StartseiteLes occupations militaires en Europe, XVe-XXe siècle (2009-2010)
Les occupations militaires en Europe, XVe-XXe siècle (2009-2010)
Military occupations in Europe, 15th-20th century
Veröffentlicht am vendredi, 23. octobre 2009
Zusammenfassung
Inserat
La poursuite de la guerre pendant l’occupation
Mercredi 21 octobre 2009, 14h-17h,
Université de Lille 3,
salle de séminaire de l’IRHiS (A3 101)
Ce thème englobe plusieurs aspects. Comment par exemple l’occupant parvient-il à gérer ses unités afin de poursuivre les opérations tout en gardant le contrôle du territoire occupé ? Pour compléter les discussions déjà engagées lors de séances précédentes, il serait souhaitable d’analyser les objectifs et les besoins parfois contradictoires des troupes combattantes et occupantes, notamment en ce qui concerne le logement et le ravitaillement, mais aussi dans la gestion de ce que l’on a pu appeler, à propos de la Première Guerre mondiale, « l’autre front », le front intérieur, parfois géographiquement très proche du front de guerre proprement dit. Le thème de la poursuite de la guerre fait aussi référence aux opérations de renseignement menées par l’occupant au sein du territoire qu’il contrôle, et naturellement aux opérations menées par des individus que l’on désignera comme « résistants » par commodité.
Anne Curry, University of Southampton
Philippe Bragard, Université catholique de Louvain
Les otages
Mercredi 9 décembre 2009, 14h-17h, 14h-17h
Université de Lille 3,
salle de séminaire de l’IRHiS (A3 101)
Cette pratique peut être observée aux différentes époques. Il conviendrait donc d’étudier son évolution, l’écart éventuel – et éventuellement variable d’un conflit à l’autre – entre l’efficacité que les occupants lui attribuent a priori et les effets réels que ses modalités de mise en œuvre permettent d’obtenir, ainsi que les réactions des populations dans le temps comme dans l’espace. Les termes employés et leurs traductions doivent faire l’objet d’un examen attentif.
Guillaume Parisot, Université de Lille 3, IRHiS
Claudine Wallart, Archives départementales du Nord
Droit commun et politique (fin du Moyen Âge)
Mercredi 13 janvier 2010, 14h-17h, 14h-17h,
Université de Lille 3,
salle de séminaire de l’IRHiS (A3 101)
Le terme de « résistant » demeure problématique aux époques antérieures à la généralisation de l’idée de nation comme fondement premier des États, de leur organisation politique et de leurs limites territoriales. Dans quelle mesure peut-on distinguer le « brigand » du « résistant » ? Cette question incite à poursuivre les réflexions développées lors de la première année sur la définition de l’occupation et les problèmes de vocabulaire, en précisant davantage ce qui touche aux conceptions et aux limites de la souveraineté. Au regard d’autres formes de résistance, telle la résistance vis-à-vis de la conscription ou encore la contrebande, se pose le problème de la définition d’actes qui relèvent souvent du droit commun selon les critères de l’occupant. Nous souhaiterions donc revenir sur les définitions juridiques des actes de résistance en fonction de l’environnement idéologique et politique dans lequel ils se produisent et de la diversité de leurs formes et moyens. Il serait aussi important de prendre en compte la question du brigandage mené par les soldats libérés, notamment à la fin du Moyen Âge.
Rémy Ambühl, Université de Lille 3 / St Andrews
Valérie Toureille, Université de Cergy-Pontoise
Religions et occupation
Mercredi 3 février 2010, 14h-17h, 14h-17h,
Université de Lille 3,
salle de séminaire de l’IRHiS (A3 101)
L'étude des pratiques et des expériences de l'occupation incite à faire toute leur place aux questions religieuses, qu’il s’agisse des confrontations entre occupants et occupés ou de l’attitude du clergé et des aumôniers militaires en période d’occupation. Cette préoccupation recoupe et permettra d’approfondir des considérations déjà présentes au cours de plusieurs discussions développées dans le cadre du projet OME : sur la neutralité, dans la mesure où la pluralité des appartenances confessionnelles a pu être, dans l’espace helvétique mais aussi ailleurs en Europe, un facteur déterminant dans l’effort pour se tenir à l’abri des conflits internationaux ; sur la relation entre appartenance religieuse et patriotisme, particulièrement illustrée en Belgique par l’attitude du cardinal Mercier durant la Première Guerre mondiale.
Bertrand Scherb, Université de Lille 3
Denis Pelletier, Université de Lyon 2
L’occupation de garantie
Mercredi 5 mai 2010 , 14h-17h, 14h-17h
Université de Lille 3,
salle de séminaire de l’IRHiS (A3 101)
À partir de quels critères peut-on faire cette distinction par rapport à d’autres situations d’occupation ? Comment s’effectue l’éventuelle transition d’une occupation du temps de guerre à celle d’une occupation en régime d’armistice ou encore d’une occupation du temps de paix ? Les occupations de garantie, attestées dès l’époque moderne et souvent délaissées par l’historiographie, constituent un thème particulièrement pertinent pour une séance de transition avec les sorties de l'occupation étudiées en dernière année.
Gonsalvo Butròn Prida, Université de Salamanque
Anne Godfroid, Musée Royal de l’Armée - Bruxelles
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Orte
- Université de Lille 3, IRHiS, salle de séminaire de l’IRHiS (A3 101)
Villeneuve-d'Ascq, Frankreich
Daten
- mercredi, 21. octobre 2009
- mercredi, 09. décembre 2009
- mercredi, 13. janvier 2010
- mercredi, 03. février 2010
- mercredi, 05. mai 2010
Schlüsselwörter
- occupations militaires, pratiques, expériences
Kontakt
- Jonathan Vouters
courriel : jonathan [dot] vouters [at] univ-lille3 [dot] fr
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Informationsquelle
- Jonathan Vouters
courriel : jonathan [dot] vouters [at] univ-lille3 [dot] fr
Zitierhinweise
« Les occupations militaires en Europe, XVe-XXe siècle (2009-2010) », Seminar, Calenda, Veröffentlicht am vendredi, 23. octobre 2009, https://calenda-formation.labocleo.org/199266