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Entrepreneurs culturels et industries culturelles au Maghreb

Cultural entrepreneurs and cultural industries in the Maghreb

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Publicado el mercredi 22 de mai de 2013

Resumen

Ces Journées d’étude, organisées par l’université Paris 13 (Labsic/Labex ICCA) et l’IRMC se donnent comme objectif de questionner les mutations que connaissent les industries culturelles au Maghreb, à travers l’étude de trois secteurs primordiaux : Les industries éditoriales (livre, presse, musique enregistrée et multimédia) ; L’audiovisuel (radio, télévision) ; Le cinéma. L’angle choisi dans cette perspective est celui de l’entrepreneur culturel, donc de l’initiative privée, avec l’appui ou non des pouvoirs publics et des politiques publiques de la culture. Il s’agira d’associer, en des moments distincts, professionnels et chercheurs.

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Journées d’étude organisées par l’université Paris 13 (Labsic/Labex ICCA[1]),  l’IRMC[2], l’IFT (Institut français de Tunisie), l’IHEC (Institut des hautes études commerciales de Carthage), en partenariat avec l’IFA (Institut français d’Algérie) et l’IFM (Institut français du Maroc)

Contexte

Alors qu’elles connaissaient, au cours des quarante dernières années, un grand essor dans les pays occidentaux et participaient de la mondialisation économique, les industries de la culture ont éprouvé durant le même temps le plus grand mal à se structurer dans les pays émergents. Au Maghreb, elles ont été longtemps inexistantes et en restent pour l’heure, souvent, « au stade artisanal[3] ». Certaines des raisons générales de cette situation sont connues et paraissent assez évidentes : sous-développement économique de la région ; manque de structuration des marchés de la culture et prix élevé, par rapport au pouvoir d’achat local, des produits culturels ; mainmise, après les Indépendances, de l’État sur les médias et l’édition, en particulier scolaire ; censure forte et tatillonne dans le domaine de la production et de la diffusion des biens culturels ; législation déficiente du droit de la propriété intellectuelle ; carences des politiques publiques de la culture… D’autres demandent sans doute à être précisées en fonction des situations particulières des trois grands pays de l’ensemble maghrébin, Algérie, Maroc et Tunisie.

Depuis une dizaine d’années, toutefois, est apparue une tendance à une certaine libéralisation économique, voire, bien que précaire et fragile, à une certaine ouverture politique (exemple : suppression au Maroc, en 2000, du monopole d’État sur la radiotélévision), ainsi qu’à une prise de conscience, encouragée par les grandes organisations internationales, du rôle moteur que pourraient jouer la culture sous toutes ses formes (spectacle vivant, artisanat, industries culturelles) et, plus généralement les industries du contenu et les industries créatives. Cette nouvelle donne, qui a pu encourager des initiatives nouvelles, semble certes fortement contrastée et peut être appréciée de manière très différente d’un pays à l’autre.

Au Maroc, par exemple, la fin des années quatre-vingt-dix a vu l’apparition de nouveaux magazines et de journaux, comme Le Journal ou Telquel, créés par de jeunes journalistesaffichant une totale indépendance à la fois par rapport aux partis politiques et au pouvoir politique. Dans le secteur de l’audiovisuel, des radios privées, fondées le plus souvent par de jeunes entrepreneurs, sont autorisées à émettre. Financées essentiellement par la publicité, elles transforment le paysage radiophonique au travers des programmes qu’elles proposent. Le Maroc, a aussi misé, depuis 20 ou 25 ans sur le développement de l’industrie cinématographique grâce, notamment, à un Fonds d’aide à la production cinématographique nationale[4], mis en place par le Centre cinématographique marocain qui a permis ces dernières années une multiplication des tournages de films et téléfilms nationaux ou étrangers et le développement des infrastructures, notamment en termes de studios et laboratoires de production ou post-production. En revanche, le nombre de salles n’a cessé de diminuer, de 250 en 1980 à seulement 71 en 2007. Les déficiences de la distribution cinématographique sont d’ailleurs communes aux trois pays concernés : 10 à 20 salles en Algérie, 14 en Tunisie. C’est aussi le Maroc qu’ont choisi comme zone pilote les grands distributeurs internationaux de produits et services culturels et de loisir, Virgin et Fnac, pour installer leurs premières surfaces de vente, l’un à Marrakech, l’autre à Casablanca.

En Algérie, à rebours, ce n’est guère qu’il y a trois ans que le président de la République a annoncé « la mise en place prochaine des industries culturelles[5] » nationales, preuve s’il en est de leur peu d’importance dans ce pays jusqu’à présent. En revanche, de nouveaux entrepreneurs culturels commencent à émerger, à l’exemple de Selma Hellal et de Sofiane Hadjadj, des éditions Barzakh, couronnées en 2010 par le prix principal (Principal Award) de la fondation hollandaise Prince Claus pour la Culture et le Développement.

En Tunisie, la révolution de janvier 2011 a provoqué une libération de la parole et une effervescence de l’édition, de l’audiovisuel et de la presse, écrite ou numérique - d’autant plus fortes qu’elles craignent d’être confisquées par la poussée de l’idéologie salafiste -, et une demande d’intervention de l’État sous la forme de politiques publiques de la culture, pour peu du moins qu’elles ne servent pas de nouvelles formes de contrôle de l’expression et de censure, comme c’était le cas avec l’ancien pouvoir benaliste. L’audiovisuel a pour sa part été libéralisé avec l’autorisation de création, lors d’une première vague, en juillet 2011, de douze nouvelles radios régionales et de cinq chaînes de télévision satellitaires.

Objectif

Dans ce contexte, où différentes dynamiques nouvelles sont, comme on le voit, perceptibles, et restent pour l’heure trop peu analysées, les journées d’études organisées à Tunis en mai 2013 se donnent comme objectif de questionner les mutations que connaissent les industries culturelles au Maghreb, à travers l’étude de trois secteurs primordiaux :

  • Les industries éditoriales (livre, presse, musique enregistrée et multimédia)
  • L’audiovisuel (radio, télévision)
  • Le cinéma

L’angle choisi dans cette perspective est celui de l’entrepreneur culturel, donc de l’initiative privée, avec l’appui ou non des pouvoirs publics et des politiques publiques de la Culture. Il s’agira d’associer, en des moments distincts, professionnels et chercheurs.

Différentes questions se posent alors : Peut-on parler réellement d’entrepreneur culturel dans les trois pays du Maghreb ? Si oui, comment le devient-on ? Quels sont les profils d’entrepreneurs culturels ? Quelles sont leurs spécificités dans cette région du monde ? Quelles sont les stratégies en matière de produits culturels qu’ils développent ? Quels sont les rapports entretenus avec les publics visés ? Avec les pouvoirs politiques ? Avec les partenaires ? Quels sont les facteurs à l’origine du renforcement ou de la compromission de la pérennité des entreprises culturelles dans les trois pays ? Peut-on parler de rentabilité du secteur culturel dans l’espace maghrébin?

Pour tenter d’apporter quelques réponses à ces différentes questions, nous proposons de concentrer la réflexion sur quatre axes :

  • Entrepreneur culturel et contexte socioéconomique

Les recherches portant sur les industries culturelles dans les pays du Maghreb ont souvent mis l’accent sur le faible degré de l’engagement privé dans des projets culturels, malgré l’existence de système d’incitations (Jaoudi, 2003[6]), sur un marché culturel qui ne favorise pas la promotion des entreprises économiques qui peuvent y opérer (Sehimi, 2003[7]). Quelles évolutions sont-elles à noter au cours de ces dernières années ? Quelles sont les raisons à l’origine de ces états de fait ? Peut-on (doit-on) imputer ces constats aux seuls choix de ces acteurs économiques ou faut-il chercher les raisons dans un contexte socioéconomique caractérisé entre autres par le faible pouvoir d’achat d’une frange importante des publics-cibles et par la prédominance d’une économie informelle très présente dans le marché de nombre de biens culturels (livres photocopiés, CD, DVD contrefaits, etc.) ? Peut également se poser la question sur la part de l’entreprenariat culturel dans le maintien de cette forme d’économie.

  • Entrepreneur culturel, pouvoirs publics et territoire

Quels rapports les pouvoirs publics entretiennent-ils avec les entrepreneurs culturels ? Quelle place les politiques publiques accordent-elles à l’entreprenariat dans le secteur de la culture ? L’engagement politique de l’entrepreneur culturel influence-t-il ses rapports avec les pouvoirs publics ? Peut-on observer des changements d’attitude de la part des décideurs politiques, au niveau des discours, des actions, par rapport à l’entreprenariat culturel, depuis les changements survenus en Tunisie et au Maroc ? Peut-on observer des différenciations entre les territoires en matière d’entreprenariat culturel ? Quelle incidence peut-on noter sur le développement du secteur de la culture et de l’accès aux biens culturels dans les territoires concernés ? Comment s’articulent les orientations en matière de politiques culturelles et les processus de libéralisation initiés dans les pays du Maghreb ? Quelles incidences ont-ils sur les entrepreneurs culturels nationaux mais également sur ceux venus d’ailleurs ?

  • Entrepreneur culturel et diversité culturelle

Les pays du Maghreb sont liés par une histoire commune et par une diversité culturelle partagée. Comment tout cela se traduit-il dans la production, la diffusion et la circulation des biens culturels au sein de l’espace maghrébin ? Quelle marge de manœuvre se dessine-t-elle pour les entrepreneurs culturels, afin de participer à la construction de cet espace ? Quelles articulations paraissent-elles possibles entre entreprenariat culturel et diversité de l’identité dans chacun des pays du Maghreb ? Comment cela se matérialise dans la production cinématographique, audiovisuelle, dans l’édition musicale ou livresque ? Comment les acteurs économiques valorisent-ils cette diversité en termes de production et de diffusion au niveau des trois pays, et au delà ?

  • Entrepreneur culturel et publics

La question des publics est au cœur des problématiques des industries culturelles. Quelle connaissance les entreprises culturelles ont-elles de leurs publics ? Si les industries culturelles connaissent des mutations profondes, comment cela se traduit-il au niveau des publics ? Peut-on parler d’un public maghrébin ? Si non, peut-on l’espérer un jour ? Comment les mutations démographiques dans les pays du Maghreb, conjuguées au processus d’internationalisation de la communication sont-elles prises en compte par les acteurs économiques de la culture dans leurs offres ? Quelle attention est-elle apportée aux jeunes publics sollicités plus que jamais par des produits culturels de plus en plus mondialisés et numérisés ?

Programme

 

Vendredi 24 mai 2013

 

9h00-9h15

Mots de bienvenue

- Slim Khalbous, directeur de l’IHEC Carthage

- Valéry Freland, conseiller de coopération et d’action culturelle, directeur de l’Institut Français de Tunisie

- Pierre-Noël Denieuil, directeur de l’IRMC/Tunis

- Bertrand Legendre, coordinateur du Labex ICCA et directeur du LABSIC (université Paris 13)

 

9h15-10h15

 

 

 

 

 

Conférence

Bernard Miège, professeur émérite à l’université Stendhal-Grenoble III

Industries créatives versus Industries culturelles : quoi de nouveau? Quoi de différent ? 

 Débat

10h15-10h45

Présentation des journées

Abdelfettah Benchenna, maître de conférence en sciences de la communication à l’université Paris 13 et Luc Pinhas, maître de conférence en sciences de la communication à l’université Paris 13 et vice-président de l’Alliance des éditeurs indépendants

Introduction à la problématique des journées d’étude 

 

10h45 - 11h15 Pause-café

11h45–13h

Table ronde sur les politiques de la Culture au Maghreb

 

Modérateur : Bertrand Legendre

• Bilel Aboudi, directeur adjoint de la Coopération internationale et des Relations extérieures, ministère de la Culture de Tunisie

L'entreprise culturelle tunisienne : aperçu des industries culturelles en Tunisie

• Amina Touzani, professeur, université Mohamed V, auteure du livre  Culture et politique culturelle au Maroc  (Casablanca, La croisée des chemins, 2003)

Entrepreneur culturel et politiques culturelles au Maroc

• Ammar Kessab, expert en politiques culturelles

Développement des industries culturelles en Algérie : limites et perspectives

• Larbi Chouikha, professeur à l’Institut de presse et de sciences de l’information (IPSI) Tunis,

Obstacles et limites à la réforme du secteur des médias en Tunisie

Débat

 

13h -14h Pause déjeuner

 

14h–16h00

Témoignages des professionnels

Cet atelier préliminaire recevra des entrepreneurs des industries culturelles. Ils seront questionnés autour de leur expérience : objectifs, motivations, difficultés rencontrées, évolutions, projections pour l’avenir

 

Modératrice :  Sihem Najar

• Hichem Ben Ammar (Tunisie), producteur-réalisateur cinéma, société « 5x 5»

• Karim Ben Smaïl (Tunisie), directeur général éditions Cérès

• Mohamed Salah Bettaïeb (Tunisie), directeur général des Editions et publications maghrébines (EPM)

• Samia Chelbi (Tunisie), directrice de l’école Net-Info, et Philip Belhassen (Tunisie), producteur de jeux vidéo

• Nadia Essalmi, (Maroc), directrice des éditions Yomad

• Sana Ghenima (Tunisie), fondatrice de Sanabil Med (numérique éducatif)

• dalila nadjem (Algérie), directrice éditions Dalimen

• Kaïs Zaïd (Tunisie), directeur de CinéFils (Cinémadart, Carthage)

 

 (contacts encore en cours)

16h - 16h30 Pause-café

16h30-18h30

Atelier 1 : Les entrepreneurs dans le secteur du cinéma

 

Modérateur : Abdelfettah Benchenna

Driss Jaidi, professeur, Centre régional des métiers de l’éducation et de la formation (CERMEF), Institut spécialisé de cinéma et d’audiovisuel (ISCA)

 

Le champ médiatique au Maroc : cinéma et télévisions

Kmar Bendana, professeur d'histoire contemporaine à l’Institut supérieur d'histoire du mouvement national (université de La Manouba) et chercheure associée à l'IRMC

L’industrie cinématographique en Tunisie : un retour sur l’histoire récente des premiers vingt ans de l’indépendance politique

Ayda Fitouri, maître assistant en sciences de l’information et de la communication, Emirates College of Technology aux EAU

Penser l’entreprenariat culturel comme facteur d’innovation économique et sociale : le cas de la production cinématographique en Tunisie

• Abdelouehab Makhloufi, maître de conférences en sciences de l’information et de la communication, université de Béjaïa

La réalité d’exploitation des salles de cinéma en Algérie et la dynamique de relance actuelle. Etude de cas : ville d’Alger

Débat

 

 

Samedi 25 mai 2013

 

9h15-9h50

Introduction à la journée

 

• Riadh Ferjani, maître de conférences, université de La Manouba, chercheur au Centre d'analyse et de recherches interdisciplinaires sur les medias (CARISM)

L’économie de la culture au Maghreb : pour un décentrement théorique

Débat

 

 

9h50-10h30

Atelier 2 : Les entrepreneurs dans le secteur de l’édition

 

Modérateur : Luc Pinhas

• Aissa Mérah, maître de conférences, université de Béjaïa

L’édition en Algérie : des éditeurs à la recherche d’un statut d’entrepreneurs culturels

• Mohamed Bendahan, professeur en sciences de l’information et de la communication, université Mohamed V de Rabat

L’éditeur au Maroc : une profession à la recherche de son public ? 

 

10h30 -11h Pause-café

11h00 -12h15

 

• Julien Denieuil, doctorant en sciences de l’information et de la communication, Labsic, université Paris 13

L'entrepreneur culturel maghrébin au prisme des politiques publiques : rapports et enjeux. Le cas des acteurs du marché du livre en Tunisie

Zineb Majdouli, maître de conférences à la Faculté libre des lettres et sciences humaines, université catholique de Lille

Trajectoires des musiques gnawa marocaines dans l’industrie du disque. De l’édition musicale internationale à l’auto-édition

Débat

 

12h15-13h30 Pause déjeuner

 

13h30 -15h

Atelier 3 : Les entrepreneurs dans le secteur de l’audiovisuel

 

Modérateur : Driss Jaïdi

Belkacem Mostefaoui, professeur,École nationale supérieure de journalisme et des sciences de l’information d’Alger

Mise en situation des producteurs et programmateurs dans la nouvelle dynamique de l'ouverture de l'audiovisuel en Algérie. Questions sur les articulations à l’emprise des modèles transnationaux

• Yassine Akhiate, doctorant en économie, université Mohamed V de Rabat

L’expérience marocaine à l’ère de la libéralisation du secteur audiovisuel : l’exemple des radios privées

Nabila Bouchaala Aldjia, maître de conférences à l’École nationale supérieure de journalisme et des sciences de l’information (ENSJSI) d’Alger

La production des séries télévisées en Algérie : enjeux et contraintes 

Débat

 

 

15h00-16h00

 

Synthèse des travaux et clôture des journées

 

Publication

Une publication est prévue comme second temps des journées d’études. Il ne s’agira pas de la seule édition des Actes des journées d’études, mais d’un ouvrage plus étendu.

Intervenants professionnels

  • Hichem Ben Ammar (Tunisie), réalisateur-producteur cinéma, société « 5x 5»
  • Karim Ben Smaïl (Tunisie), directeur général des éditions Cérès
  • Mohamed Salah Bettaïeb (Tunisie), directeur général des Editions et publications maghrébines (EPM)
  • Samia Chelbi (Tunisie), directrice de l’école Net-Info et Philip Belhassen, (Tunisie) producteur de jeux vidéo
  • Nadia Essalmi (Maroc), éditions Yomad
  • Sana Ghenima (Tunisie), fondatrice de Sanabil Med (numérique éducatif)
  • dalila nadjem (Algérie), directrice des éditions Dalimen
  • Kaïs Zaïd (Tunisie), directeur de CinéFils (Cinémadart, Carthage)

Intervenants universitaires

  • Bilel Aboudi, directeur adjoint de la Coopération internationale et des Relations extérieures, ministère de la Culture de Tunisie
  • Yassine Akhiate, doctorant en sciences économiques, université Mohamed V de Rabat et chargé d’études à la HACA (Haute autorité de la communication audiovisuelle du Maroc)
  • Mohamed Bendahan, professeur en sciences de l’information et de la communication, université Mohamed V de Rabat
  • Kmar Bendana, professeur d'histoire contemporaine à l’Institut supérieur d'histoire du mouvement national (université de La Manouba) et chercheure associée à l'IRMC
  • Nabila Bouchaala Aldjia, maître de conférences à l’École nationale supérieure de journalisme et des sciences de l’information (ENSJSI) d’Alger
  • Larbi Chouikha, professeur en sciences de l’information et de la communication à l’IPSI/Tunis
  • Julien Denieuil, doctorant en sciences de l’information et de la communication, université Paris 13/Labsic
  • Riadh Ferjani, maître de conférences à l'université de La Manouba, chercheur au Centre d'analyse et de recherches interdisciplinaire sur les medias (CARISM) et membre de la HAICA  (Haute instance pour la communication et l’audiovisuel de Tunisie)
  • Ayda Fitouri, maître assistant, Emirates College of Technology aux EAU
  • Driss Jaidi, professeur,  Centre régional des métiers de l’éducation et de la formation (CERMEF), Institut spécialisé de cinéma et d’audiovisuel (ISCA)
  • Ammar Kessab, expert en politiques culturelles
  • Zineb Majdouli, maître de conférences en sciences de l’information et de la communication, Faculté libre de lettres et de sciences humaines de l’université catholique de Lille
  • Abdelouehab Makhloufi, maître de conférences en sciences de l’information et de la communication, université de Béjaia
  • Aissa Mérah, maître de conférences en sciences de l’information et de la communication, université de Béjaia
  • Bernard Miège, professeur émérite en sciences de l’information et de la communication, université Stendhal de Grenoble III
  • Belkacem Mostefaoui, professeur à l’École nationale supérieure de journalisme et des sciences de l’information d’Alger
  • Amina Touzani, professeur, université Mohamed V de Rabat, auteure du livre  Culture et politique culturelle au Maroc  (Casablanca, La croisée des chemins, 2003)

[1] Labsic : Laboratoire des sciences de l’Information et de la Communication (Université Paris 13, EA 1803). Labex ICCA : Labex industries culturelles et création artistique. Numérique et Internet (labex inscrit dans le cadre du PRES Sorbonne-Paris-Cité).

[2] IRMC : Institut de recherche sur le Maghreb contemporain, installé à Tunis (MAE et CNRS, USR 3077).

[3] Ridha Najar, Le MagÉco, Tunis, n° 2, 15 février 2012, p. 32.

[4] Voir, notamment, Les industries créatives au Maroc, Etude réalisée à la demande du Bureau de l’UNESCO à Rabat par Rachid Benslimane, Professeur à l’Université Sidi Mohamed Ben Abdallah de Fès et coordonnateur national du pôle de compétences Patrimoine Culturel, Unesco, 2009

(rabat.unesco.org/IMG/pdf/IndustriesCulturellesMaroc.pdf).

[5] Voir par exemple : http://www.djazairess.com/fr/lemidi/906080106

[6] Mohamed Daoudi, Etude descriptive des industries culturelles en Tunisie, Agence intergouvernementale de la Francophonie, 2003, 35 p.

[7] Mustaph Sehimi, 2003, Les entreprises culturelles au Maroc : aspects socio-économiques, Agence intergouvernementale de la Francophonie, 2003, 47 p.


Lugares

  • Institut des hautes études commerciales (IHEC) de Carthage
    Tunez, Túnez

Fecha(s)

  • vendredi 24 de mai de 2013
  • samedi 25 de mai de 2013

Palabras claves

  • industries culturelles, entrepreneur culturel, Maghreb, Algérie, Maroc, Tunisie, économie de la culture

Fuente de la información

  • Abdelfettah Benchenna
    courriel : benchenna [at] univ-paris13 [dot] fr

Para citar este anuncio

« Entrepreneurs culturels et industries culturelles au Maghreb », Jornada de estudio, Calenda, Publicado el mercredi 22 de mai de 2013, https://calenda-formation.labocleo.org/249805

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