Página inicialFace à l’ego : la solitude en face

Página inicialFace à l’ego : la solitude en face

*  *  *

Publicado mardi, 01 de septembre de 2009

Resumo

Loin qu’il n’y en ait qu’un seul, le fait de présenter l’ego seul, non pas seul tout seul puisque autrui n’est jamais loin, mais paradoxalement d’autant plus seul que celui-ci coexiste toujours déjà avec lui, s’offre comme l’un des points communs des auteurs, penseurs et écrivains, qui participent de la théorie ou de la culture existentialiste et phénoménologique.

Anúncio

Loin qu’il n’y en ait qu’un seul, le fait de présenter l’ego seul, non pas seul tout seul puisque autrui n’est jamais loin, mais paradoxalement d’autant plus seul que celui-ci coexiste toujours déjà avec lui, s’offre comme l’un des points communs des auteurs, penseurs et écrivains, qui participent de la théorie ou de la culture existentialiste et phénoménologique.

Cela dit, la pluralité des phénomènes traditionnellement décrits et des expériences couramment rapportées sous l’appellation de solitude se laisse-t-elle subsumer sous une seule et même catégorie ? Quels rapports, en effet, entre l’hétérogénéité d’avec le monde de l’Isolé (Kierkegaard), l’indépendance du fort (Nietzsche), l’esseulement du Dasein (Heidegger), la désolation du citoyen (Arendt) ou le délaissement de l’être humain (Sartre) ? La notion même de solitude s’offre-t-elle seulement comme un concept en philosophie, où il est généralement admis qu’ « au commencement est la relation » (Buber) ? Mais comment, dès lors, pouvoir affirmer n’avoir « jamais rencontré de semblable » (Beckett) ? Et si jamais « il y avait d’abord la solitude » (Malraux) ? Est-ce à dire que, plus profonde que « la solitude au niveau du monde », existe une « solitude essentielle » (Blanchot) ? Que déduire alors du fait que l’on meurt seul : qu’ « on ne vit pas seul » (Merleau-Ponty) ou son contraire ? Et puisqu’ « il n’y a qu’une souffrance, c’est d’être seul » (Marcel), que faire si on le demeure ? Se montrer « solitaire ou solidaire » (Camus) ?  

En interrogeant de face l’ego moderne et postmoderne, il s’agira donc de regarder en face la solitude qui est la sienne – c’est-à-dire la nôtre –, sans doute afin de mieux y faire face. Car sans préjuger de sa teneur ou de sa valeur, qu’il s’agira d’ailleurs de dégager, c’est un fait que sa pesanteur fait souvent se voiler la face, en sorte que l’animal politique que nous sommes ne la perde pas.

Cette table ronde aura lieu dans le cadre de la rencontre annuelle de la société de Théorie et culture existentialistes et phénoménologiques (TCEP/EPTC), elle-même ayant lieu dans le cadre du Congrès de la Fédération canadienne des sciences humaines et sociales, qui se tiendra à l’Université Concordia, à Montréal, à la fin mai et au début juin 2010.

Les propositions de communication sont à envoyer par voie électronique à Christophe Perrin, ch-pe@orange.fr, au plus tard le 1er février 2010.

Il doit s’agir d’un document en format Word, d’un maximum de 5000 mots, comprenant un résumé du propos de l’auteur sans aucun renseignement permettant de l’identifier.

 

 

Locais

  • Concordia University
    Montreal, Canadá

Datas

  • lundi, 01 de février de 2010

Palavras-chave

  • Philosophie, solitude, existentialisme, phénoménologie

Contactos

  • Christophe Perrin
    courriel : ch-pe [at] orange [dot] fr

Fonte da informação

  • Christophe Perrin
    courriel : ch-pe [at] orange [dot] fr

Para citar este anúncio

« Face à l’ego : la solitude en face », Chamada de trabalhos, Calenda, Publicado mardi, 01 de septembre de 2009, https://calenda-formation.labocleo.org/198807

Arquivar este anúncio

  • Google Agenda
  • iCal
Pesquisar OpenEdition Search

Você sera redirecionado para OpenEdition Search