Le colloque junior « Berlin et les juifs » réunit des jeunes chercheurs venant d’Allemagne, de France et des Etats-Unis et issus des disciplines les plus diverses, susceptibles d’enrichir le champ pluridisciplinaire des « Études juives ». Il a pour but d’interroger le lien encore mystérieux entre « judéité » et « urbanité » à l’exemple bien particulier de Berlin. En effet, les signes d’une connexion intime entre l’histoire de la ville et celle de « ses » Juifs ne manquent pas : on pense bien sûr au rôle phare qu’a joué Berlin dans la Haskala, les « Lumières juives », incarnées par le philosophe Moïse Mendelssohn, et dans le processus d’émancipation des Juifs en général, ainsi que dans le développement de la science du judaïsme et de la presse juive. On pourrait multiplier les exemples jusqu’à l’année 1933. Or même après la « tragédie » de la Shoah, il semble que « l’histoire d’amour » (D. Bourel) se soit reproduite. Pourquoi ? Peut-on parler d’une relation particulière, d’une essence propre de l’attachement des Juifs à Berlin ou de leur attrait pour cette ville ? C’est à cette question que le colloque tâchera de répondre.

Le colloque junior « Berlin et les juifs » réunit des jeunes chercheurs venant d’Allemagne, de France et des Etats-Unis et issus des disciplines les plus diverses, susceptibles d’enrichir le champ pluridisciplinaire des « Études Juives ». Il a pour but d’interroger le lien encore mystérieux entre « judéité » et « urbanité » à l’exemple bien particulier de Berlin.  En effet, les signes d’une connexion intime entre l’histoire de la ville et celle de « ses » Juifs ne manquent pas : on pense bien sûr au rôle phare qu’a joué Berlin dans la Haskala, les « Lumières juives », incarnées par le philosophe Moïse Mendelssohn, et dans le processus d’émancipation des Juifs en général, ainsi que dans le développement de la science du judaïsme et de la presse juive. On pourrait multiplier les exemples jusqu’à l’année 1933. Or même après la « tragédie » de la Shoah, il semble que « l’histoire d’amour » (D. Bourel) se soit reproduite. Pourquoi ? Peut-on parler d’une relation particulière, d’une essence propre de l’attachement des Juifs à Berlin ou de leur attrait pour cette ville ? C’est à cette question que le colloque tâchera de répondre.

Programme

Matinée : (9h-13h)

modération : Delphine Bechtel (Université Paris IV)

Introduction par Laurence Guillon (Université Paris 10) et Heidi Knörzer (Ecole Polytechnique)

• Miriam Freitag (Université Paris III) : Berlin dans l'œuvre de Gertrud Kolmar
• Cécilia Fernandez (Université Lyon 2) : Le traitement de Berlin dans l'œuvre de Günter Kunert
• Christian Mariotte (Université Paris III) : Le rapport de Barbara Honigmann à Berlin
• Laurence Guillon (Université Paris-Ouest) : Le lien restauré entre Berlin et « ses » Juifs après 1945
• Sophie Zimmer (Universités Paris IV/Potsdam) : Alternatives culturelles-religieuses juives à Berlin depuis 1989

Après-midi : (14h30-17h30)

modération : Céline Trautmann-Waller (Université Paris III)

• Katrin Kessler (Université de Braunschweig) : Die Bauten der Kranken- und Armenverpflegungsanstalten der Jüdischen Gemeinde Berlins
• Tobias Metzler (Universités de Southampton/Potsdam) : Eine jüdische Gartenstadt für Berlin oder Von den (Un)möglichkeiten jüdisch-urbaner Kultur
• Ulrich Knufinke (Université de Braunschweig) : Jüdische Architektur und jüdische Architekten im Berlin der Weimarer Republik
• Adam Sacks (Université Brown, Providence): Das Berlin der Zwischenkriegszeit als musikalische Leinwand postsäkularer Juden. Der Fall von Kurt Singer
• Victoria Hegner (Université de Göttingen) : "Tiefste Provinz" und "jüdische Metropole" - Russische Juden in Chicago und Berlin. Ein ethnografischer Vergleich.

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LIEU : Maison de la Recherche (Salle des conférences) – 28 rue Serpente – 75 006 Paris

CONTACTS : Laurence Guillon (Université Paris 10) laurence.guillon@u-paris10.fr

Heidi Knörzer (Ecole Polytechnique) heidiknoerzer@web.de