StartseiteMouvements ouvriers et décolonisation : l’expérience britannique, 1919-1984
Mouvements ouvriers et décolonisation : l’expérience britannique, 1919-1984
Labour and Empire in the Age of Decolonisation: the British Experience, 1919-1984
Veröffentlicht am mardi, 02. juillet 2013
Zusammenfassung
Alors qu’historiens de l’Empire et spécialistes d’histoire ouvrière se sont longtemps ignorés, le moment semble venu d’une « histoire sociale de l’Empire » et donc, pourquoi pas, d’une « histoire sociale de la décolonisation ». Dans l’historiographie de la décolonisation britannique, le monde du travail n’apparaît en effet souvent qu’à l’arrière-plan, les premiers rôles étant réservés aux « grands hommes » – hommes d’État métropolitains et élites indigènes en particulier. C’est ce relatif oubli des masses laborieuses (de leur vécu, de leurs initiatives, de leurs organisations) et du rôle des « sans voix » dans la dissolution de l’Empire britannique que notre journée d’études voudrait contribuer à réparer. La conférence se déroulera le vendredi 8 novembre 2013.
Inserat
Argumentaire
Alors qu’historiens de l’Empire et spécialistes d’histoire ouvrière se sont longtemps ignorés, le moment semble venu (si l’on en croit Bernard Porter ou Catherine Hall) d’une « histoire sociale de l’Empire » et donc, pourquoi pas, d’une « histoire sociale de la décolonisation » – dont Frederick Cooper, les « subalternistes », Stuart Ward ou encore Andrew Thompson ont déjà tracé la voie. Dans l’historiographie de la décolonisation britannique, le monde du travail n’apparaît en effet souvent qu’à l’arrière-plan, les premiers rôles étant réservés aux « grands hommes » – hommes d’Etat métropolitains et élites indigènes en particulier. C’est ce relatif oubli des masses laborieuses (de leur vécu, de leurs initiatives, de leurs organisations) et du rôle des « sans voix » dans la dissolution de l’Empire britannique que notre journée d’études voudrait contribuer à réparer.
La conférence se déroulera le vendredi 8 novembre 2013.
Axes thématiques
Mériteraient par exemple d’être explorées plus avant les thématiques ci-dessous :
en métropole
° sentiments de l’opinion publique, en particulier des classes populaires, à l’égard de la décolonisation ;
° politique impériale et post-impériale des différents gouvernements travaillistes, mais aussi du Parti travailliste dans l’opposition ;
° attitude du TUC vis-à-vis des questions coloniales et collaboration des syndicats avec le Foreign Office, notamment dans la période de « recolonisation » ;
° activisme anticolonial à géométrie variable du Communist Party of Great Britain, de l’Independent Labour Party, du Movement for Colonial Freedom.
dans les dominions
° positionnement des travaillistes et trade-unionistes canadiens, sud-africains, australiens et néo-zélandais par rapport à la Mère Patrie ;
° positionnement des mêmes par rapport aux populations indigènes et à la « décolonisation intérieure ».
dans les colonies
° impact des révoltes ouvrières (en Asie, en Afrique mais aussi aux Antilles ou au Proche-Orient) sur la politique des gouverneurs et du Colonial Office ;
° relations entre leaders nationalistes bourgeois et rébellions populaires ;
au croisement des différentes aires
° contacts, rencontres, échanges entre militants ouvriers ou nationalistes des territoires sous domination britannique et militants progressistes de métropole ;
° rôle des organisations internationales telles que l’Internationale socialiste, l’Internationale communiste, ou encore la League Against Imperialism.
De même que « l’histoire de la classe ouvrière britannique ne peut être écrite que comme une histoire transcontinentale » (Marcel van der Linden), parions avec John MacKenzie que l’histoire de l’Empire britannique, décolonisation incluse, a tout à gagner à redonner leur place aux « gens du commun ».
Modalités de soumission
Les abstracts, accompagnés d’une courte bio-bibliographie, sont à envoyer aux organisateurs :
- Yann Béliard (yann.beliard@univ-paris3.fr)
- Neville Kirk, Manchester Metropolitan University & University of Huddersfield (n.kirk@mmu.ac.uk)
avant le 10 septembre 2013.
La langue de la journée d’études sera l’anglais.
La journée aura lieu le 8 novembre 2013.
Une sélection des communications sera publiée par Liverpool University Press dans la collection ‘Studies in Labour History’.
Kategorien
- Geschichte (Hauptkategorie)
- Gesellschaft > Politikwissenschaften > Politikgeschichte
- Zeitraum > Neuere und Zeitgeschichte > 20. Jahrhundert
- Gesellschaft > Politikwissenschaften > Politische und soziale Strömungen
- Geographiscer Raum > Europa > Britische Inseln
- Gesellschaft > Geschichte > Sozialgeschichte
Orte
- Salle Claude Simon, Maison de la Recherche de l'Université Paris 3 - Sorbonne Nouvelle, - 4 rue des Irlandais
Paris, Frankreich (75005)
Daten
- mardi, 10. septembre 2013
Anhänge
Schlüsselwörter
- décolonisation, empire britannique, mouvement ouvrier, anticolonialisme
Kontakt
- Yann Béliard
courriel : yann [dot] beliard [at] univ-paris3 [dot] fr
Informationsquelle
- Yann Béliard
courriel : yann [dot] beliard [at] univ-paris3 [dot] fr
Zitierhinweise
« Mouvements ouvriers et décolonisation : l’expérience britannique, 1919-1984 », Beitragsaufruf, Calenda, Veröffentlicht am mardi, 02. juillet 2013, https://calenda-formation.labocleo.org/254402