Si l’enfant est dit par Freud pervers polymorphe, c’est que tout lui est bon pour être source de plaisir et de demande à l’autre ; de plus il va parcourir un circuit complexe dans ses choix d’objet avant qu’ils ne se portent, et qu’ils ne le portent, hors de la famille. Comment se répercute cliniquement dans la vie de l’adulte la tension entre la partialité des pulsions et la focalisation sur un objet, qu’il soit d’amour ou de désir ? Comment et dans quelle mesure l’analyse peut-elle à cette tension remédier ? ce sont là des questions parmi d’autres, concernant la valeur opératoire du concept de pulsion dans l’expérience analytique, qui seront abordées lors de cette journée nationale à laquelle contribueront l’ensemble de ceux qui sont partie prenante de l’élaboration clinique dans le Champ lacanien.

Programme

9h Accueil

9h15-9h30 Ouverture par Marc Strauss

Matinée

Présidents de séance : Marie-José Latour et Claude Léger

9h30-11h

• Stéphanie Gilet-Le Bon : Phobie et fétiche, deux réponses entre autres
• Fabienne Guillen : L’horreur du féminin

11h-11h30 pause

11h30-13h

• Geneviève Lacombe : « J’ai tout oublié sauf… »
• Colette Soler : Au-delà de la perversion polymorphe

Après-midi

Présidents de séance : Bernard Lapinalie et Elisabeth Léturgie

15h-16h30

• Jean-Pierre Drapier : de la colère comme condensateur des pulsions partielles
• Marie-Noëlle Jacob-Duvernet : Oui, elles sont bien venues à l’analyse avec leur corps

16h30-18h

• Lilia Hualde : L’adolescent-symptôme
• Dominique Marin : Du nouveau dans la père-version ?

18h Clôture par Colette Sepel

Inscriptions

• Tarif plein : 70 €
• Tarif réduit (Étudiants, inscrits aux Collèges Cliniques) : 40 €
• Inscription prise en charge par les institutions : Formation permanente et FMC : 150 €