Ce colloque s’intéressera à la question des « droites » en Amérique latine au XXe siècle. Tout en s’interrogeant sur l’échelle géographique pertinente pour penser ce concept, il cherchera à savoir si les droites latino-américaines ne sont qu’une prolongation du conservatisme du XIXe ou s’il existe des événements structurants qui expliquent leur apparition au XXe siècle. Sont attendues des communications des différentes sciences sociales qui, partant d’exemples concrets, tant monographiques que comparatistes, conduisent à une « historicisation » du concept et de l’objet.

Este coloquio se interesará por la cuestión de las derechas en América latina en el siglo XX. Se preocupará por la escala geográfica pertinente para pensar ese concepto, en un esfuerzo por  saber si las derechas latinoamericanas no son más que la prolongación del conservadurismo del siglo XIX o si existen fenómenos que estructuraron su aparición en el siglo XX. Serán recibidas ponencias de diferentes ciencias sociales que, partiendo de ejemplos concretos, tanto monográficos como comparativos, conduzcan a una historización del concepto y del objeto.

This conference purports to think about the right-wing in twentieth-century Latin America. We shall seek to discover whether the current Latin American right-wing movements are merely the prolongation of XIXth century conservatism, or if a series of events might explain the emergence of new actors in the XXth century. This will enable us to enquire into which geographical scale - national or continental - is relevant when examining this concept. We expect papers from scholars in various social sciences, based on monographic and comparative historical examples. Our purpose is to historicize the concept and the object.

Argumentaire

A l’heure où l’Amérique latine est majoritairement gouvernée par la gauche, il est de plus en plus fréquent, de trouver dans la presse ou dans des travaux scientifiques, des références à des partis politiques de droite ; comme si cette catégorisation relevait d'une évidence et qu’elle était inhérente aux systèmes politiques modernes qui se sont mis en place et consolidés depuis les indépendances. Or il convient de rappeler que le terme « droite » apparaît tardivement dans le vocabulaire politique latino-américain (les années 1930 au Chili, 1940 au Mexique par exemple) et qu’il reste sujet à caution dans de nombreux pays où le système politique bipartisan, organisé autour d’une dyade de type conservateurs / libéraux, ne reconnaît pas l’existence de « droites » en tant que telles.

La confusion autour de ce concept ne fait que souligner une absence de réflexion théorique et historique sur cette famille politique. Malgré quelques efforts monographiques et comparatistes méritoires, on ne peut que déplorer la pauvre bibliographie existante, surtout au regard des études pléthoriques portant sur les mouvements et partis de gauche. Or il faut se rendre à l’évidence : si l’on fait exception de la période actuelle, ce sont bien les « droites » qui ont présidé aux destinées des pays du continent tout au long du XXe siècle. Ce simple état de fait rend donc indispensable et urgente la tenue d’une telle réflexion.

Ce colloque se propose donc de penser les « droites » en Amérique latine au XXe siècle en tant qu’objet d’histoire, et cela dans le but d’établir un cadre chronologique et conceptuel qui permette d’en donner une définition non minimaliste (la non-appartenance à la gauche) et non-essentialiste (l’appartenance à la classe dominante). On cherchera donc à savoir si les droites latino-américaines actuelles ne sont qu’une prolongation du conservatisme du XIXe sous d’autres formes, notamment en raison du rapport qu’elles entretiennent avec l’église catholique et le catholicisme ? Ou s’il existe une série d’événements structurants qui expliqueraient l’apparition au XXe siècle de nouveaux acteurs situés à la droite de l’échiquier politique, tout en s’interrogeant sur l’échelle géographique pertinente - nationale ou continentale - pour penser ce concept ?

Sont attendues des communications des différentes sciences sociales qui, partant d’exemples concrets, tant monographiques que comparatistes, conduisent à une véritable « historicisation » du concept, seule à même d’appréhender le processus dynamique de construction des identités de droite et de saisir la réalité des acteurs sociaux qui se reconnaissent dans ces identités.

Trois aspects seront privilégiés :

• Une réflexion tout d’abord sur les acteurs de droite, leurs mémoires et leurs sensibilités.

On cherchera à déterminer quels sont les acteurs pertinents pour penser les droites en Amérique latine : partis politiques et mouvements, penseurs et passeurs, l’église catholique et ses ramifications, les media, les chefs d’entreprises et les syndicats patronaux, les clubs et leurs avatars contemporains les think tanks…). Au-delà de cette diversité des acteurs et partant de l’idée même d’une pluralité des droites, on se demandera si se dessine à travers l’historiographie, les représentations sociales et les imaginaires politiques, un « homme de droite » ? Celui-ci serait habité par un « pessimisme anthropologique » et intimement convaincu de l’inexorable inégalité naturelle entre les êtres humains. Il privilégierait toujours la permanence contre toute forme de constructivisme, et la prédominance d’un petit nombre d’élus seuls capables d’endiguer la décadence de la nation et du corps social.

• Puis on abordera les droites sous l’angle des marqueurs idéologiques et des cultures politiques

Existe-t-il un corpus d’idées et de valeurs homogène fondées sur les notions de « continuité historique et légitimité », « autorité et tradition », « ordre et élitisme », « propriété privée et libéralisme économique » propres aux droites ? Ou bien les droites n’ont-elles de sens que par rapport à la définition que l’on donne de la gauche et du centre politique ou encore par rapport à l’adjectif qu’on lui accole (réactionnaire, conservatrice, libérale ou révolutionnaire) ? En fonction des cultures politiques propres aux différents acteurs de droite, on s’interrogera sur les formes d’actions politiques privilégiées et sur les réseaux sociaux à travers lesquels ceux-ci prennent part au jeu politique ou entretiennent un pouvoir symbolique plus ou moins hégémonique selon les pays.

• Enfin, on ne saurait comprendre la construction des identités politiques de droite en Amérique latine sans prendre en compte les processus de circulation, de diffusion et de transferts des idées et des modèles entre les droites latino-américaines et leurs homologues du nord du continent et de l’Europe.

Au-delà des mouvements de population, on s’intéressera aux liens que les droites latino-américaines entretiennent avec les institutions, organismes ou partis inter et trans-nationaux, tels que l’Eglise catholique, les réseaux de think tank mondialisés ou encore les internationales (L’internationale libérale, l’Internationale démocrate-chrétienne, l’Internationale démocrate centriste, l’Union démocratique internationale, l’Alliance mondiale des démocrates, etc.). Ce dernier point nous permettra de questionner la nature des idées, des savoirs et des pratiques politiques qui circulent mais aussi sur les acteurs qui les produisent et sur les lieux où ils sont produits.

Mots-clés : Droite, histoire politique, idéologie, culture politique, Amérique latine, circulations, histoire connectée

Conditions de soumission

Les propositions de communication (en français, anglais, espagnol ou portugais) comporteront les éléments suivants :

• titre de la communication
• résumé de la communication (3000 signes)
• nom et prénom du ou des auteur-es, en précisant pour chacun-e, l’institution ou l’association de rattachement et les coordonnées complètes (adresse mail, adresse postale, numéro de téléphone).
• CV résumé et liste des travaux et publications

Les propositions doivent être reçues au plus tard le 1er juin 2013.

La réponse concernant la participation sera rendue au plus tard le 1 septembre 2013.

Les articles complets devront être envoyés au plus tard le 15 décembre 2013.

Le colloque se tiendra les 23, 24 et 25 janvier 2014 à l' Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3 et Université Paris 8 – Vincennes Saint-Denis.

Comité d'organisation

• E. Bohoslavsky
• S. Boisard
• E. Fernández

Contact : droites.al.2014@free.fr

Comité Scientifique

• Jordi Canal (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales – France)
• Olivier Compagnon (Université Sorbonne Nouvelle Paris 3 - France)
• Françoise Coste (Université Toulouse 2 – Le Mirail - France)
• Carlos Demasi (Universidad de la República – Uruguay)
• Eduardo Deves (Universidad de Santiago de Chile - Chili)
• Paulo Drinot (University College London - Angleterre)
• Armelle Enders (Université Paris IV - France)
• Renée Frégosi (Université Sorbonne Nouvelle Paris 3 – France)
• Eduardo González Calleja (Consejo Superior de Investigaciones Cientificas - Espagne)
• Annick Lempérière (Université Paris I – France)
• Daniel Lvovich (Universidad Nacional General Sarmiento – Argentine)
• Perla Petrich (Université Paris VIII - France)

Organisation

• Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3 (France)
• Université Paris 8 – Vincennes Saint-Denis (France)
• Universidad Nacional General Sarmiento (Argentina)

Presentación

En un momento en que la mayoría de los países de América Latina es gobernada por la izquierda, es cada vez más frecuente, hallar en la prensa o en trabajos científicos, referencias a partidos políticos de derecha; como si esta clasificación fuera una evidencia e inherente a los sistemas políticos modernos que se establecieron y se han consolidado desde las independencias. Ahora bien cabe señalar que el término “derecha” aparece tardíamente en el vocabulario político latinoamericano (los años treinta en Chile, la década del 40 en México por ejemplo) y que su utilización sigue siendo cuestionable en muchos países donde el sistema político bipartidista, organizado en torno a una díada conservador / liberal, no reconoce la existencia de “derechas” como tales.

La confusión en torno a este concepto pone de relieve una ausencia de reflexión teórica e histórica sobre esta familia política. Pese a algunos esfuerzos monográficos y comparatistas loables, no se puede sino deplorar la pobre bibliografía existente, especialmente si se la compara con los pletóricos estudios referentes a los movimientos y partidos de izquierda. Ahora bien, los hechos nos muestran que si se exceptúa el período actual, son las “derechas” las que dirigieron los países del subcontinente a lo largo del Siglo XX. Este simple estado de hecho hace indispensable y urgente una reflexión alrededor del concepto de “derechas” en América latina.

Este coloquio se propone pensar las “derechas” en América Latina en el siglo XX como objeto de historia, y eso con el fin de establecer un marco cronológico y conceptual que permita dar de ellas una definición no minimalista (la no pertenencia a la izquierda) y no esencialista (la pertenencia a la clase dominante). Nos preguntaremos si las derechas latinoamericanas actuales son solamente una prolongación del conservadurismo del siglo XIX bajo otras formas, en particular, debido a las estrechas relaciones que mantienen con la Iglesia Católica y el catolicismo, o si existe una serie de “acontecimientos estructurantes” que explicarían la aparición en el Siglo XX de nuevos protagonistas situados a la derecha del espectro político. Al mismo tiempo reflexionaremos sobre el marco geográfico pertinente - nacional o continental - para pensar este concepto.

Se esperan comunicaciones que aborden el tema desde las distintas ciencias sociales y que, a partir de ejemplos concretos tanto monográficos como comparatistas, conduzcan a una verdadera "historización" del concepto y del objeto,  único camino para comprender el proceso dinámico de construcción de las identidades de derecha y para aprehender la realidad de los protagonistas sociales que se reconocen en estas identidades.

Se privilegiarán por ende tres aspectos:

• En primer lugar, una reflexión sobre los actores de derecha, sus memorias y sus sensibilidades.

Se buscará determinar a los actores de las derechas en América Latina: partidos políticos y movimientos, pensadores y difusores, la Iglesia Católica y sus ramificaciones, medios de comunicación, empresarios y gremios patronales, clubes y sus avatares contemporáneos (los centros de investigación y otros think tanks…). Más allá de la diversidad de los protagonistas y partiendo de la idea misma de una pluralidad de derechas, nos preguntaremos si a través de la historiografía, de las representaciones sociales y de los imaginarios políticos se articula la imagen de un “hombre de derechas”: habitado por un “pesimismo antropológico”, íntimamente convencido de la inexorable desigualdad natural entre los seres humanos, favoreciendo siempre la permanencia contra toda forma de constructivismo y, confiando únicamente en un reducido número de elegidos o un hombre fuerte providencial para frenar el declive de la nación y del cuerpo social.

• En segundo lugar, abordaremos las derechas desde el punto de vista de los marcadores ideológicos y de las culturas políticas.

En este caso nos interrogaremos sobre la existencia de un corpus de ideas y valores homogéneo consustancial a las derechas, organizado en torno a los conceptos de “continuidad histórica y legitimidad”, de “autoridad y tradición”, de “orden y elitismo”, de “propiedad privada y liberalismo económico”. Nos preguntaremos si las derechas sólo tienen sentido con relación a las definiciones que se dan de la izquierda y del centro político, o con relación al adjetivo que se le añade (reaccionaria, conservadora, liberal o revolucionaria). En función de las culturas políticas propias de los distintos protagonistas de derecha, examinaremos las formas privilegiadas de acción política y las redes sociales a través de las cuales éstos participan en el juego político o mantienen un poder simbólico más o menos hegemónico según los países.

• Por fin, no se podría entender la construcción de las identidades políticas de derechas en América Latina sin tomar en consideración los procesos de circulación, difusión y transferencia de ideas y modelos entre las derechas latinoamericanas y las derechas del norte del continente y de Europa.

Más allá de los movimientos de personas, nos interesaremos en los vínculos que las derechas latinoamericanas mantienen con instituciones, organismos o partidos inter/transnacionales, como la Iglesia Católica, las redes de think tank globalizadas o también las internacionales (la Internacional Liberal, la Internacional Democratacristiana, la Internacional Demócrata Centrista, la Unión Democrática Internacional, la Alianza Mundial de los Demócratas, etc.). Este último punto nos permitirá cuestionar la naturaleza de las ideas, de los saberes y de las prácticas políticas que circulan y profundizar el conocimiento sobre los protagonistas que las producen y los lugares donde se generan.

Palabras claves: Derecha, historia política, ideología, cultura política, América latina, circulación, historia conectada.

Para enviar una propuesta de ponencia

Las propuestas de ponencia (en francés, inglés, español o portugués) incluirán los siguientes elementos:

• Título
• Resumen (hasta 3000 caracteres)
• Nombre y apellido del autor o autores, mencionando para cada uno de los autores la institución de trabajo, correo electrónico, dirección postal y número de teléfono.
• Un curriculum breve y una lista de trabajos y publicaciones

Se recibirán las propuestas hasta el 1 de junio de 2013.

Se comunicará la aceptación o rechazo a más tardar el 1 de septiembre del 2013.

Los artículos completos se entregarán a lo sumo el 15 de diciembre de 2013.

fecha : 23, 24 25 de enero del 2014

Lugar : Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3 et Université Paris 8 – Vincennes Saint-Denis 

Los organizadores

• E. Bohoslavsky
• S. Boisard
• E. Fernández

• Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3 (France)
• Université Paris 8 – Vincennes Saint-Denis (France)
• Universidad Nacional General Sarmiento (Argentina)

Contacto: droites.al.2014@free.fr

Comité científico

• Jordi Canal (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales – Francia)
• Olivier Compagnon (Université Sorbonne Nouvelle Paris 3 - Francia)
• Françoise Coste (Université Toulouse 2 – Le Mirail - Francia)
• Carlos Demasi (Universidad de la República – Uruguay)
• Eduardo Deves (Universidad de Santiago de Chile - Chile)
• Paulo Drinot (University College London - Inglaterra)
• Armelle Enders (Université Paris IV - Francia)
• Renée Frégosi (Université Sorbonne Nouvelle Paris 3 – Francia)
• Eduardo González Calleja (Consejo Superior de Investigaciones Cientificas - España)
• Annick Lempérière (Université Paris I – France)
• Daniel Lvovich (Universidad Nacional General Sarmiento – Argentina)
• Perla Petrich (Université Paris VIII - Francia)

Argument

At a time when Latin America is mainly governed by the Left, it is increasingly frequent to find references to right-wing movements or parties in newspapers or scientific works, as if this categorization were an obvious fact and as if it were inherent to the modern political systems which have risen and gathered strength since the independence of Latin American countries. However the term "right-wing" appeared rather late in the history of political vocabulary in Latin America (the 1930s in Chile, or 1940 in Mexico for example) and to this day its use remains questionable in many countries where the two-party system is divided along a liberal/conservative line and does not really recognize a Right wing per se.

The confusion around this concept merely stresses the lack of theoretical and historical reflection on the right-wing political tradition. Despite some praiseworthy monographic and comparative studies, the paucity of the existing bibliography can only be deplored, especially with regard to the plethoric studies concerning left-wing movements and parties. Yet it must be recognized that except for the contemporary period, the Right has indeed presided over the destiny of the continent throughout the twentieth century. This simple fact underscores how crucial and urgent it is to start this reflection.

This conference thus purports to think about the Latin American Right as a subject of history, in order to establish a chronological and conceptual framework for a definition that will be neither minimalist (the Right as what does not belong to the Left) or essentialist (the Right as belonging to the dominant class). We shall thus seek to discover whether the present Latin American Right is only the continuation of 19^th century Conservatism, in particular because of its relationship with the Roman Catholic Church and Catholicism; or whether a series of events might explain the emergence of new actors on the right side of the political spectrum in the 20^th century. This will enable us to enquire into which geographical scale - national or continental –is relevant when examining this concept.

We expect papers from scholars in various social sciences, based on monographic and comparative historical examples. Our purpose is to historicize the concept as this is the only way to understand the construction of right-wing identities as a dynamic process and to capture the reality of social actors who recognize themselves in these identities.

Three aspects will be emphasized:

• First of all, a reflection on right-wing players, on their memories and their sensibilities.

We shall try to determine who the relevant players are: political parties and movements, intellectuals and idea propagators, the Roman Catholic Church and its many extensions throughout society, the media, the heads of private companies and business lobbies, clubs and their contemporary counterparts, think tanks.Beyond this diversity of players and given the plurality of the right-wing universe, we will wonder if historiography, social representations and the political imaginary give rise to a “right-wing” man. Is the latter inhabited by an “anthropological pessimism” and firmly convinced of the inexorable and natural inequality among human beings? Does he always prefer permanence over any form of constructivism, and does he always favour a small number of chosen people who may be the only ones (or the only one in the case of a providential man) able to prevent the decline of the nation and its society?

• Then we shall discuss the ideological and political characteristics that define right-wing culture.

We will examine whether there is an homogeneous corpus of ideas and values based on the notions of "historic continuity and legitimacy", "authority and tradition", "order and elitism", "private property and economic liberalism" that are specific to the Right. Or does the Right only find its meaning when compared to the definition of the Left and of the Center, or when complemented by labels such as reactionary, conservative, liberal, or revolutionary? We would also like to use the various political traditions present on the Right to look into the types of political action it has always favored and the social networks it has relied upon in order to participate in the political life of Latin American countries and to maintain a more or less hegemonic symbolic power over them. 

• Finally, the construction of right-wing political identities in Latin America cannot be understood without taking into account the process of circulation, diffusion and transfer of ideas and models between the Latin American Right and its counterparts in North America and in Europe.

Beyond population movements, we will focus on the links that the Latin American Rights maintain with institutions, civil organizations and inter- or transnational parties such as the Roman Catholic Church, the globalized networks of think tanks or the “internationals” (the Liberal International, the Christian Democrat International, the Centrist Democrat International, the International Democratic Union, the World Alliance of Democrats, etc.).. This last point will allow us to question the nature of the ideas, knowledge and political practices that circulate between the continent and the rest of the world as well as the players producing them and the places where they come into being.

Keywords: Right Wing, Political History, Ideology, Political Culture, Latin America, Circulations of ideas and models, Connected History. 

Paper submission

Authors are invited to submit papers (in either French, English, Spanish o Portuguese) including :

• Title of the paper
• Abstract of the paper (3000 signs max.)
• Author(s) name(s), affiliations and addresses (Institution, e-mail, postal address, phone number).
• A brief curriculum vitae (or resume) for each author and list of works and publicacions are also required.

June 1, 2013 – Deadline to submit presentation abstracts and papers

September 1, 2013 – Notification of acceptance

December 15, 2013 – Submission of the full-length paper.

Date : january 23, 24 25, 2014

Place : Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3 et Université Paris 8 – Vincennes Saint-Denis

Symposium organizers

• E. Bohoslavsky
• S. Boisard
• E. Fernández

Contact : droites.al.2014@free.fr

• Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3 (France)
• Université Paris 8 – Vincennes Saint-Denis (France)
• Universidad Nacional General Sarmiento (Argentina)

Scientific committee

• Jordi Canal (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales – France)
• Olivier Compagnon (Université Sorbonne Nouvelle Paris 3 - France)
• Françoise Coste (Université Toulouse 2 – Le Mirail - France)
• Carlos Demasi (Universidad de la República – Uruguay)
• Eduardo Deves (Universidad de Santiago de Chile - Chile)
• Paulo Drinot (University College London - England)
• Armelle Enders (Université Paris IV - France)
• Renée Frégosi (Université Sorbonne Nouvelle Paris 3 – France)
• Eduardo González Calleja (Consejo Superior de Investigaciones Cientificas - Spain)
• Annick Lempérière (Université Paris I – France)
• Daniel Lvovich (Universidad Nacional General Sarmiento – Argentina)
• Perla Petrich (Université Paris VIII - France)