Argumentaire
Après avoir, à leurs origines, étudié les campagnes comme espace privilégié, les géographies européennes s’en sont distanciées durant les années de croissance d’après la seconde guerre mondiale. Un ensemble de travaux s’est toutefois structuré, depuis les années 1960, pour montrer comment les campagnes se sont adaptées de gré ou de force aux contraintes que leur imposaient l’urbanisation des espaces et des esprits, l’industrialisation des modes de production et globalement leur marginalisation dans une société urbanisée et mondialisée. Dans ce contexte et parallèlement au retour en grâce des campagnes comme espaces attractifs, leurs ressources propres ont commencé à être étudiées et valorisées comme des points d’équilibre précieux pour les sociétés et les territoires. Les ressources naturelles et leur fonction récréative, les ressources alimentaires et les circuits courts, les pratiques agricoles post-productivistes, les dynamiques socioéconomiques territorialisées sont devenues des objets d’étude importants pour les géographes ruralistes.
Quelle que soit l’échelle d’observation retenue, ces travaux portent tantôt sur les espaces agricoles ou non bâtis au sein des territoires, tantôt sur les territoires ruraux définis dans leurs relations relatives aux agglomérations. Sauf précision, le terme campagne est employé, dans la suite de cet appel à communication, dans ce double sens.
Les travaux de l’unité mixte de recherche CNRS Espaces et sociétés (ESO) et ses colloques reflètent ces orientations : « Quelles campagnes pour demain ? » (Rennes, 1992), « L'environnement et la nature dans les campagnes, nouvelles fonctions entre dévitalisation et/ou revitalisation » (Nantes, 1997), « Des campagnes vivantes, un modèle pour l'Europe ? » (Nantes, 2000) et « Faire campagne. Pratiques et projets des espaces ruraux aujourd’hui » (Rennes, 2005). L’ambition du colloque de Nantes 2014 est de proposer une nouvelle étape dans la traduction géographique de cette « renaissance rurale ». D’une part, il convient de montrer comment les habitants des campagnes portent un regard renouvelé, sans doute plus critique et plus utilitaire qu’autrefois, sur la ville et le monde urbain. D’autre part, nous postulons que les campagnes sont devenues des espaces capables d’innover pour surmonter certaines contradictions de la société urbaine qui les englobe.
Il s’agit enfin de déceler les atouts et la compétitivité des campagnes dans le nouvel échiquier territorial marqué par la décentralisation, le désengagement des Etats, les coopérations interterritoriales, et soumis à une concurrence généralisée (attractivité résidentielle, touristique et économique, localisation des services publics).
Nous avons choisi d’entrer dans cette problématique par l’innovation car cela permet de mettre l’accent sur les changements, intentionnels ou non, mis en œuvre pour répondre à la demande « urbaine » c’est à dire aux évolutions de la société dans son ensemble. Vécue soit comme l’adaptation à une contrainte soit comme la mise à profit d’une opportunité nouvelle, l’innovation est un processus qui peut porter sur la mise en œuvre de technologies, sur les pratiques et les usages sociaux, comme sur les modalités d’organisation et d’évaluation des espaces (aménagements, paysages) et des territoires (mobilisations, régulations, structures de gouvernement et de gouvernance). Ces différents échelons de l’innovation, de l’individu à l’ensemble européen, peuvent être mis en cohérence territoriale ou thématique soit au sein d’une communication, soit entre elles dans les sessions du colloque. La pertinence de l’innovation comme outil d’analyse des campagnes et son utilisation médiatique pourront également être discutées. L’espace de référence du colloque, l’Europe continent, doit offrir un contexte permettant à la fois de réaliser des comparaisons valables et d’appréhender la diversité des solutions mises en œuvre d’une région ou d’une nation à l’autre, dans l’Union européenne et hors de ses limites. La dimension internationale du colloque doit aussi permettre de confronter les regards de géographies nationales : l’expérience des précédents colloques bilatéraux comme Baeza en 2007, Colchester en 2009 et Münster en 2011, a montré tout à la fois leurs convergences et leurs complémentarités.
Axes thématiques
Axe 1. Pratiques, valeurs et images de la ruralité : réappropriations et « recyclages »
« Dépassées » hier, innovantes aujourd’hui ? L’idée est ici de croiser les temporalités, les acteurs et les espaces, en regardant le renouvellement ou le renouveau de certaines pratiques, valeurs et images, comme si les campagnes bénéficiaient aujourd’hui d’un effet de balancier. Sous l’effet de la demande urbaine, certaines pratiques, négligées voire ridiculisées dans les années 1950 à 1980, sont remises au goût du jour, réinventées, revalorisées : les circuits courts, l’agriculture biologique ou l’habitat écologique autonome, réputés pratiques « alternatives » dans les années 1980, deviennent banals en campagne et se diffusent même en ville où le jardinage se veut parfois agriculture urbaine. Certaines ressources comme le bocage sont réhabilitées dans un nouveau contexte économique et politique. Certaines « résistances au changement » deviennent « visionnaires », voire fer de lance de l’innovation technique et sociale. Nous proposons quatre pistes thématiques, non exhaustives.
- Des modes d’habiter renouvelés
Quelles pratiques « rurales » les nouveaux habitants de la campagne adoptent-ils et qu’apportent-ils avec eux des pratiques « urbaines » ? Faut-il inventer un urbanisme rural à partir de l’urbain dans un rural déjà riche en modes d’habiter et en formes d’habitat spécifiques ? Ne risque-t-on pas de banaliser des paysages ruraux par l’habitat pavillonnaire dans un pays en croissance démographique comme la France, ou à l’opposé d’accepter que les riches puissent se réserver l’habitat traditionnel au creux de paysages préservés comme dans nombre de campagnes anglaises ? Quelle est l’incidence du recul démographique (qui libère du bâti) sur les modes d’habiter dans les villages et bourgs allemands ou espagnols ? La variété des situations régionales et locales permettra d’éviter toute essentialisation des processus socio-culturels à l’œuvre : les contextes nationaux laissent place à une large créativité des acteurs.
- Quels paysages pour des campagnes attractives ?
Cette piste se distingue de la précédente dont l’échelle de référence vise surtout les individus et les familles, tandis que l’attractivité se construit d’abord collectivement. Dans quelle mesure les paysages forgent-ils l’attractivité des campagnes ? Comment concilier une fonction touristique et résidentielle en partie fondée sur une imagerie verte ou bucolique, que véhiculent par exemple les documents de promotion immobilière et territoriale, avec la modernisation agricole des années 1960 et ses paysages types ? Comment les acteurs agricoles, les élus et les habitants des campagnes vivent-ils ce décalage ? Quant au renforcement de nouvelles « images » de la campagne, en lien avec un paradigme néo-naturaliste (place des questions liées à l’environnement), doit-il être compris comme une restauration ou comme une aliénation ? Conduit-il à de la préservation ou à une instrumentalisation économique, comme le montrait par exemple le processus de « naturbanización» présenté à Baeza en 2007 ?
- Des formes de cultures émergentes en campagne
Des groupes alternatifs, des marginaux (habitat léger ou mobile), des gens non « pensables » autrefois dans les campagnes (punks, squatters), et qui s’y installent aujourd’hui sans rencontrer forcément plus de désapprobation qu’en ville, contribuent parfois à la revitalisation rurale, à l’émergence d’un type de société pluriel ou multiculturel et au renouvellement des sociabilités. Quels sont les lieux et les formes de la culture dans les campagnes européennes d’aujourd’hui ? Quels sont le poids et le rôle du monde associatif ? Dans les espaces périurbains, quels équilibres s’établissent entre la gouvernance métropolitaine et les aménagements d’initiative habitante ?
- La reconquête et la réinvention du local
Dans une société urbaine mondialisée, la campagne est peut-être en meilleure posture pour imaginer de nouvelles figures du local permettant d’opposer à la banalisation des lieux et des modes de vie des formes d’expression très variées. La « reterritorialisation » de l’agriculture réinvente les terroirs autour de la multifonctionnalité et du lien social, certains agriculteurs devenant de véritables médiateurs qui donnent du sens aux lieux. Des formes de proximité se construisent autour d’innovations remettant par exemple au goût du jour l’utilisation du cheval de trait jusqu’en ville ou encore des matériaux locaux pour l’habitat et la construction. A l’inverse, des innovations comme la culture d’OGM, portées par d’autres acteurs ruraux, rencontrent des résistances dans la société. Entre les stratégies dominantes des agriculteurs (spécialisation, baisse du temps de travail) et la demande urbaine (diversité des produits, labels de qualité, respect de la nature), l’écart peut-il se réduire ?
Autour du foncier et de sa planification se nouent des mobilisations et des concertations locales plus larges. En France par exemple, les « trames vertes et bleues » introduisent l’approche écologique dans les documents d’urbanisme. Dans les espaces ouverts, certains groupes développent les pratiques récréatives (promenade, cueillettes, chasse, pêche), d’autres perdent des droits d’accès : dans quel cadre réguler et concilier ces appropriations et ces pratiques ?
Axe 2. Quels innovateurs dans quel contexte d’innovation ?
Il s’agit ici d’envisager les campagnes comme lieux d’expérimentation, d’y repérer les porteurs d’innovations, les contextes et les conditions, particulières ou récurrentes, d’émergence et de diffusion de ces innovations. Mais aussi de regarder comment ce processus met en avant certains acteurs plus que d’autres. Peut-on, enfin, identifier des innovateurs qui s’ignorent ?
- Trajectoires d’individus et de groupes d’innovateurs
Des exemples de trajectoires d’individus et de groupes d’innovateurs dans divers contextes territoriaux et thématiques nous permettront de mieux comprendre les conditions de l’innovation dans les campagnes européennes. Sur la base de quelles idéologies, de quels modèles, de quelles expériences ont-ils conçu leur action ? Quels appuis ont-ils pu trouver ? Quels appuis leur manque-t-il ? Peut-on mesurer l’autonomie des acteurs concernés vis-à-vis des systèmes de normes applicables à l’ensemble de la société comme vis-à-vis de ceux qui régissent les sociétés locales ?
- Les supports de l’innovation
Qu’apporte l’économie sociale et solidaire (ESS) à l’innovation économique et sociale des campagnes, en particulier les structures juridiques associatives et coopératives (comme en France la « société coopérative d’intérêt collectif ») ? Ces structures permettent-elles mieux que d’autres de surmonter les inconvénients de la faible densité ou de mobiliser les forces vives d’un territoire ? Quels sont les services innovants en campagne ?
Jusqu’où peuvent s’y développer les opérateurs locaux multiservices ? Comment s’y organisent les liens intergénérationnels dans un contexte de vieillissement de la population ? Quel rôle attribue-t-on à la jeunesse rurale ? Veut-elle, comme nombre de citadins d’aujourd’hui, vivre à la campagne ? Si oui, à quelles conditions ?
- Expériences de démocratie locale
Les modes d’organisation sociale et territoriale à l’échelon local sont très variés en Europe. Pourront être discutés ici les modes de fonctionnement des institutions politiques, par exemple les expériences de démocratie participative, mais aussi plus largement les dispositifs qui permettent de mobiliser l’expression populaire, l’initiative des communautés et la recherche de compromis entre acteurs locaux. Les situations nécessitant des arrangements avec les acteurs de la ville, dans le cadre de relations ville-campagne plus ou moins équilibrées, peuvent être une bonne occasion d’observer l’évolution des capacités de résistance et de négociation des populations rurales et de leurs représentants
A noter que s’il s’agit de discuter d’innovations dans les périmètres territoriaux (redécoupages, fusions, coopérations) ou l’attribution de nouvelles compétences (décentralisation), les communications seront plutôt orientées vers l’axe 3a.
- Politiques publiques d’incitation à l’innovation
Diversité ou convergence dans les politiques de développement rural en Europe peuvent aussi être perçues au travers de leur volonté d’innover. Au-delà des politiques normatives comme la PAC qui imposent certains changements, les espaces ruraux sont incités à inventer leurs propres objectifs et méthodes à travers des appels à projets ouverts (initiative Leader, « pôles d’excellence rurale » en France, etc.). Quelles sont aujourd’hui les conditions d’une autonomie de réflexion pour les collectivités rurales face à l’expertise ? Comment fonctionnent les outils de soutien à l’innovation tels que les incubateurs d’entreprises, et avec quelle efficacité ? Quels effets, mobilisateurs ou démobilisateurs, produit une innovation imposée de l’extérieur, comme la mise aux normes des bâtiments d’élevage ?
Il importe enfin de ne pas manquer de recul critique face à l’innovation. D’une part inciter les acteurs à l’innovation peut servir à se défausser de responsabilités politiques face à une crise économique. D’autre part, l’innovation cache parfois bien son jeu entre élaboration et reproduction structurelle. En quoi produit-elle des structures sociales renouvelées ? En quoi conforte-t-elle des structures sociales établies ? Si la campagne européenne est devenue un espace d’innovation, si elle a définitivement rompu avec son image d’arriération sociale, est-elle moins inféodée pour autant au jugement urbain ? Les politiques publiques permettent-elles finalement aux campagnes d’expérimenter comme les géographes aimeraient chercher, sans entrave ni œillères ?
Axe 3. Echelles et territoires de l’innovation dans les campagnes européennes
Cet axe vise à expliciter les conditions géographiques de l’émergence et de la diffusion des innovations dans les campagnes d’Europe, innovations qui ont été caractérisées dans les deux premiers axes. Pour construire une connaissance commune du cadre entre nations participantes, rien n’empêche toutefois que certaines sessions relevant de cet axe (en particulier du 3a) soient organisées en début de colloque.
- Evolutions récentes des structures territoriales en Europe
La question de l’organisation territoriale et de ses évolutions (réforme des collectivités territoriales en France, bilan de l’expérience des communautés administratives en Allemagne, controverses sur l’échelle régionale en Grande Bretagne, etc.) est fondamentale pour comprendre les dynamiques d’acteurs et l’émergence d’innovations dans les territoires ruraux. Des approches comparatives, sur des bases statistiques ou compréhensives, doivent permettre aux participants de s’approprier les cadres territoriaux de chaque géographie rurale nationale. Comme nous positionnons l’innovation par rapport au monde urbain englobant, il n’est en outre pas superflu de se demander en quoi la définition géographique du caractère rural des espaces étudiés et les critères de mesure du degré de proximité ville-campagne permettent d’identifier et de comprendre les innovations.
- Emergence et diffusion des innovations au sein des espaces ruraux
L’Europe nous montre des localisations assez typées de certaines innovations (éoliennes, agriculture biologique, systèmes alimentaires locaux, festivals ruraux). Où émergent les nouveaux modèles (agriculture, habitat, énergie) et comment s’opère leur diffusion? Est-ce de proche en proche, par le biais de réseaux, ou de manière aléatoire ? Quelle valeur d’exemplarité peut-on attribuer aux expériences étudiées ? L’exemple français de SCoT périurbains distincts de celui de leur pôle urbain (La Rochelle/ Pays d’Aunis) peut éclairer :
en quoi ces territoires qui se revendiquent ruraux mais qui dépendent de la ville voisine s’accommodent-ils du développement métropolitain ? La notion d’espace intermédiaire, fondamentale dans un pays d’urbanisation diffuse comme l’Allemagne, peut être ici appropriée: en quoi ces espaces construisent de nouvelles façons de vivre, de nouvelles mobilités (pas forcément « pendulaires »), de nouveaux rapports entre rural et urbain, de nouveaux modes de production ?
- Localisme et proximité en débat
Nous attendons que puissent être discutés les enjeux de compétition entre territoires, puisque l’innovation est un facteur de compétitivité, ce qui signifie qu’elle peut jouer « contre » des territoires concurrents. A contrario, quelles solidarités interterritoriales peut-on identifier ? S’agit-il de partager l’innovation, de partager les ressources ? Les modes de transport (transports en commun, à la demande, co-voiturage) semblent ainsi un thème révélateur du lien entre innovation et recomposition territoriales. Il en va de même de l’énergie : comment la produire, comment la consommer ? Des conflits entre planifications nationale et locale peuvent être identifiés : les campagnes doivent-elles produire de l’énergie pour le marché général, pour elles-mêmes, pour les villes voisines ? Peuvent-elles se montrer économes et ouvrir la voie pour leur environnement régional ? Il est ainsi avéré que les habitants des campagnes produisent moins de déchets ménagers que les citadins…
- Comparabilité et transférabilité de l’innovation
Du point de vue scientifique, peut-on comparer ce qui se passe dans les campagnes de différentes nations européennes ? Comment la spécificité des contextes juridiques, socio-économiques et culturels peut-elle être invoquée pour argumenter ou invalider les comparaisons ? Comment les acteurs locaux s’y prennent-ils pour réaliser eux-mêmes cette évaluation, par exemple lorsqu’ils découvrent des innovations pertinentes dans un pays qu’ils visitent ?
Peut-on faire une étude critique des politiques qui revendiquent explicitement, comme l’initiative Leader, la transférabilité des expériences ? La comparaison ou le transfert peuvent s’apprécier à différentes échelles : entre nations européennes ; d’une région à l’autre ; d’un lieu à l’autre. Le degré de divergence des contextes s’amenuise alors, mais l’on sait bien, en espace rural, que de petites différences entre localités voisines peuvent construire des murs d’incompréhension ! La transférabilité des innovations suppose alors que l’on innove aussi dans l’ouverture des esprits. Cette ouverture des esprits semble être un mouvement réel et heureux de nombreuses campagnes contemporaines en Europe, en particulier lorsque la bascule migratoire a permis une plus grande diversité de leur population: des exemples et des analyses qui le montreraient seront les bienvenues !
Modalités de soumission
La date limite de réception des propositions de communication est fixée
au 15 octobre 2013.
Adresse d’envoi des propositions de communication : rural.conference@univ-nantes.fr
Les propositions sont présentées en fichier pdf sur une feuille A4 recto-verso.
- Au recto figurent le titre de la communication dans la langue de la proposition, suivie de la traduction de ce titre dans les trois autres langues du colloque, et, pour chaque auteur ou coauteur, ses noms, prénoms, titres universitaires, position actuelle et institutions de rattachement ainsi que son e-mail.
- Au verso sera à nouveau indiqué le titre dans la langue de la proposition, et celle-ci sera résumée en caractère 11 en précisant obligatoirement la problématique, la méthodologie (y compris le ou les terrains retenus pour les approches empiriques) et les principaux résultats qui seront soumis à discussion.
Les éléments de la proposition (recto comme verso) seront susceptibles d’échanges entre tous les membres du comité scientifique et ne doivent donc pas avoir un caractère confidentiel.
Les auteurs seront prévenus de la sélection de leur proposition début décembre 2013, et devront remettre leur communication écrite, ou à défaut un long résumé, fin avril 2014, pour une diffusion des actes (numérique ou papier, sans ISBN) dès avant le colloque, ceci afin de faciliter les discussions en séance.
Les communications seront présentées dans une des quatre langues du colloque, des instructions seront données quant à l’opportunité de présenter des diaporamas bilingues français / anglais.
Après le colloque, les auteurs auront jusqu’au 20 septembre 2014 pour soumettre des textes révisés en vue de leur publication, qui sera envisagée par le comité scientifique sous forme de dossiers proposés à des revues reconnues ou d’ouvrages collectifs proposés à des éditeurs scientifiques éprouvés, en tenant compte des thématiques et du choix de langue de chaque auteur. Aucune garantie de publication n’est apportée par le comité scientifique, qui préviendra fin 2014 les auteurs de la proposition qui leur est faite, sous réserve d’avis favorable des relecteurs externes des revues et des éditeurs sollicités.
Comité scientifique
- BERMOND (Dr. Michaël - ), Université de Caen, Basse-Normandie, France
- BORN (Pr. Karl Martin - ), Universität Vechta, Niedersachsen, Deutschland
- CAWLEY (Pr. Mary - ), National University of Ireland, Galway, Eire
- CLOUT (Pr. Hugh - ), University College, London, United Kingdom
- DESLONDES (Pr. Olivier - ), Université Lyon 2, Rhône-Alpes, France
- ESPARCIA PÉREZ (Pr. Javier - ), Universitat de València, València, Espana
- FIRMINO (Pr. Ana - ), Universidade nuova de Lisboa, Lisboa, Portugal
- FORTUNEL (Dr. Frédéric - ), Université du Mans, Pays-de-la-Loire, France
- GRABSKI-KIERON (Pr. Ulrike - ), Universität Münster, Nordrhein-Westphalen, Deutschland
- HALFACREE (Dr. Keith - ), University of Swansea, Wales, United Kingdom
- JOUSSEAUME (Dr. Valérie - ), Université de Nantes, Pays-de-la-Loire, France
- LACQUEMENT (Pr. Guillaume - ), Université de Perpignan, Languedoc-Roussillon, France
- LE CARO (Dr. Yvon - ), Université Rennes 2, Bretagne, France
- MADELINE (Pr. Philippe - ), Université de Caen, Basse-Normandie, France
- MARGETIC (Pr. Christine - ), Université de Nantes, Pays-de-la-Loire, France
- MATA OLMO (Pr. Rafael - ), Universidad Autonoma de Madrid, Madrid, Espana
- MOLINERO HERNANDO (Pr. Fernando - ), Universidad de Valladolid, Castilla y León, Espana
- MORRIS (Dr. Carol - ), University of Nottingham, East Midlands, United Kingdom
- PIERRE (Dr. Geneviève - ), Université d’ Angers, Pays-de-la-Loire, France
- PLAZA GUTIÉRREZ (Pr. Juan Ignacio - ), Universidad de Salamanca, Castilla y León, Espana
- POULOT (Pr. Monique - ), Université Paris-Ouest, Ile-de-France, France
- POUZENC (Dr. Michaël - ), Université de Toulouse 2, Midi-Pyrénées, France
- QUEVA (Dr. Christophe - ), Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Ile-de-France, France
- REICHERT-SCHICK (Dr. Anja - ), Universität Trier, Rheinland-Pfalz,Deutschland
- ROSSI (Pr Luisa - ), Universita di Parma, Emilia-Romagne, Italia
- ROTH (Dr. Hélène - ), Université Blaise Pascal, Clermont-Ferrand, Auvergne, France
- SOULARD (Dr. Christophe Toussaint - ), INRA de Montpellier, Languedoc-Roussillon, France
- WALFORD (Pr. Nigel - ), Kingston University, London, United Kingdom
Comité d’organisation
- BACCONNIER-BAYLET (Dr. Sandrine - ), Université du Mans, Pays-de-la-Loire, France
- BERMOND (Dr. Michaël - ), Université de Caen, Basse-Normandie, France
- DESLONDES (Pr. Olivier - ), Université Lyon 2, Rhône-Alpes, France
- FORTUNEL (Dr. Frédéric - ), Université du Mans, Pays-de-la-Loire, France
- GUIU (Dr. Claire - ), Université de Nantes, Pays-de-la-Loire, France
- JOUSSEAUM E(Dr. Valérie - ), Université de Nantes, Pays-de-la-Loire, France
- LACQUEMENT (Pr. Guillaume - ), Université de Perpignan, Languedoc-Roussillon, France
- LE CARO (Dr. Yvon - ), Université Rennes 2, Bretagne, France
- MADELINE (Pr. Philippe - ), Université de Caen, Basse-Normandie, France
- MARGETIC (Pr. Christine - ), Université de Nantes, Pays-de-la-Loire, France
- MARIE (Dr. Maxime - ), Université de Caen, Basse-Normandie, France
- MONTEMBAULT (Dr. David - ), Université d’ Angers, Pays-de-la-Loire, France
- PIERRE (Dr. Geneviève - ), Université d’ Angers, Pays-de-la-Loire, France
- RIVIERE (Dr. Jean - ), Université de Nantes, Pays-de-la-Loire, France
- ROUGET (Dr. Nicolas - ), Université de Valenciennes, Nord-Pas-de-Calais, France
Argument
After having emphasised the study of rural areas, European geographers increasingly lost interest in them during the years of economic growth after World War II. Nonetheless, a collection of work has emerged since the 1960s to show how rural areas have adapted to constraints imposed by urbanization, involving changing ideas, industrialization, and rural marginalization in urbanized and globalized society. As well as acting as attractive areas for residents, rural areas have been studied in their own right and as valuable counter balances for urban society. Natural resources, recreation, food production, post-productivist agriculture, and socio-economic trends have become important objects of study by geographers who have rural interests. Whatever scale of observation is selected, these pieces of work will sometimes relate to agricultural or non-built-up areas, and sometimes to rural areas defined in relation to urban agglomerations. Unless otherwise specified the term ‘countryside’ is used with this double meaning in the present call for papers.
The work of the CNRS research team ‘Spaces and Societies’ (ESO) and its colloquia reflect these orientations: ‘What countrysides for tomorrow?’ (Rennes, 1992); ‘Environment and nature in the countryside, new functions between decline and/or revitalization’ (Nantes, 1997), ‘Living countrysides, a model for Europe?’ (Nantes, 2000); ‘Making the countryside. Practices and projects in rural spaces today’ (Rennes, 2005). The ambition of the colloquium to be held at Nantes in 2014 is to propose a new stage in the geographical expression of this ‘rural renaissance’. It will show how rural dwellers regard the city and the urban world, often in both a critical and a utilitarian way. We argue that rural areas have become spaces capable of creating innovations to overcome some of the contradictions in urban society that surrounds them.
Also, we seek to examine how rural areas compete in new territorial assemblages marked by decentralization, reduced control by central State authorities, and inter-territorial cooperation, and experiencing general competition (attractiveness of residences, tourism, and economic activities; and location of public services).
We have chosen to emphasise innovation as the way to approach these problems since this allows us to emphasize changes, both intentional and unintentional, the respond to ‘urban’ demand, that is to society as a whole. Expressed as adapting to constraints and exploiting new opportunities, innovation is a process that relates to the application of technologies, to social processes and usage, to ways of organizing and evaluating areas (planning, landscapes) and territories (regulations, structures of government and governance). Different scales of innovation, from the individual to Europe as a whole, may be approached spatially and thematically, either in an individual paper, or in a series of papers in sessions at the Conference.
The relevance of innovation as a means of analyzing the countryside and its use in the media may equally well be discussed. Adopting the continent of Europe as the frame of reference for the Conference allows useful comparisons to be made and diverse solutions to be explored from one region or one nation to another, both within the European Union or beyond its limits. The international dimension of the Conference will also allow geographical approaches of various countries to be compared: experience of earlier bilateral conferences, such as Baeza in 2007, Colchester in 2009 and Münster in 2011, revealed points of convergence and complementarity.
Theme 1. Practices, values and images of rurality: reappropriations and ‘recycling’
‘Out-dated’ yesterday, innovating today? Here the ideas is to compare temporalities, actors and spaces, by examining the renewal of certain practices, values and images, as if countrysides are now benefitting from a balancing effect. Responding to urban demand, certain practices that were neglected or even ridiculed from 1950 to the 1980s have now been renewed and reappraised to become the flavour of the month; locally-based food supply, organic farming, self-sufficient eco-friendly living, that were considered ‘alternative’ practices in the 1980s, are becoming commonplace in the countryside and are spreading in urban areas where gardening is sometime seen as urban agriculture. Some resources, such as enclosed, hedgerow landscapes (bocage), have been reappraised in a new economic and political context. Certain ‘resistance to change’ have become ‘visionary’, even spearheading technical and social innovation. We suggest four themes, but these are not exhaustive.
What ‘rural’ practices are being adopted by new inhabitants in the countryside, and are they bringing ‘urban’ practices with them? Should a form of settlement planning be developed from urban experience in rural areas that are already rich in their own settlement forms? There are threats of suburban housing in the countryside; should there be a focus on rural production and conservation? Is rural depopulation releasing housing stock? Different national contexts permit various forms of creativity.
- What landscapes for attractive countryside?
Emphasising individuals and families especially, to what extent do landscapes shape the attractiveness of the countryside that is initially recognized collectively? How to reconcile the green, bucolic imagery of tourist and residential publicity, with modernized agriculture and its landscape consequences? How are local councillors and residents coping with these changes? What new, ‘neo-naturalist’ images of the countryside are there, linked to environmentalism? What links are there between environmentalism, preservation, economic development, and ‘nature-urbanization’, discussed in Spain in 2007?
- Forms of emerging culture in the countryside
‘Alternative’ groups, marginalized members of society (punks, squatters, travellers, those in temporary shelters or mobile homes), once unthinkable in the countryside, are now installing themselves and not necessarily receiving more hostility that in towns. What is their contribution to rural revitalization, to the emergence of a new kind of plural, or multicultural society, and to the renewal of social interaction? Where are such places in Europe’s countrysides? In peri-urban areas, what balance is there between metropolitan governance and initiatives by local residents?
d) Reconquest and re-invention of the local
Perhaps the countryside is a better place for envisaging new expressions of the ‘local’, as opposed to the banalization of places and ways of life in our urbanized, globalized world. With growing concern for locally produced food some farmers are mediators who are imparting new ‘meanings’ and identities to rural places. Carthorses in towns? Use of local building materials? Other innovations in the countryside, such as OGMs, encounter resistance in society. Can the differences between farmers’ quest for efficiency and new urban demands (e.g. for quality foodstuffs, respect for nature) be reduced? To what extent are ecological and environmental approaches being introduced into territorial planning? Across some open spaces some groups enjoy recreation (hiking, picking flowers and berries, hunting, fishing), whilst access to other open areas is declining: how to regulate such areas and reconcile these differences?
Theme 2. Which innovators and what context for innovation?
The aim is to envisage countrysides as places of innovation, to examine innovators, and to explore the contexts and conditions (both specific and recurrent) for the emergence and diffusion of innovations; but also to see how these processes favour some actors rather than others. Can one identify unknown innovators?
- Trajectories of individuals and groups of innovators
Looking at individuals and groups in various territorial and thematic contexts may help us understand conditions for innovation in European countryside. On what ideological bases have innovators conceived action? What models adopted, and experiments conducted? What support have they received, and what help is lacking? Can one identify the autonomy of these innovators against the norms of wider society or local society?
What support from cooperative and other groups? Do such structures help overcome the inconvenience of living in thinly-peopled areas? Do they help to mobilize local dynamism? What innovating services? Can flexible, multi-services be developed? How may one mobilize inter-generational links in ageing rural areas? What innovating role for young rural people? Do young rural people wish to continue to live in the countryside, and if so under what conditions?
- Experiments with local democracy
Social and territorial organization at the local scale varies enormously across Europe. These variations may be discussed here, including attempts at participative democracy, community initiatives, and attempts to reconcile local actors. Changes in administrative authorities offer a chance to observe aspects of resistance and negotiation between rural dwellers and their political representatives.
- Public policies to encourage innovation
In addition to the CAP, there have been various EU initiatives, including the LEADER programme and ‘poles of rural excellence’. What are the relations between such schemes and local groups in the countryside? How effective have these schemes been in encouraging new initiatives and new economic enterprises? How effective have externally imposed innovations been (e.g. modern livestock accommodation). To what extent do innovations stimulate social change or reinforce established social structures? It is important not to avoid Adopting a critical approach to innovations. On the one hand to encourage innovators may help clarify political responsibilities when confronted by economic crisis. On the other hand, innovation sometimes hides its role in structural elaboration and reproduction. How does innovation produce renewed social structures? How does it support established social structures? If the European countryside becomes a place for innovation, to what extent will its image of social backwardness and inferiority to urban life remain? Will public policies allow rural areas to experiment, as geographers would like to see, without hindrance or blinkers.
Theme 3. Scales and territories of innovation in Europe’s countryside
This cluster seeks to explore geographical conditions behind the emergence and diffusion of innovations in the European countryside: innovations characterized under the first two themes. To encourage crossnational information, some sessions in this third cluster might be scheduled early in the Conference.
- Recent territorial changes in Europe
Changes in local authority units, regionalization and related issues are fundamental to understanding the dynamism of actors and the emergence of innovations in rural areas. Comparative papers covering more than one country would be useful. How do rural areas fare in terms of administration by comparison with surrounding urban areas and urban society?
- Emergence and diffusion of innovations in rural areas
Europe demonstrates certain types of location for certain innovations:- windfarms, organic farming, local food systems, rural festivals. Where are new models (for agriculture, settlement, energy) emerging, and how are they being diffused? Is this a matter of proximity and networks, or is it a more random process? How typical are the various experiences studied? Can the idea of ‘intermediate space’, as in Germany, be applied elsewhere with regard to new forms of mobility (not necessarily rural to urban) or new forms of production?
- Localism and proximity in debate
Here it is expected that there will be discussion of competition between areas, since innovation is a factor of competiveness; how may this operate in the context of competing territories? Or what inter-territorial solidarities may be identified? Can innovations and resources be shared among different areas? Forms of transport (public, on-request, car-sharing) might be a revealing theme to illuminate the link between innovation and territorial re-composition. Similarly for energy: how to produce it, and consume it? Conflicts between national planning and local concerns can be identified: should rural areas produce energy for the national market and for towns nearby? Can they be efficient and significant in the regional environment? Do rural dwellers produce less household rubbish that their urban counterparts?
- Comparability and transferability of innovation
From a scientific point of view, can one compare what is happening in the countrysides of the different nations of Europe? To what extent do juridical, socio-economic and cultural differences limit such comparisons or make them invalid? How do local actors make such evaluations, for example when they discover relevant innovations in areas they have visited in other European countries? Can one make a critical study of policies, such as LEADER, which focus on the transferability of experiences? Comparison and transfer may be appreciated at different scales: nation, region, and locality. Broad comparisons may be made but differences between neighbouring localities can create walls of incomprehension! The transferability of innovations requires openness to new ideas. Fortunately, such openness seems to be present in many rural areas of Europe, especially where migrations trends have contributed to a greater diversification of their population: examples and analyses of such situations will be welcome.
Submission guidelines
The date for submitting proposals for delivering papers is
15 October 2013
Proposals to be send to: <rural.conference@univ-nantes.fr>
Proposals are to be sent as pdf files as on two side of A4.
- On the first side is to be shown the title of the paper in the language to be used for the presentation, followed by the translation of the title into the three other languages of the Conference. For each author and co-author, family name, first name, university position, home institution, and email are to be given.
- On the second side should be indicated, in 11 point font, the language to be used and a summary of the proposed paper emphasising its problematic, its methodology (including the area(s) studies for empirical studies) and the principal results obtained. Information from both sides of the proposal sheet will be considered by members of the scientific committee and will not be confidential in character.
Authors will be informed if their proposal has been selected by early December 2013, and must send their written paper (or, failing that, a long summary) by April 2014, so that the proceedings may be distributed (either electronically or on paper, but without ISBN) well before the meeting. This will facilitate discussions at the Conference.
Oral communications will be presented in one of the four languages of the Conference. Instructions will be given regarding the possibility of bilingual slide presentations (powerpoint) with text in French and English.
After the Conference, contributors will have the opportunity of submitting their revised texts before 20 September 2014, with a view to publication. The scientific committee envisages that this may be in the form of special issues of academic journals, or edited volumes to be offered to reputable publishing houses. The precise form of publication will depend on the theme and the language of the material submitted by each author.
The scientific committee cannot guarantee publication but anticipates being able to communicate what solution has been adopted by the end of 2014, depending upon favourable responses from the reviewers, in the case of journals, and from publishers, in the case of books.
Scientific Committee
- BERMOND (Dr. Michaël - ), Université de Caen, Basse-Normandie, France
- BORN (Pr. Karl Martin - ), Universität Vechta, Niedersachsen, Deutschland
- CAWLEY (Pr. Mary - ), National University of Ireland, Galway, Eire
- CLOUT (Pr. Hugh - ), University College, London, United Kingdom
- DESLONDES (Pr. Olivier - ), Université Lyon 2, Rhône-Alpes, France
- ESPARCIA PÉREZ (Pr. Javier - ), Universitat de València, València, Espana
- FIRMINO (Pr. Ana - ), Universidade nuova de Lisboa, Lisboa, Portugal
- FORTUNEL (Dr. Frédéric - ), Université du Mans, Pays-de-la-Loire, France
- GRABSKI-KIERON (Pr. Ulrike - ), Universität Münster, Nordrhein-Westphalen, Deutschland
- HALFACREE (Dr. Keith - ), University of Swansea, Wales, United Kingdom
- JOUSSEAUME (Dr. Valérie - ), Université de Nantes, Pays-de-la-Loire, France
- LACQUEMENT (Pr. Guillaume - ), Université de Perpignan, Languedoc-Roussillon, France
- LE CARO (Dr. Yvon - ), Université Rennes 2, Bretagne, France
- MADELINE (Pr. Philippe - ), Université de Caen, Basse-Normandie, France
- MARGETIC (Pr. Christine - ), Université de Nantes, Pays-de-la-Loire, France
- MATA OLMO (Pr. Rafael - ), Universidad Autonoma de Madrid, Madrid, Espana
- MOLINERO HERNANDO (Pr. Fernando - ), Universidad de Valladolid, Castilla y León, Espana
- MORRIS (Dr. Carol - ), University of Nottingham, East Midlands, United Kingdom
- PIERRE (Dr. Geneviève - ), Université d’ Angers, Pays-de-la-Loire, France
- PLAZA GUTIÉRREZ (Pr. Juan Ignacio - ), Universidad de Salamanca, Castilla y León, Espana
- POULOT (Pr. Monique - ), Université Paris-Ouest, Ile-de-France, France
- POUZENC (Dr. Michaël - ), Université de Toulouse 2, Midi-Pyrénées, France
- QUEVA (Dr. Christophe - ), Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Ile-de-France, France
- REICHERT-SCHICK (Dr. Anja - ), Universität Trier, Rheinland-Pfalz,Deutschland
- ROSSI (Pr Luisa - ), Universita di Parma, Emilia-Romagne, Italia
- ROTH (Dr. Hélène - ), Université Blaise Pascal, Clermont-Ferrand, Auvergne, France
- SOULARD (Dr. Christophe Toussaint - ), INRA de Montpellier, Languedoc-Roussillon, France
- WALFORD (Pr. Nigel - ), Kingston University, London, United Kingdom
Organization Committee
- BACCONNIER-BAYLET (Dr. Sandrine - ), Université du Mans, Pays-de-la-Loire, France
- BERMOND (Dr. Michaël - ), Université de Caen, Basse-Normandie, France
- DESLONDES (Pr. Olivier - ), Université Lyon 2, Rhône-Alpes, France
- FORTUNEL (Dr. Frédéric - ), Université du Mans, Pays-de-la-Loire, France
- GUIU (Dr. Claire - ), Université de Nantes, Pays-de-la-Loire, France
- JOUSSEAUME (Dr. Valérie - ), Université de Nantes, Pays-de-la-Loire, France
- LACQUEMENT (Pr. Guillaume - ), Université de Perpignan, Languedoc-Roussillon, France
- LE CARO (Dr. Yvon - ), Université Rennes 2, Bretagne, France
- MADELINE (Pr. Philippe - ), Université de Caen, Basse-Normandie, France
- MARGETIC (Pr. Christine - ), Université de Nantes, Pays-de-la-Loire, France
- MARIE (Dr. Maxime - ), Université de Caen, Basse-Normandie, France
- MONTEMBAULT (Dr. David - ), Université d’ Angers, Pays-de-la-Loire, France
- PIERRE (Dr. Geneviève - ), Université d’ Angers, Pays-de-la-Loire, France
- RIVIERE (Dr. Jean - ), Université de Nantes, Pays-de-la-Loire, France
- ROUGET (Dr. Nicolas - ), Université de Valenciennes, Nord-Pas-de-Calais, France