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Les campagnes : espaces d’innovation dans un monde urbain
The Countryside: spaces of innovation in an urban world
Publicado lundi, 15 de juillet de 2013
Resumo
L'UMR CNRS 6590 ESO et la commission de géographie rurale du CNFG, en collaboration avec les commissions de géographie rurale britanniques, allemandes et espagnoles, organisent à Nantes du 02 au 06 juin 2014 un colloque international de géographie rurale sur « Les campagnes : espaces d'innovation dans un monde urbain ». Il s’agit de poursuivre les travaux engagés sur les transformations contemporaines des espaces ruraux en Europe en les croisant plus particulièrement ici avec la notion d’innovation (entendue au sens large du terme). Trois axes de réflexion ont été retenus : pratiques, valeurs et images de la ruralité (réappropriations et « recyclages ») ; quels innovateurs dans quels contextes d’innovation ? ; échelles et territoires de l’innovation dans les campagnes européennes. La pertinence de la notion d’innovation comme grille de lecture des campagnes et son utilisation médiatique pourront également être discutées.
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Argumentaire
Après avoir, à leurs origines, étudié les campagnes comme espace privilégié, les géographies européennes s’en sont distanciées durant les années de croissance d’après la seconde guerre mondiale. Un ensemble de travaux s’est toutefois structuré, depuis les années 1960, pour montrer comment les campagnes se sont adaptées de gré ou de force aux contraintes que leur imposaient l’urbanisation des espaces et des esprits, l’industrialisation des modes de production et globalement leur marginalisation dans une société urbanisée et mondialisée. Dans ce contexte et parallèlement au retour en grâce des campagnes comme espaces attractifs, leurs ressources propres ont commencé à être étudiées et valorisées comme des points d’équilibre précieux pour les sociétés et les territoires. Les ressources naturelles et leur fonction récréative, les ressources alimentaires et les circuits courts, les pratiques agricoles post-productivistes, les dynamiques socioéconomiques territorialisées sont devenues des objets d’étude importants pour les géographes ruralistes.
Quelle que soit l’échelle d’observation retenue, ces travaux portent tantôt sur les espaces agricoles ou non bâtis au sein des territoires, tantôt sur les territoires ruraux définis dans leurs relations relatives aux agglomérations. Sauf précision, le terme campagne est employé, dans la suite de cet appel à communication, dans ce double sens.
Les travaux de l’unité mixte de recherche CNRS Espaces et sociétés (ESO) et ses colloques reflètent ces orientations : « Quelles campagnes pour demain ? » (Rennes, 1992), « L'environnement et la nature dans les campagnes, nouvelles fonctions entre dévitalisation et/ou revitalisation » (Nantes, 1997), « Des campagnes vivantes, un modèle pour l'Europe ? » (Nantes, 2000) et « Faire campagne. Pratiques et projets des espaces ruraux aujourd’hui » (Rennes, 2005). L’ambition du colloque de Nantes 2014 est de proposer une nouvelle étape dans la traduction géographique de cette « renaissance rurale ». D’une part, il convient de montrer comment les habitants des campagnes portent un regard renouvelé, sans doute plus critique et plus utilitaire qu’autrefois, sur la ville et le monde urbain. D’autre part, nous postulons que les campagnes sont devenues des espaces capables d’innover pour surmonter certaines contradictions de la société urbaine qui les englobe.
Il s’agit enfin de déceler les atouts et la compétitivité des campagnes dans le nouvel échiquier territorial marqué par la décentralisation, le désengagement des Etats, les coopérations interterritoriales, et soumis à une concurrence généralisée (attractivité résidentielle, touristique et économique, localisation des services publics).
Nous avons choisi d’entrer dans cette problématique par l’innovation car cela permet de mettre l’accent sur les changements, intentionnels ou non, mis en œuvre pour répondre à la demande « urbaine » c’est à dire aux évolutions de la société dans son ensemble. Vécue soit comme l’adaptation à une contrainte soit comme la mise à profit d’une opportunité nouvelle, l’innovation est un processus qui peut porter sur la mise en œuvre de technologies, sur les pratiques et les usages sociaux, comme sur les modalités d’organisation et d’évaluation des espaces (aménagements, paysages) et des territoires (mobilisations, régulations, structures de gouvernement et de gouvernance). Ces différents échelons de l’innovation, de l’individu à l’ensemble européen, peuvent être mis en cohérence territoriale ou thématique soit au sein d’une communication, soit entre elles dans les sessions du colloque. La pertinence de l’innovation comme outil d’analyse des campagnes et son utilisation médiatique pourront également être discutées. L’espace de référence du colloque, l’Europe continent, doit offrir un contexte permettant à la fois de réaliser des comparaisons valables et d’appréhender la diversité des solutions mises en œuvre d’une région ou d’une nation à l’autre, dans l’Union européenne et hors de ses limites. La dimension internationale du colloque doit aussi permettre de confronter les regards de géographies nationales : l’expérience des précédents colloques bilatéraux comme Baeza en 2007, Colchester en 2009 et Münster en 2011, a montré tout à la fois leurs convergences et leurs complémentarités.
Axes thématiques
Axe 1. Pratiques, valeurs et images de la ruralité : réappropriations et « recyclages »
« Dépassées » hier, innovantes aujourd’hui ? L’idée est ici de croiser les temporalités, les acteurs et les espaces, en regardant le renouvellement ou le renouveau de certaines pratiques, valeurs et images, comme si les campagnes bénéficiaient aujourd’hui d’un effet de balancier. Sous l’effet de la demande urbaine, certaines pratiques, négligées voire ridiculisées dans les années 1950 à 1980, sont remises au goût du jour, réinventées, revalorisées : les circuits courts, l’agriculture biologique ou l’habitat écologique autonome, réputés pratiques « alternatives » dans les années 1980, deviennent banals en campagne et se diffusent même en ville où le jardinage se veut parfois agriculture urbaine. Certaines ressources comme le bocage sont réhabilitées dans un nouveau contexte économique et politique. Certaines « résistances au changement » deviennent « visionnaires », voire fer de lance de l’innovation technique et sociale. Nous proposons quatre pistes thématiques, non exhaustives.
- Des modes d’habiter renouvelés
Quelles pratiques « rurales » les nouveaux habitants de la campagne adoptent-ils et qu’apportent-ils avec eux des pratiques « urbaines » ? Faut-il inventer un urbanisme rural à partir de l’urbain dans un rural déjà riche en modes d’habiter et en formes d’habitat spécifiques ? Ne risque-t-on pas de banaliser des paysages ruraux par l’habitat pavillonnaire dans un pays en croissance démographique comme la France, ou à l’opposé d’accepter que les riches puissent se réserver l’habitat traditionnel au creux de paysages préservés comme dans nombre de campagnes anglaises ? Quelle est l’incidence du recul démographique (qui libère du bâti) sur les modes d’habiter dans les villages et bourgs allemands ou espagnols ? La variété des situations régionales et locales permettra d’éviter toute essentialisation des processus socio-culturels à l’œuvre : les contextes nationaux laissent place à une large créativité des acteurs.
- Quels paysages pour des campagnes attractives ?
Cette piste se distingue de la précédente dont l’échelle de référence vise surtout les individus et les familles, tandis que l’attractivité se construit d’abord collectivement. Dans quelle mesure les paysages forgent-ils l’attractivité des campagnes ? Comment concilier une fonction touristique et résidentielle en partie fondée sur une imagerie verte ou bucolique, que véhiculent par exemple les documents de promotion immobilière et territoriale, avec la modernisation agricole des années 1960 et ses paysages types ? Comment les acteurs agricoles, les élus et les habitants des campagnes vivent-ils ce décalage ? Quant au renforcement de nouvelles « images » de la campagne, en lien avec un paradigme néo-naturaliste (place des questions liées à l’environnement), doit-il être compris comme une restauration ou comme une aliénation ? Conduit-il à de la préservation ou à une instrumentalisation économique, comme le montrait par exemple le processus de « naturbanización» présenté à Baeza en 2007 ?
- Des formes de cultures émergentes en campagne
Des groupes alternatifs, des marginaux (habitat léger ou mobile), des gens non « pensables » autrefois dans les campagnes (punks, squatters), et qui s’y installent aujourd’hui sans rencontrer forcément plus de désapprobation qu’en ville, contribuent parfois à la revitalisation rurale, à l’émergence d’un type de société pluriel ou multiculturel et au renouvellement des sociabilités. Quels sont les lieux et les formes de la culture dans les campagnes européennes d’aujourd’hui ? Quels sont le poids et le rôle du monde associatif ? Dans les espaces périurbains, quels équilibres s’établissent entre la gouvernance métropolitaine et les aménagements d’initiative habitante ?
- La reconquête et la réinvention du local
Dans une société urbaine mondialisée, la campagne est peut-être en meilleure posture pour imaginer de nouvelles figures du local permettant d’opposer à la banalisation des lieux et des modes de vie des formes d’expression très variées. La « reterritorialisation » de l’agriculture réinvente les terroirs autour de la multifonctionnalité et du lien social, certains agriculteurs devenant de véritables médiateurs qui donnent du sens aux lieux. Des formes de proximité se construisent autour d’innovations remettant par exemple au goût du jour l’utilisation du cheval de trait jusqu’en ville ou encore des matériaux locaux pour l’habitat et la construction. A l’inverse, des innovations comme la culture d’OGM, portées par d’autres acteurs ruraux, rencontrent des résistances dans la société. Entre les stratégies dominantes des agriculteurs (spécialisation, baisse du temps de travail) et la demande urbaine (diversité des produits, labels de qualité, respect de la nature), l’écart peut-il se réduire ?
Autour du foncier et de sa planification se nouent des mobilisations et des concertations locales plus larges. En France par exemple, les « trames vertes et bleues » introduisent l’approche écologique dans les documents d’urbanisme. Dans les espaces ouverts, certains groupes développent les pratiques récréatives (promenade, cueillettes, chasse, pêche), d’autres perdent des droits d’accès : dans quel cadre réguler et concilier ces appropriations et ces pratiques ?
Axe 2. Quels innovateurs dans quel contexte d’innovation ?
Il s’agit ici d’envisager les campagnes comme lieux d’expérimentation, d’y repérer les porteurs d’innovations, les contextes et les conditions, particulières ou récurrentes, d’émergence et de diffusion de ces innovations. Mais aussi de regarder comment ce processus met en avant certains acteurs plus que d’autres. Peut-on, enfin, identifier des innovateurs qui s’ignorent ?
- Trajectoires d’individus et de groupes d’innovateurs
Des exemples de trajectoires d’individus et de groupes d’innovateurs dans divers contextes territoriaux et thématiques nous permettront de mieux comprendre les conditions de l’innovation dans les campagnes européennes. Sur la base de quelles idéologies, de quels modèles, de quelles expériences ont-ils conçu leur action ? Quels appuis ont-ils pu trouver ? Quels appuis leur manque-t-il ? Peut-on mesurer l’autonomie des acteurs concernés vis-à-vis des systèmes de normes applicables à l’ensemble de la société comme vis-à-vis de ceux qui régissent les sociétés locales ?
- Les supports de l’innovation
Qu’apporte l’économie sociale et solidaire (ESS) à l’innovation économique et sociale des campagnes, en particulier les structures juridiques associatives et coopératives (comme en France la « société coopérative d’intérêt collectif ») ? Ces structures permettent-elles mieux que d’autres de surmonter les inconvénients de la faible densité ou de mobiliser les forces vives d’un territoire ? Quels sont les services innovants en campagne ?
Jusqu’où peuvent s’y développer les opérateurs locaux multiservices ? Comment s’y organisent les liens intergénérationnels dans un contexte de vieillissement de la population ? Quel rôle attribue-t-on à la jeunesse rurale ? Veut-elle, comme nombre de citadins d’aujourd’hui, vivre à la campagne ? Si oui, à quelles conditions ?
- Expériences de démocratie locale
Les modes d’organisation sociale et territoriale à l’échelon local sont très variés en Europe. Pourront être discutés ici les modes de fonctionnement des institutions politiques, par exemple les expériences de démocratie participative, mais aussi plus largement les dispositifs qui permettent de mobiliser l’expression populaire, l’initiative des communautés et la recherche de compromis entre acteurs locaux. Les situations nécessitant des arrangements avec les acteurs de la ville, dans le cadre de relations ville-campagne plus ou moins équilibrées, peuvent être une bonne occasion d’observer l’évolution des capacités de résistance et de négociation des populations rurales et de leurs représentants
A noter que s’il s’agit de discuter d’innovations dans les périmètres territoriaux (redécoupages, fusions, coopérations) ou l’attribution de nouvelles compétences (décentralisation), les communications seront plutôt orientées vers l’axe 3a.
- Politiques publiques d’incitation à l’innovation
Diversité ou convergence dans les politiques de développement rural en Europe peuvent aussi être perçues au travers de leur volonté d’innover. Au-delà des politiques normatives comme la PAC qui imposent certains changements, les espaces ruraux sont incités à inventer leurs propres objectifs et méthodes à travers des appels à projets ouverts (initiative Leader, « pôles d’excellence rurale » en France, etc.). Quelles sont aujourd’hui les conditions d’une autonomie de réflexion pour les collectivités rurales face à l’expertise ? Comment fonctionnent les outils de soutien à l’innovation tels que les incubateurs d’entreprises, et avec quelle efficacité ? Quels effets, mobilisateurs ou démobilisateurs, produit une innovation imposée de l’extérieur, comme la mise aux normes des bâtiments d’élevage ?
Il importe enfin de ne pas manquer de recul critique face à l’innovation. D’une part inciter les acteurs à l’innovation peut servir à se défausser de responsabilités politiques face à une crise économique. D’autre part, l’innovation cache parfois bien son jeu entre élaboration et reproduction structurelle. En quoi produit-elle des structures sociales renouvelées ? En quoi conforte-t-elle des structures sociales établies ? Si la campagne européenne est devenue un espace d’innovation, si elle a définitivement rompu avec son image d’arriération sociale, est-elle moins inféodée pour autant au jugement urbain ? Les politiques publiques permettent-elles finalement aux campagnes d’expérimenter comme les géographes aimeraient chercher, sans entrave ni œillères ?
Axe 3. Echelles et territoires de l’innovation dans les campagnes européennes
Cet axe vise à expliciter les conditions géographiques de l’émergence et de la diffusion des innovations dans les campagnes d’Europe, innovations qui ont été caractérisées dans les deux premiers axes. Pour construire une connaissance commune du cadre entre nations participantes, rien n’empêche toutefois que certaines sessions relevant de cet axe (en particulier du 3a) soient organisées en début de colloque.
- Evolutions récentes des structures territoriales en Europe
La question de l’organisation territoriale et de ses évolutions (réforme des collectivités territoriales en France, bilan de l’expérience des communautés administratives en Allemagne, controverses sur l’échelle régionale en Grande Bretagne, etc.) est fondamentale pour comprendre les dynamiques d’acteurs et l’émergence d’innovations dans les territoires ruraux. Des approches comparatives, sur des bases statistiques ou compréhensives, doivent permettre aux participants de s’approprier les cadres territoriaux de chaque géographie rurale nationale. Comme nous positionnons l’innovation par rapport au monde urbain englobant, il n’est en outre pas superflu de se demander en quoi la définition géographique du caractère rural des espaces étudiés et les critères de mesure du degré de proximité ville-campagne permettent d’identifier et de comprendre les innovations.
- Emergence et diffusion des innovations au sein des espaces ruraux
L’Europe nous montre des localisations assez typées de certaines innovations (éoliennes, agriculture biologique, systèmes alimentaires locaux, festivals ruraux). Où émergent les nouveaux modèles (agriculture, habitat, énergie) et comment s’opère leur diffusion? Est-ce de proche en proche, par le biais de réseaux, ou de manière aléatoire ? Quelle valeur d’exemplarité peut-on attribuer aux expériences étudiées ? L’exemple français de SCoT périurbains distincts de celui de leur pôle urbain (La Rochelle/ Pays d’Aunis) peut éclairer :
en quoi ces territoires qui se revendiquent ruraux mais qui dépendent de la ville voisine s’accommodent-ils du développement métropolitain ? La notion d’espace intermédiaire, fondamentale dans un pays d’urbanisation diffuse comme l’Allemagne, peut être ici appropriée: en quoi ces espaces construisent de nouvelles façons de vivre, de nouvelles mobilités (pas forcément « pendulaires »), de nouveaux rapports entre rural et urbain, de nouveaux modes de production ?
- Localisme et proximité en débat
Nous attendons que puissent être discutés les enjeux de compétition entre territoires, puisque l’innovation est un facteur de compétitivité, ce qui signifie qu’elle peut jouer « contre » des territoires concurrents. A contrario, quelles solidarités interterritoriales peut-on identifier ? S’agit-il de partager l’innovation, de partager les ressources ? Les modes de transport (transports en commun, à la demande, co-voiturage) semblent ainsi un thème révélateur du lien entre innovation et recomposition territoriales. Il en va de même de l’énergie : comment la produire, comment la consommer ? Des conflits entre planifications nationale et locale peuvent être identifiés : les campagnes doivent-elles produire de l’énergie pour le marché général, pour elles-mêmes, pour les villes voisines ? Peuvent-elles se montrer économes et ouvrir la voie pour leur environnement régional ? Il est ainsi avéré que les habitants des campagnes produisent moins de déchets ménagers que les citadins…
- Comparabilité et transférabilité de l’innovation
Du point de vue scientifique, peut-on comparer ce qui se passe dans les campagnes de différentes nations européennes ? Comment la spécificité des contextes juridiques, socio-économiques et culturels peut-elle être invoquée pour argumenter ou invalider les comparaisons ? Comment les acteurs locaux s’y prennent-ils pour réaliser eux-mêmes cette évaluation, par exemple lorsqu’ils découvrent des innovations pertinentes dans un pays qu’ils visitent ?
Peut-on faire une étude critique des politiques qui revendiquent explicitement, comme l’initiative Leader, la transférabilité des expériences ? La comparaison ou le transfert peuvent s’apprécier à différentes échelles : entre nations européennes ; d’une région à l’autre ; d’un lieu à l’autre. Le degré de divergence des contextes s’amenuise alors, mais l’on sait bien, en espace rural, que de petites différences entre localités voisines peuvent construire des murs d’incompréhension ! La transférabilité des innovations suppose alors que l’on innove aussi dans l’ouverture des esprits. Cette ouverture des esprits semble être un mouvement réel et heureux de nombreuses campagnes contemporaines en Europe, en particulier lorsque la bascule migratoire a permis une plus grande diversité de leur population: des exemples et des analyses qui le montreraient seront les bienvenues !
Modalités de soumission
La date limite de réception des propositions de communication est fixée
au 15 octobre 2013.
Adresse d’envoi des propositions de communication : rural.conference@univ-nantes.fr
Les propositions sont présentées en fichier pdf sur une feuille A4 recto-verso.
- Au recto figurent le titre de la communication dans la langue de la proposition, suivie de la traduction de ce titre dans les trois autres langues du colloque, et, pour chaque auteur ou coauteur, ses noms, prénoms, titres universitaires, position actuelle et institutions de rattachement ainsi que son e-mail.
- Au verso sera à nouveau indiqué le titre dans la langue de la proposition, et celle-ci sera résumée en caractère 11 en précisant obligatoirement la problématique, la méthodologie (y compris le ou les terrains retenus pour les approches empiriques) et les principaux résultats qui seront soumis à discussion.
Les éléments de la proposition (recto comme verso) seront susceptibles d’échanges entre tous les membres du comité scientifique et ne doivent donc pas avoir un caractère confidentiel.
Les auteurs seront prévenus de la sélection de leur proposition début décembre 2013, et devront remettre leur communication écrite, ou à défaut un long résumé, fin avril 2014, pour une diffusion des actes (numérique ou papier, sans ISBN) dès avant le colloque, ceci afin de faciliter les discussions en séance.
Les communications seront présentées dans une des quatre langues du colloque, des instructions seront données quant à l’opportunité de présenter des diaporamas bilingues français / anglais.
Après le colloque, les auteurs auront jusqu’au 20 septembre 2014 pour soumettre des textes révisés en vue de leur publication, qui sera envisagée par le comité scientifique sous forme de dossiers proposés à des revues reconnues ou d’ouvrages collectifs proposés à des éditeurs scientifiques éprouvés, en tenant compte des thématiques et du choix de langue de chaque auteur. Aucune garantie de publication n’est apportée par le comité scientifique, qui préviendra fin 2014 les auteurs de la proposition qui leur est faite, sous réserve d’avis favorable des relecteurs externes des revues et des éditeurs sollicités.
Comité scientifique
- BERMOND (Dr. Michaël - ), Université de Caen, Basse-Normandie, France
- BORN (Pr. Karl Martin - ), Universität Vechta, Niedersachsen, Deutschland
- CAWLEY (Pr. Mary - ), National University of Ireland, Galway, Eire
- CLOUT (Pr. Hugh - ), University College, London, United Kingdom
- DESLONDES (Pr. Olivier - ), Université Lyon 2, Rhône-Alpes, France
- ESPARCIA PÉREZ (Pr. Javier - ), Universitat de València, València, Espana
- FIRMINO (Pr. Ana - ), Universidade nuova de Lisboa, Lisboa, Portugal
- FORTUNEL (Dr. Frédéric - ), Université du Mans, Pays-de-la-Loire, France
- GRABSKI-KIERON (Pr. Ulrike - ), Universität Münster, Nordrhein-Westphalen, Deutschland
- HALFACREE (Dr. Keith - ), University of Swansea, Wales, United Kingdom
- JOUSSEAUME (Dr. Valérie - ), Université de Nantes, Pays-de-la-Loire, France
- LACQUEMENT (Pr. Guillaume - ), Université de Perpignan, Languedoc-Roussillon, France
- LE CARO (Dr. Yvon - ), Université Rennes 2, Bretagne, France
- MADELINE (Pr. Philippe - ), Université de Caen, Basse-Normandie, France
- MARGETIC (Pr. Christine - ), Université de Nantes, Pays-de-la-Loire, France
- MATA OLMO (Pr. Rafael - ), Universidad Autonoma de Madrid, Madrid, Espana
- MOLINERO HERNANDO (Pr. Fernando - ), Universidad de Valladolid, Castilla y León, Espana
- MORRIS (Dr. Carol - ), University of Nottingham, East Midlands, United Kingdom
- PIERRE (Dr. Geneviève - ), Université d’ Angers, Pays-de-la-Loire, France
- PLAZA GUTIÉRREZ (Pr. Juan Ignacio - ), Universidad de Salamanca, Castilla y León, Espana
- POULOT (Pr. Monique - ), Université Paris-Ouest, Ile-de-France, France
- POUZENC (Dr. Michaël - ), Université de Toulouse 2, Midi-Pyrénées, France
- QUEVA (Dr. Christophe - ), Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Ile-de-France, France
- REICHERT-SCHICK (Dr. Anja - ), Universität Trier, Rheinland-Pfalz,Deutschland
- ROSSI (Pr Luisa - ), Universita di Parma, Emilia-Romagne, Italia
- ROTH (Dr. Hélène - ), Université Blaise Pascal, Clermont-Ferrand, Auvergne, France
- SOULARD (Dr. Christophe Toussaint - ), INRA de Montpellier, Languedoc-Roussillon, France
- WALFORD (Pr. Nigel - ), Kingston University, London, United Kingdom
Comité d’organisation
- BACCONNIER-BAYLET (Dr. Sandrine - ), Université du Mans, Pays-de-la-Loire, France
- BERMOND (Dr. Michaël - ), Université de Caen, Basse-Normandie, France
- DESLONDES (Pr. Olivier - ), Université Lyon 2, Rhône-Alpes, France
- FORTUNEL (Dr. Frédéric - ), Université du Mans, Pays-de-la-Loire, France
- GUIU (Dr. Claire - ), Université de Nantes, Pays-de-la-Loire, France
- JOUSSEAUM E(Dr. Valérie - ), Université de Nantes, Pays-de-la-Loire, France
- LACQUEMENT (Pr. Guillaume - ), Université de Perpignan, Languedoc-Roussillon, France
- LE CARO (Dr. Yvon - ), Université Rennes 2, Bretagne, France
- MADELINE (Pr. Philippe - ), Université de Caen, Basse-Normandie, France
- MARGETIC (Pr. Christine - ), Université de Nantes, Pays-de-la-Loire, France
- MARIE (Dr. Maxime - ), Université de Caen, Basse-Normandie, France
- MONTEMBAULT (Dr. David - ), Université d’ Angers, Pays-de-la-Loire, France
- PIERRE (Dr. Geneviève - ), Université d’ Angers, Pays-de-la-Loire, France
- RIVIERE (Dr. Jean - ), Université de Nantes, Pays-de-la-Loire, France
- ROUGET (Dr. Nicolas - ), Université de Valenciennes, Nord-Pas-de-Calais, France
Categorias
Locais
- Nantes, França (44)
Datas
- mardi, 15 de octobre de 2013
Palavras-chave
- géographie rurale, espaces ruraux, campagnes, innovations, agriculture, groupes sociaux
Contactos
- Yvon Le Caro
courriel : yvon [dot] lecaro [at] uhb [dot] fr
Urls de referência
Fonte da informação
- Michaël Bermond
courriel : michael [dot] bermond [at] unicaen [dot] fr
Para citar este anúncio
« Les campagnes : espaces d’innovation dans un monde urbain », Chamada de trabalhos, Calenda, Publicado lundi, 15 de juillet de 2013, https://calenda-formation.labocleo.org/255439