StartseiteDe la France au Québec : l'écriture dans tous ses états
Veröffentlicht am mercredi, 27. février 2008
Zusammenfassung
Inserat
Une même langue, deux sociétés, deux cultures. L’objectif de ce colloque à double-voix est de dresser le bilan de l’apprentissage de la production écrite en France et au Québec en dégageant les enjeux d’enseignement, de formation et d’entraînement, des scripteurs débutants aux rédacteurs professionnels. Ce colloque s’adresse aux psychologues, sociologues, didacticiens et praticiens intéressés par les questions de production écrite.
Des contributions sont sollicitées sur l’ensemble des thèmes suivants :
- Les processus cognitifs dans l’apprentissage de la production écrite
- Des comparaisons de systèmes éducatifs pour l’apprentissage de la production écrite
- Les difficultés et troubles de l’apprentissage de la production écrite
- La place du rapport à l’écriture dans le développement des compétences du scripteur
- L’adaptation des dispositifs d’enseignement de la production écrite à la spécificité des publics et des contextes d’enseignement
- La maîtrise de la production écrite comme moyen d’insertion sociale
- Des pratiques éducatives innovantes pour l’apprentissage de la production écrite
- L’écriture dans le monde du travail
- Le développement de l’expertise en production écrite
Ecrire et rédiger s’apprennent. L’acquisition et la maîtrise de la production écrite nécessitent de nombreuses années d’enseignement et de pratique. Le développement de l’écriture est sous la triple dépendance des capacités de l’apprenant, de l’efficacité des méthodes didactiques et pédagogiques utilisées et de la culture dans laquelle et pour laquelle l’écriture doit être maîtrisée. Analyser ces trois facteurs et leurs interactions possibles nécessite une approche comparative d’ampleur, impliquant de croiser des analyses psychologiques, éducationnelles et sociologiques. En ce sens, la comparaison de l’apprentissage et des conditions d’acquisition de l’écriture en langue française entre la France et le Québec, représente une perspective des plus intéressante car il s’agit de la même langue enseignée dans des dispositifs éducatifs différents, impliqués dans des milieux culturels différents, influencés en arrière plan par des confrontations langue maternelle-langue seconde différentes.
Il s’agira ainsi : d’étudier et de comparer l’impact des différentes méthodes d’apprentissage de l’écriture au niveau du code linguistique (orthographe) et de l’utilisation de ce code (aspects communicationnels), d’identifier et d’analyser certaines des difficultés que rencontre cet apprentissage, de mieux comprendre l’impact de la production écrite dans le processus d’insertion sociale et professionnelle
Dans nos sociétés modernes, la plupart des informations sont codées et transmises sous une forme écrite. Le développement des nouvelles technologies, des supports numériques, aurait pu laisser penser que le texte écrit deviendrait moins déterminant dans les échanges de toute nature : il n’en est rien. L’utilisation d’Internet a au contraire contribué à un développement considérable de la communication écrite, qu’elle soit familiale, administrative ou professionnelle. Et de fait, l’ « illettrisme » est une source importante d’inégalités culturelles, sociales, professionnelles.... La maîtrise de l’écrit, sous toutes ses formes, de l’école au monde professionnel, est devenu un des facteurs déterminants de l’insertion.
Les pratiques de l’écrit sont diverses, elles ne sauraient se réduire aux formes scolaires traditionnelles de la rédaction ou de la dictée. L’école suppose l’utilisation, plus ou moins enseignée et exercée, de pratiques d’écriture variées : listes, brouillons, copies, résumés, plans, notes, tableaux... De plus chacun est, ou sera confronté, à d’autres formes et à d’autres supports d’écrits, dans le monde du travail (CV, rapports, projets, consignes,...) ; dans le domaine de la communication (courrier, sms, email) ; ou dans la vie quotidienne (formulaires à remplir, listes de courses, agenda). Sans oublier que l’écrit peut être aussi un support à la construction de soi, par l’intermédiaire d’un carnet de voyage, d’un journal intime ou d’un blog. Maîtriser la langue écrite, c’est donc, au delà du code, maîtriser des contextes d’usage, des fonctionnalités sociales de l’écrit. C’est également avoir accès à des outils essentiels pour vivre et agir dans la société, pour rencontrer et comprendre les autres.
La question des conditions d’acquisition de cette maîtrise diversifiée de l’écriture est donc cruciale, et interroge tout particulièrement celle de son enseignement. Or les difficultés sont réelles. Des études pointent régulièrement le niveau insuffisant de cette maîtrise, quant à l’orthographe, quant à la qualité de l’expression, et cela, jusqu’au lycée ou à l’Université. Les enseignants se sentent souvent désarmés, en tout cas peu outillés, pour aider certains jeunes ou moins jeunes à investir le monde de l’écrit, à le comprendre, à s’y sentir à l’aise, à y être performants. Depuis une vingtaine d’années, de nombreux travaux de recherche ont permis de mieux comprendre les multiples facettes de l’apprentissage de la lecture, ainsi que les difficultés qu’il soulève. Ce travail commence seulement à se mettre en place pour l’écriture. Il s’agit de soutenir cette entreprise, et de contribuer à la dynamique de recherche en production écrite.
A l’issue de ce colloque, chacun aura une meilleure représentation : des objectifs, des parcours de formation, des contraintes prises en compte ainsi que des difficultés rencontrées, en France, au Québec, et de façon plus générale, pour le français écrit dans toutes ses dimensions.
Déroulement du colloque
Les intervenants Le colloque est un colloque international, avec participation d’intervenants français, québécois et spécialistes mondiaux du domaine. Les conférenciers (au nombre de 9) seront choisis sur invitation. Un appel à communications conduira le comité scientifique à retenir plus d’une centaine de propositions pour des présentations orales ou par affiches.
Le public Le colloque s’adresse à un public d’universitaires, de formateurs en IUFM et de praticiens (orthophonistes, éducateurs spécialisés, éducateurs sociaux, membres de milieux associatifs, .) La participation d’au moins 150 personnes est envisagée.
Les dates et le lieu Le colloque se déroulera à Poitiers du 12 au 15 novembre 2008 dans le nouveau site de formation de l’IUFM, sur le campus sud de l’université de Poitiers. Un amphithéâtre de 250 places permettra d’accueillir l’ensemble des conférences, les ateliers et symposia se dérouleront en parallèle dans les salles de ce bâtiment nouveau. Les communications par affiches seront exposées dans le hall. La MSHS de l’Université de Poitiers, proche du site de l’IUFM, mettra également à disposition ses moyens. Les repas de midi seront pris dans un des restaurants universitaires du campus. Le vendredi 14 novembre sera consacré à une visite touristique de sites historiques en lien étroit avec le 400° anniversaire de la fondation de la ville de Québec (Charente Maritime, Brouage, La Rochelle).
Soumission des communications
Dates limites Réception des propositions : 29 février 2008 Notifications aux auteurs : fin avril
Adresser votre proposition de communication à Marie-Françoise Crété
Normes de présentation Un document de 3 pages maximum est demandé. La 1ère page comportera : titre - auteurs - affiliations Adresse postale, mail, téléphone, fax pour tous les auteurs Type de communication souhaité : orale ou affichée Mots-clés Les pages 2 et 3 résumeront la présentation. La bibliographie comprendra 5 références maximum
Les propositions doivent être rédigées selon les indications suivantes : Fichier .txt ou .rtf Marges haut, bas, droite, gauche : 2,5 cm Police TMSRMN - taille 11 Interligne 1,5
Actes du colloque Les actes du colloque seront publiés sous forme de deux volumes (volume consacré aux communications disponible pour le colloque, volume se rapportant aux conférences et aux meilleures contributions, disponible début 2009)
Comité scientifique Jacques BOUCHAND, Maître de conférences à l’IUFM de Poitou-Charentes, co-président Denis ALAMARGOT, Maître de conférences à l’Université de Poitiers, co-président Céline BEAUDET, Professeure à l’Université de Sherbrooke au Québec Lucile CHANQUOY, Professeur des Universités à l’Université de Nice Sophia Antipolis Isabelle CLERC, Professeure à l’Université Laval au Québec Didier COLIN, Professeur de Lettres Modernes à l’IUFM du Centre Val de Loire Karine COLLETTE, Professeure à l’Université de Sherbrooke au Québec Tiane DONAHUE, Associate Professor à l’Université du Maine-Farmington aux Etats Unis Anne Lise DOYEN, Maître de conférences à l’IUFM l’IUFM du Centre Val de Loire Monik FAVART, Maître de conférences à l’Université de Poitiers Michel FAYOL, Professeur des Universités à l’Université Blaise Pascal de Clermont Ferrand Irène FENOGLIO, Directeur de recherche au CNRS, ITEM, Paris Odette GAGNON, Professeure à l’Université du Québec à Chicoutimi au Québec Franck GANIER, Maître de conférences à l’Université de Bretagne Occidentale Harriet JISA, Professeur des Universités à l’Université de Lyon 3 Eric KAVANAGH, Professeur l’Université Laval au Québec Bertrand LABASSE, Directeur scientifique CECP-CNDI Jacqueline LAFONT-TERRANOVA, Maître de conférences à l’Université d’Orléans Eric LAMBERT, Maître de conférences à l’IUFM de Poitou-Charentes Jean Louis LEBRAVE, Directeur de recherche au CNRS, ITEM, Paris Bernard LETE, Maître de conférences à l’INRP et à l’Université de Lyon 2 André MAGORD, Directeur de l’Institut d’Etudes Acadiennes et Québécoises (IEAQ) à l’Université de Poitiers Mathias MILLET, Maître de conférences à l’Université de Poitiers Victor MILLOGO, Maître de conférences à l’IUFM de Poitou-Charentes Thierry OLIVE, Chargé de recherche CNRS à l’Université de Poitiers Chantal OUELLET, Professeure à l’Université du Québec à Montréal au Québec Jean Michel PASSERAULT, Professeur à l’Université de Poitiers Sylvie PLANE, Professeur des Universités à l’IUFM de Versailles Diane VINCENT, Professeure à l’Université Laval au Québec
Comité d’organisation Mario COTTRON, Professeur des Universités à l’IUFM de Poitou-Charentes, co-responsable Marie Françoise CRETE, Ingénieur d’études à l’Université de Poitiers, co-responsable Denis ALAMARGOT, Maître de conférences à l’Université de Poitiers Céline BEAUDET, Professeure titulaire à l’Université de Sherbrooke au Québec Caroline BEAUVAIS, doctorante au CeRCA, Université de Poitiers Lucie BEAUVAIS, doctorante au CeRCA, Université de Poitiers Jacques BOUCHAND, Maître de conférences à l’IUFM de Poitou-Charentes Martine BOUCHER, Coordonnatrice du Répertoire canadien des recherches en alphabétisation des adultes en français (RECRAF) Hélène BRILLET, Gestionnaire du GDR CNRS à l’Université de Poitiers Isabelle CLERC, Professeure titulaire à l’Université Laval au Québec Gisèle JEAN, Directrice du site de la Vienne à l’IUFM de Poitou-Charentes Eric LAMBERT, Maître de conférences à l’IUFM de Poitou-Charentes Nathalie Le BIGOT, doctorante au CeRCA, Université de Poitiers Lucie MAGNIEN, doctorante au CeRCA, Université de Poitiers Fabien METAYER, Gestionnaire du site de la Vienne à l’IUFM de Poitou-Charentes Victor MILLOGO, Maître de conférences à l’IUFM de Poitou-Charentes Sylvie PETIBOU, doctorante au CeRCA, Université de Poitiers
{{Responsables du colloque}}
- pour la France : Jacques Bouchand et Denis Alamargot (IUFM & GDR CNRS 2657, U. de Poitiers) : jacques.bouchand@poitou-charentes.iufm.fr
- pour le Québec : Isabelle Clerc et Céline Beaudet (U. Laval & U. de Sherbrooke, Québec)
Kategorien
Orte
- Poitiers, Frankreich
Daten
- vendredi, 29. février 2008
Schlüsselwörter
- culture
Informationsquelle
- Liens socio
courriel : Pierre [dot] Merckle [at] ens-lsh [dot] fr
Zitierhinweise
« De la France au Québec : l'écriture dans tous ses états », Beitragsaufruf, Calenda, Veröffentlicht am mercredi, 27. février 2008, https://calenda-formation.labocleo.org/198338