournable la question de la formation tout au long de la vie apparaît bien comme stratégique. Quelle peut être la contribution des établissements d’enseignement supérieur à ce type d’activité ?…

4. La démarche qualité. Dans toutes les régions du monde des systèmes de contrôle qualité de l’enseignement supérieur se mettent en place. Des classements d’établissements sont régulièrement publiés aux niveaux national, régional et mondial. L’habilitation ou l’accréditation des formations est maintenant conditionnée par l’existence de plans d’amélioration continue. Comment les enseignants s’approprient à la base ces nouvelles directives ? Quel est le positionnement des étudiants ?…

5. L’ouverture sur les entreprises. Pour une meilleure cohérence entre la formation, la recherche et les besoins du marché, un partenariat dynamique doit s’établir entre l’Ecole et l’Entreprise. Les modalités, les attentes et les contraintes de ces relations pourront être analysées, du point de vue des acteurs de l’Ecole ou de l’Entreprise.

6. La participation au développement de l’entrepreneuriat. Les établissements d’enseignement supérieur sont particulièrement bien placés pour aider leurs diplômés à concrétiser leurs idées par la création d’entreprises : dans quelles conditions peuvent-ils remplir cette mission ? Ce thème s’inscrit dans la droite ligne des journées scientifiques de Tunis de novembre 2005, comme une action prioritaire de la CITEF.

7. La relation enseignement recherche. L’enseignement supérieur implique, selon le modèle classique de Von Humbolt inspirateur de l’université moderne, le développement d’une recherche active de la part des enseignants à la fois source de connaissance et confrontation au réel. Dans le cas de la formation des ingénieurs et des techniciens, quelles sont les spécificités de cette recherche ? Quelle est la plus value en matière d’enseignement ? Quelle incidence sur l’évolution des carrières ?…