Les prochaines journées d’étude organisées par l’AFET (Association française pour l'étude du textile) abordent pour la première fois le thème de la couleur. C’est par le blanc que, paradoxalement, nous avons choisi de commencer. Tout d’abord, on tentera de répondre aux questions : qu’est-ce qu’un textile blanc ? Puis, comment l’obtenir, comment le maintenir et l’entretenir ? Ceci nous conduira ensuite à envisager les différents usages du blanc dans les vêtements et les textiles.

Argumentaire

Les prochaines journées d’étude organisées par l’AFET abordent pour la première fois le thème de la couleur. C’est par le blanc que, paradoxalement, nous avons choisi de commencer. Tout d’abord, on tentera de répondre aux questions : qu’est-ce qu’un textile blanc ? Puis, comment l’obtenir, comment le maintenir et l’entretenir ? Ceci nous conduira ensuite à envisager les différents usages du blanc dans les vêtements et les textiles.

L’approche linguistique permettra de répondre à la première question et pourra être développée à partir, par exemple, de la différence entre écru/naturel/blanc, comme du vocabulaire autour de cette couleur dans différentes cultures.

Les points de vue techniques et économiques seront envisagés en abordant la fabrication et la diffusion de ces textiles ainsi que leur évolution au cours du temps (les procédés mis en œuvre pour obtenir ou conserver cette couleur, la fabrication et l’entretien des textiles blancs).

Les usages du blanc sont multiples dans les textiles. Différents aspects, pratiques, esthétiques, ou symboliques, soulignant les effets de mode ou les contingences qui ont conduit à privilégier ou à bannir cette couleur, seront privilégiés :

• le blanc dans les contextes sociaux, religieux ou politiques,
• le blanc dans le vêtement et la maison, sa relation avec l’hygiène.
• la représentation des textiles blancs dans l’art,
• le blanc et sa mise en place dans un décor textile, en jouant sur les oppositions mat / brillant, aplat / relief.

Ces orientations ne sont pas limitatives. Les champs d’application sont très vastes, combinant les différentes approches, touchant à des champs disciplinaires variés : linguistique, physico-chimie (azurants…), histoire et histoire de l’art, esthétique, sociologie, ethnologie, économie…

Les communications pourront être des présentations orales de 20 minutes suivies d’une discussion de 10 minutes, ou de courts commentaires de la projection de posters, en 10 minutes. Le choix de l’un ou l’autre mode sera décidé par le comité scientifique, sur proposition du communicant.

Conditions de soumission

Les propositions sont à envoyer à Claude Coupry claude.coupry@orange.fr et Françoise Cousin fcousin@live.fr

avant le 15 mai 2013

Elles feront l’objet d’un texte de 10 à 15 lignes.

Les journées d'étude se tiendront les 22 et 23 novembre 2013 au Musée du quai Branly.

Comité scientifique

• Marguerite Coppens, conservateur, Musées royaux d'Art et d'Histoire, Bruxelles, présidente de l'AFET
• Claude Coupry, physico-chimiste, ingénieur de recherche honoraire du CNRS
• Françoise Cousin, ethnologue, ingénieur de recherche honoraire de l'Enseignement supérieur
• Danièle Véron-Denise, conservateur honoraire des musées nationaux (château de Fontainebleau)