Página inicialUn autre printemps. Les changements en Europe de l'Est et les gauches à l'Ouest

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Publicado lundi, 18 de août de 2008

Resumo

Le « printemps de Prague », les dissidences et les répressions à l’Est ont profondément affecté, en Occident, les gauches qui associaient leur idée du socialisme à celles de la démocratie et des Droits de l’Homme. En Belgique, premier concerné, le Parti Communiste de Belgique (PCB), encore influent à l’époque, soutint le « printemps de Prague » et réprouva l’intervention militaire d’août mais voulut maintenir envers l’URSS une position de « solidarité critique » que les uns, adeptes d’une fidélité sans failles à Moscou, jugèrent inacceptable tandis que d’autres l’estimaient au contraire trop complaisante envers la politique soviétique. Des militants de diverses familles de la gauche belge animèrent des débats, des protestations, des comités de soutien aux dissidents de l’Est.

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Le « printemps de Prague », les dissidences et les répressions à l’Est ont profondément affecté, en Occident, les gauches  qui associaient leur idée du socialisme à celles de la démocratie et des Droits de l’Homme. En Belgique, premier concerné, le Parti Communiste de Belgique (PCB), encore influent à l’époque, soutint le « printemps de Prague » et réprouva l’intervention militaire d’août mais voulut maintenir envers l’URSS une position de « solidarité critique » que les uns, adeptes d’une fidélité sans failles à Moscou, jugèrent inacceptable tandis que d’autres l’estimaient au contraire trop complaisante envers la politique soviétique. Des militants de diverses familles de la gauche belge – Parti Socialiste, Mouvement Ouvrier Chrétien, FGTB, CSC, Ligue Révolutionnaire des Travailleurs (trotskiste), des mouvances libertaire et maoiste – animèrent des débats, des protestations, des comités de soutien aux dissidents de l’Est, à l’opposition socialiste animée par Jiri Pelikan et au mouvement de la « Charte 77 » en Tchécoslovaquie, aux ouvriers polonais, aux militants des Droits de l’Homme et syndicats indépendants soviétiques, aux tenants de « l’Alternative » de gauche en République démocratique allemande. 

Tel fut le cas, notamment, du « Comité belge pour une Tchécoslovaquie libre et socialiste », formé en 1973, et du « Comité du Premier Mai (1977) pour les libertés démocratiques et les droits des travailleurs dans les pays de l’Est ».
Quarante ans après « l’autre printemps », à l’initiative du Centre d’Archives Communistes en Belgique (CARCoB) en coopération avec le Centre de sociologie et d’histoire des gauches (ULB), un colloque se tiendra à l'Université Libre de Bruxelles, pour évoquer cette histoire et tenter de mieux la comprendre. Il réunira analystes, acteurs et témoins de l’époque.

Vendredi 21 novembre (à l’ULB)

L’introduction générale sera assumée par les professeurs et historiens Pieter Lagrou, José Gotovitch, Anne Morelli, Catherine Samary, le journaliste Jean-Marie Chauvier, l’ancien militant du « Printemps de Prague » Petr Uhl.

La première séquence consacrée au Parti Communiste de Belgique face aux événements (Prague, normalisation, dissidences à l’Est) verra s’exprimer d’anciens dirigeants, tels Louis Van Geyt et Claude Renard, ainsi que des témoins, Marc Abramowicz (Prague) Jean-Marie Chauvier (Moscou) Jean-Paul Van Keerberghen (Pologne), ainsi qu’un spécialiste du PCB à l’époque, le journaliste et collaborateur du CRISP Willy Estersohn, et un autre observateur attentif de la presse socialiste, Robert Falony.

Samedi 22 novembre (à l’ULB)

La deuxième séquence, consacrée aux « gauches perplexes et solidaires » sera présidée par Nadine Gouzée, économiste, ancienne militante de la solidarité avec la Tchécoslovaquie et les dissidents démocratiques.

Dans un premier temps, on entendra des dissidents de l’Est, dont Anna Sabatova et Petr Uhl (Tchécoslovaquie, Charte 77) et des représentants des deux grandes familles socialiste et chrétienne qui s’étaient engagés à l’époque sur ces terrains: François Martou (Mouvement Ouvrier Chrétien) et Bruno Vinikas (Parti Socialiste Belge).

Dans un deuxième temps, les témoignages porteront sur les comités, mouvements et réseaux qui ont été impliqués dans les solidarités et les débats autour des dissidences et répressions à l’Est, de la Tchécoslovaquie post-68 à l’URSS, en passant par la Pologne 1980-81.
On entendra notamment Catherine Samary (réseaux internationaux de soutien) Jean-Marie Chauvier (comités en Belgique) Eva Houdova (cinéaste) Cécile Rolin (comités de soutien et mouvements de la paix) René Marchandise (Mouvement Chrétien pour la Paix) Georges Dobbeleer (Ligue Révolutionnaire des Travailleurs) Jos Béni (Comité d’initiatives pour la Défense de la Paix en Europe et action contre la guerre en Afghanistan) Paul Van Praag (responsable « Est » au comité central du PCB)

Locais

  • Université Libre de Bruxelles, Campus du Solbosch, Avenue Héger, 1050 Bruxelles
    Bruxelas, Bélgica

Datas

  • vendredi, 21 de novembre de 2008
  • samedi, 22 de novembre de 2008

Palavras-chave

  • communisme, dissidences, gauches

Contactos

  • Milou Rikir
    courriel : mrikir [dot] carcob [at] skynet [dot] be

Urls de referência

Fonte da informação

  • Gotovitch José
    courriel : jgotovit [at] ulb [dot] ac [dot] be

Para citar este anúncio

« Un autre printemps. Les changements en Europe de l'Est et les gauches à l'Ouest », Colóquio, Calenda, Publicado lundi, 18 de août de 2008, https://calenda-formation.labocleo.org/195313

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